Amendement N° 477 3ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 131 131 131 458 458 640 674 674 919 1030 )

Déposé le 9 novembre 2020 par : Mme Lubin, MM. Tissot, Antiste, Mmes Van Heghe, Lepage, Jasmin, MM. Jeansannetas, Kerrouche, Mme Préville, M. Vaugrenard, Mme Féret, MM. Marie, Montaugé, Bourgi, Mme Poumirol, MM. Cozic, Redon-Sarrazy, Dagbert, Mme Monier, M. Patrice Joly.

Photo de Monique Lubin Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Maurice Antiste Photo de Sabine Van Heghe Photo de Claudine Lepage Photo de Victoire Jasmin Photo de Eric Jeansannetas Photo de Éric Kerrouche Photo de Angèle Préville Photo de Yannick Vaugrenard 
Photo de Corinne Feret Photo de Didier Marie Photo de Franck Montaugé Photo de Hussein Bourgi Photo de Émilienne Poumirol Photo de Thierry Cozic Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Michel Dagbert Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Patrice Joly 

Alinéas 90 et 91

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) est une prestation en espèce de la branche famille destinée à « toute personne qui assume la charge d’un enfant handicapé si l’incapacité permanente de l’enfant est au moins égale à un taux déterminé. Un complément d’allocation est accordé pour l’enfant atteint d’un handicap dont la nature ou la gravité exige des dépenses particulièrement coûteuses ou nécessite le recours fréquent à l’aide d’une tierce personne. Son montant varie suivant l’importance des dépenses supplémentaires engagées ou la permanence de l’aide nécessaire » (Art. L. 541-1 du CSS),

Afin de faire évoluer cette prestation, l’IGAS a été chargée d’une mission relative à la compensation pour les enfants en situation de handicap, dont l’objectif premier était d’aboutir à une « évolution de l’Aeg et de la PCH Enfant et de leur articulation ». Le rapport remis par Daniel Lenoir en juin 2019 identifiait les problématiques et proposait des scénarios qui n’ont pas fait l’objet de concertations à ce stade.

Le rapport de Laurent Vachey préconise pourtant le transfert de l’AEEH à la branche autonomie. Ainsi, le 9° du III. de l’article 16 acte ce transfert et le motive dans le dossier de presse par le fait que cela « permettra de simplifier les démarches des familles en poursuivant le rapprochement entre cette allocation et la prestation de compensation du handicap ».

APF France handicap n’est pas favorable à l’intégration dans la branche autonomie de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). L’AEEH constitue une allocation familiale correspondant à une situation de la famille, au même titre que l’allocation de soutien familial permet de prendre en compte le fait d’être un parent isolé ou l’allocation de rentrée scolaire celle d’avoir un enfant scolarisé. Certains éléments des compléments à l’AEEH relèvent néanmoins de besoins de compensation (aides humaines, aides techniques, frais spécifiques, etc.) quand d’autres permettent à un parent de réduire ou cesser son activité professionnelle pour s’occuper de l’enfant et/ou d’avoir recours à l’embauche d’une tierce personne rémunérée. Certains éléments pourraient donc être transférés dans la branche autonomie pour créer une véritable PCH enfants. Néanmoins cela ne pourrait se faire qu’après les concertations attendues depuis la remise de rapport de l’IGA.

APF France handicap propose donc, par cet amendement des députés Socialistes et apparentés, de supprimer l’alinéa concerné dans l’article 16. Au terme des concertations, il pourra être décidé de l’intégrer en partie ou en totalité dans le cadre de l’ordonnance précisé au IV de l’article 16.

Cette suppression doit s’accompagner de l’engagement du Gouvernement d’entamer des concertations sur le sujet.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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