Amendement N° 76 rectifié (Sort indéfini)

Violences au sein de la famille

Avis de la Commission : Défavorable

Déposé le 4 novembre 2019 par : M. Courteau, Mmes de la Gontrie, Rossignol, Lepage, Conconne, M. Temal, Mmes Blondin, Martine Filleul, M. Sueur, Mme Monier, MM. Martial Bourquin, Kanner, Jacques Bigot, Durain, Fichet, Mme Harribey, MM. Kerrouche, Leconte, Marie, Sutour, Mmes Préville, Meunier, M. Antiste, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Roland Courteau Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Laurence Rossignol Photo de Claudine Lepage Photo de Catherine Conconne Photo de Rachid Temal Photo de Maryvonne Blondin Photo de Martine Filleul Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Martial Bourquin 
Photo de Patrick Kanner Photo de Jacques Bigot Photo de Jérôme Durain Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Laurence Harribey Photo de Éric Kerrouche Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Didier Marie Photo de Simon Sutour Photo de Angèle Préville Photo de Michelle Meunier Photo de Maurice Antiste 

Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement dépose, tous les deux ans, sur le bureau des assemblées parlementaires, un rapport sur la politique nationale de lutte contre les violences au sein des couples, portant notamment sur les conditions d’accueil, de soin et d’hébergement des victimes, leur réinsertion sociale, ainsi que les modalités de la prise en charge sanitaire, ou psychologique, des auteurs des faits.

Exposé Sommaire :

Nombre de psychiatres ont mis en évidence l’une des lacunes du dispositif de lutte contre les violences au sein des couples : une insuffisante prise en compte des conséquences psychotraumatiques de ces violences sur les victimes et les enfants.

Les violences faites aux femmes sont particulièrement traumatisantes sur le plan psychologique et neurologique.

Elles sont à l’origine de chocs psychologiques et de troubles psychotraumatiques graves et fréquents (stress extrême post-traumatique).

Pourtant la France accuse un certain retard dans le traitement de ces troubles en raison d’une sous-estimation des conséquences traumatiques.

Il y a donc nécessité d’une prise en charge et d’un suivi.

Par ailleurs et concernant les auteurs de violences, leur prise en charge sanitaire et psychologique apparait comme un élément de lutte contre la récidive.

Il a fallu attendre la loi de 2006, pour que notre dispositif législatif prenne en compte à la fois le renforcement des sanctions des auteurs et leur prise en charge thérapeutique.

Le développement de cette prise en charge est aussi une nécessité.

Dès lors, un état des lieux, dans ces deux domaines s’impose, régulièrement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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