Amendement N° 866 rectifié (Tombe)

Financement de la sécurité sociale pour 2020

Avis de la Commission : Défavorable

Déposé le 8 novembre 2019 par : MM. Jomier, Daudigny, Kanner, Mmes Féret, Grelet-Certenais, Jasmin, Lubin, Meunier, Rossignol, M. Tourenne, Mmes Van Heghe, Artigalas, MM. Leconte, Montaugé, Sueur, Antiste, Bérit-Débat, Mmes Blondin, Bonnefoy, Conconne, MM. Courteau, Duran, Fichet, Gillé, Mmes Harribey, Gisèle Jourda, M. Lalande, Mmes Lepage, Monier, Perol-Dumont, Préville, Taillé-Polian, MM. Temal, Tissot, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Bernard Jomier Photo de Yves Daudigny Photo de Patrick Kanner Photo de Corinne Feret Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Victoire Jasmin Photo de Monique Lubin Photo de Michelle Meunier Photo de Laurence Rossignol Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Sabine Van Heghe 
Photo de Viviane Artigalas Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Franck Montaugé Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Maurice Antiste Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Maryvonne Blondin Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Catherine Conconne Photo de Roland Courteau Photo de Alain Duran 
Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Hervé Gillé Photo de Laurence Harribey Photo de Gisèle Jourda Photo de Bernard Lalande Photo de Claudine Lepage Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont Photo de Angèle Préville Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Rachid Temal Photo de Jean-Claude Tissot 

Rédiger ainsi cet article :

Sur l’ensemble du territoire national, la durée d’accès à une unité adaptée de gynéco-obstétrique ne peut excéder quarante-cinq minutes.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à ce que l’Etat assure un maillage territorial à même d’assurer qu’aucune femme enceinte ne se trouve à plus de 45 minutes d’une unité adaptée de gynéco-obstétrique. C’est non seulement la condition d’une véritable égalité d’accès aux soins, mais c’est aussi la condition pour qu’aucun risque ne soit pris pour la mère et l’enfant.

En France, huit départements ne possèdent qu’une seule maternité. On estime à plus de 300 000 le nombre de femmes qui habitent à plus de 45 minutes d’une maternité. Et nous savons qu’au-delà de cette distance la morbidité augmente.

Contrairement à l’esprit qui présidait à la « relance » des hôpitaux ruraux au travers des hôpitaux de proximité, le Gouvernement continue de mener, en matière d’offre de maternités, une politique de surconcentration qui accélère la déprise des territoires isolés.

L’article 37, qui crée une prestation d’hébergement temporaire non médicalisé à proximité des hôpitaux incluant les frais de transport, illustre ainsi le cynisme inhérent à la véritable logique, à peine cachée, qui est celle des économies budgétaires. Il ne s’agit pas seulement d’un choix sociétal, il s’agit aussi de renoncer à des mesures qui risqueraient de nous faire faire un retour en arrière sur le plan obstétrical.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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