Amendement N° COM-32 (Adopté)

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation

Désignation d'un rapporteur


( amendement identique : COM-2 )

Déposé le 22 juin 2020 par : M. Patrice Joly, Mme Artigalas, MM. Marie, Raynal, Tissot, Montaugé, Kanner, Botrel, Carcenac, Éblé, Mme Espagnac, MM. Féraud, Lalande, Lurel, Mmes Taillé-Polian, Conconne, MM. Courteau, Daunis, Duran, Mme Guillemot, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Patrice Joly Photo de Viviane Artigalas Photo de Didier Marie Photo de Claude Raynal Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Franck Montaugé Photo de Patrick Kanner Photo de Yannick Botrel Photo de Thierry Carcenac Photo de Vincent Eblé 
Photo de Frédérique Espagnac Photo de Rémi Féraud Photo de Bernard Lalande Photo de Victorin Lurel Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Catherine Conconne Photo de Roland Courteau Photo de Marc Daunis Photo de Alain Duran Photo de Annie Guillemot 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Le présent article vise à revenir sur les dispositions qui ont fait l’objet d’un compromis en CMP à l’article 4 de la loi portant Diverses dispositions urgentes n° 2020-734 du 17 juin 2020, pour ce qui concerne les mesures nécessaires liées à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne qui ne relèveraient pas du futur partenariat à l’issue de la période de transition fixée au 31 décembre 2020. Le gouvernement, à l’occasion de la lettre rectificative du 17 juin 2020 portant sur le présent projet de loi, a décidé de rétablir la rédaction initiale avant examen par le Parlement.

Cet amendement vise ainsi à supprimer cet article qui remet en cause l’accord trouvé sur le délai d’habilitation de 12 mois permettant au gouvernement de légiférer par ordonnance pour toutes les mesures nécessaires liées à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le gouvernement rétablit ici le délai initialement souhaité de 30 mois, pourtant dénoncé sur tous les bancs du Parlement qui se voit ainsi privé de tout droit de regard sur ces mesures sur une très longue période qui ne se justifie plus au regard du terme de la période de transition. Le gouvernement rétablit également l’habilitation de légiférer par ordonnance pour l’autorité de sécurité du tunnel sous la Manche que le Sénat avait mis en clair dans la loi estimant nécessaire de conserver un droit de contrôle sur les modalités futures de gestion du tunnel sous la Manche en cas d’absence d’accord.

Cette manière de procéder vient méconnaître les arguments légitimes avancés dans les débats et discréditer l’examen des projets de loi par le Parlement ainsi tout le travail de compromis qui a été effectué.

Le Groupe socialiste et républicain considère qu’il faut respecter le compromis adopté dans la loi portant diverses dispositions urgentes et qu’il n’y a pas lieu d’y revenir dans le présent projet de loi. Par conséquent, il demande la suppression de cet article 23.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion