Amendement N° 864 rectifié (Tombe)

Financement de la sécurité sociale pour 2020

Avis de la Commission : Favorable

Déposé le 8 novembre 2019 par : MM. Jomier, Daudigny, Kanner, Mmes Féret, Grelet-Certenais, Jasmin, Lubin, Meunier, Rossignol, M. Tourenne, Mmes Van Heghe, Artigalas, MM. Leconte, Montaugé, Sueur, Antiste, Bérit-Débat, Mmes Blondin, Bonnefoy, Conconne, MM. Courteau, Duran, Fichet, Gillé, Mmes Harribey, Gisèle Jourda, M. Lalande, Mmes Lepage, Monier, Perol-Dumont, Préville, Taillé-Polian, MM. Temal, Tissot, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Bernard Jomier Photo de Yves Daudigny Photo de Patrick Kanner Photo de Corinne Feret Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Victoire Jasmin Photo de Monique Lubin Photo de Michelle Meunier Photo de Laurence Rossignol Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Sabine Van Heghe 
Photo de Viviane Artigalas Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Franck Montaugé Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Maurice Antiste Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Maryvonne Blondin Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Catherine Conconne Photo de Roland Courteau Photo de Alain Duran 
Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Hervé Gillé Photo de Laurence Harribey Photo de Gisèle Jourda Photo de Bernard Lalande Photo de Claudine Lepage Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont Photo de Angèle Préville Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Rachid Temal Photo de Jean-Claude Tissot 

Alinéa 45

Après les mots :

décisions relatives

insérer les mots :

à l’autorisation de mise sur le marché,

Exposé Sommaire :

L’objectif du présent amendement est que figure, dans le nouveau « Bulletin officiel des produits de santé », l’information concernant l’autorisation de mise sur le marché (AMM) car elle n’est pas une étape obligatoire pour tous les produits de santé.

En effet, les dispositifs médicaux ne sont pas soumis aux mêmes règles et aux mêmes contrôles par les autorités sanitaires que les médicaments. La règlementation européenne les considère comme des objets de consommation comme les autres car ils sont rattachés, à la Commission européenne, à la Direction générale des entreprises et non à la Direction générale de la santé. Ainsi, tandis que les médicaments ne peuvent être commercialisés sans une AMM délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), un simple marquage CE pour « conformité européenne » suffit à commercialiser les dispositifs médicaux y compris les plus à risques comme les implants. Ces derniers ayant vocation à rester dans le corps pendant des années, il est logique que nos concitoyens s’imaginent qu’ils font l’objet des mêmes règles de sécurité sanitaire que les médicaments.

Cette situation a été révélée récemment par le travail d’investigation « implant files » conduit par un consortium international de journalistes mais elle est la conséquence de plusieurs décennies de laxisme et de « contrôle passif » du marché selon l’expression de l’IGAS dans un rapport d’audit remis à la Ministre de la santé en novembre 2018.

Une nouvelle réglementation impulsée au niveau européen devrait entrer en vigueur en 2020 mais ne placera pas les dispositifs médicaux les plus à risques sous un régime d’AMM. Faute d’action des autorités, il convient de renforcer par tous moyens la transparence pour permettre aux patients de faire des choix éclairés. C’est l’objet de cet amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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