Déposé le 3 juin 2019 par : MM. Mouiller, Bonne, Sol, Mme Dumas, MM. Daubresse, Guerriau, Morisset, Daniel Laurent, Mme Deromedi, M. Loïc Hervé, Mme Lamure, MM. Kennel, Mandelli, Mme Bruguière, MM. Moga, Bernard Fournier, Cuypers, Genest, Priou, Revet, Mmes Deroche, Ramond, Estrosi Sassone, Gruny, M. Brisson, Mme Bonfanti-Dossat, M. Savary, Mme Laure Darcos, MM. Détraigne, Mayet, Mmes Malet, Chauvin, MM. Poniatowski, Meurant, de Nicolay, Bouloux, Pointereau.
Après l’alinéa 18
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
…° Après la deuxième phrase du même quatrième alinéa, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ils sont également situés dans des établissements et services sociaux et médico-sociaux définis au I du L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles. » ;
Les contrats d’engagement de service public ont pour objet d’inciter les futurs médecins à s’installer dans des zones en sous-densité médicale. La liste actuelle des lieux concernés proposés par le Centre national de gestion sur proposition des Agences Régionales de Santé concerne pour sa quasi-totalité des centres hospitaliers.
Or, même dans des zones qui ne sont pas considérées comme des zones sous-dotées, les établissements et services sociaux et médico-sociaux peinent à recruter des médecins. La nécessité par ailleurs de décloisonner secteur médico-social et sanitaire au profit d’une population vulnérable est indispensable. Les contrats d’engagement de service public pourraient en être un levier.
L’objet de cet amendement est d’ouvrir le bénéfice de l’exercice médical des praticiens signataires d’un contrat d’engagement de service public aux établissements et services sociaux et médico-sociaux quel que soit leur lieu d’implantation et non aux sels ESSMS situés en zone sous-dotée.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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