Déposé le 16 novembre 2020 par : M. Longeot, Mmes Loisier, Vermeillet, M. Chasseing, Mme de La Provôté, MM. Henno, Menonville, Mmes Jacquemet, Sollogoub, MM. Guerriau, Dantec, Médevielle, Kern, Delahaye, Louault, Mme Paoli-Gagin, M. Pellevat, Mme Billon, M. Le Nay, Mme Férat, M. Pointereau, Mme Perrot, MM. Moga, Hingray, Mme Gatel, MM. Delcros, Stéphane Demilly, Cigolotti, Duffourg, Bacci, Belin, Loïc Hervé, Cazabonne, Lafon, Capo-Canellas.
Après l'article 1er
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le A du II de l’article 21 de la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« ….° Des revenus forestiers relevant du régime forestier institué à l’article L. 211-1 du code forestier. »
L’article 5 du troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 instituait, par prélèvement sur les recettes (PSR) de l’État, une dotation aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre confrontés en 2020 à des pertes de recettes fiscales et de produits d’utilisation du domaine liées à la crise économique actuelle.
En effet, les recettes fiscales des communes et des EPCI sont particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié aux mesures de lutte contre l’épidémie de Covid-19. C’est également le cas pour leurs ressources issues des ventes de biens et services et des redevances. La mission gouvernementale sur l’impact du Covid-19 sur les finances locales a ainsi évalué à 7 449 millions d’euros les pertes financières pour l’ensemble des strates de collectivités territoriales en 2020, dont 3 086 millions d’euros uniquement pour le bloc communal (communes, EPCI et syndicats). Ces pertes représenteraient environ 20 % de l’épargne brute des collectivités territoriales (capacité d’autofinancement).
Mais ledit article n’intègrait pas les communes forestières à l’origine d'aménagement, d'exploitation régulière ou de reconstitution de bois ou forêts leur appartenant au titre de l'article L. 211-1-I-2° du code forestier. Ces dernières sont pourtant particulièrement touchées par la crise sanitaire, les exploitations de bois connaissant d'importantes difficultés financières et à l’origine d'une grande partie du budget des communes forestières.
Le présent amendement prévoit ainsi de compenser une partie de ce manque à gagner. Il a été adopté une première fois par le Sénat le 18 juillet dernier.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.