Amendement N° 128 2ème rectif. (Adopté)

Décès d'un ancien sénateur

Discuté en séance le 29 octobre 2020
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 65 65 )

Déposé le 28 octobre 2020 par : MM. Piednoir, Le Gleut, Mme Deroche, M. Regnard, Mme Deromedi, M. Calvet, Mme Joseph, MM. Bascher, Brisson, Panunzi, Savin, Bouloux, de Legge, Mme Di Folco, M. Pointereau, Mme Lavarde, MM. Bernard Fournier, Segouin, Grosperrin, Gremillet, Chevrollier, Husson.

Photo de Stéphane Piednoir Photo de Ronan Le Gleut Photo de Catherine Deroche Photo de Damien Regnard Photo de Jacky Deromedi Photo de François Calvet Photo de Else Joseph Photo de Jérôme Bascher Photo de Max Brisson Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Michel Savin 
Photo de Yves Bouloux Photo de Dominique de Legge Photo de Catherine Di Folco Photo de Rémy Pointereau Photo de Christine Lavarde Photo de Bernard Fournier Photo de Vincent Segouin Photo de Jacques Grosperrin Photo de Daniel Gremillet Photo de Guillaume Chevrollier Photo de Jean-François Husson 

I. – Alinéa 20 et 21

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 29

Après les mots :

formation des établissements d’enseignement supérieur

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

, à l’exception des offres de formation dont l’accréditation est soumise à l’avis préalable d’une autre instance. » ;

III. – Alinéa 41

Remplacer les mots :

une coordination et une mise en cohérence

par les mots :

une animation

Exposé Sommaire :

Si le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) doit évaluer la qualité des formations dispensées par les universités, il n’a pas vocation à évaluer la qualité des formations des écoles d’ingénieur et de commerce. Celles-ci sont en effet évaluées respectivement par la Commission des titres d’ingénieur (CTI) et la Commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG). Ces commissions créées par la loi, en 1934 pour la CTI et en 2001 pour la CEFDG, ont pour particularité d’être composées à parité de représentants du monde académique et du monde socioéconomique : elles développent ainsi des procédures et modalités d’évaluation adaptées à la spécificité des écoles de commerce et d’ingénieurs, qui ont pour mission historique de former des ingénieurs et des cadres aux compétences adaptées aux besoins des entreprises françaises.

La qualité de leur travail s’observe notamment au fort succès que rencontrent à l’international les écoles françaises de commerce et d’ingénieurs, qui se placent régulièrement en tête des classements. Certains établissements de pays francophones comme la Suisse, la Belgique, l’Afrique du Nord sont ainsi évalués et accrédités, à leur demande, par la CTI.

Or un amendement adopté à l’Assemblée nationale en première lecture risque de porter atteinte à l’indépendance et à l’autonomie de la CTI et de la CEFDG, et ainsi de nuire à la qualité et à la spécificité des formations des écoles de commerce et d’ingénieurs.

Le présent amendement propose donc de préserver l’autonomie et l’indépendance de la CTI et de la CEFDG en revenant sur ce point à l’esprit du texte initial du Gouvernement d’une part, et en apportant une précision utile à l’actuelle rédaction de l’article L114-3-1 du code de la recherche d’autre part.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion