Déposé le 15 juillet 2019 par : M. Buis, Mmes Rauscent, Constant, MM. Patriat, Amiel, Bargeton, Mme Cartron, MM. Cazeau, de Belenet, Dennemont, Gattolin, Hassani, Haut, Karam, Lévrier, Marchand, Mohamed Soilihi, Patient, Rambaud, Richard, Mme Schillinger, MM. Théophile, Yung.
Alinéa 4, seconde phrase
Remplacer le mot :
acceptation
par le mot :
refus
L’article 6 bis B propose d’introduire un dispositif de « silence vaut accord » pour autoriser les augmentations de puissance de concessions hydro-électriques.
Dans la mesure où une telle augmentation nécessite en pratique une modification d’un contrat de concession, la procédure conduira à des signatures tacites d’avenant à des contrats de concession. Aucun contrat ou engagement de l’Etat ne fait actuellement l’objet d’une signature tacite. Cette disposition créera un précédent pour l’Etat dans ses relations contractuelles.
Par ailleurs, une telle augmentation de puissance, dont le niveau ne fait l’objet d’aucun plafond par la loi ou par décret, pourrait avoir des impacts sur la sécurité des biens et des personnes. Il ne semble donc pas opportun de ne prévoir aucun accord explicite de l’Etat.
Pour ces raisons, il est nécessaire de remplacer la procédure de silence vaut accord par une procédure de silence vaut refus.
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