Amendement N° 65 2ème rectif. (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 3 février 2021
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 2 février 2021 par : M. Bazin, Mme Eustache-Brinio, MM. Karoutchi, Laménie, Mme Thomas, MM. Piednoir, Guerriau, Mme Loisier, M. de Legge, Mmes Vermeillet, Herzog, Lassarade, MM. Daubresse, Sautarel, Cuypers, Saury, Chatillon, Détraigne, Paccaud, Mmes Belrhiti, Morin-Desailly, MM. Rapin, Le Rudulier.

Photo de Arnaud Bazin Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Roger Karoutchi Photo de Marc Laménie Photo de Claudine Thomas Photo de Stéphane Piednoir Photo de Joël Guerriau Photo de Anne-Catherine Loisier Photo de Dominique de Legge Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Christine Herzog 
Photo de Florence Lassarade Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Stéphane Sautarel Photo de Pierre Cuypers Photo de Hugues Saury Photo de Alain Chatillon Photo de Yves Détraigne Photo de Olivier Paccaud Photo de Catherine Belrhiti Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Jean-François Rapin Photo de Stéphane Le Rudulier 

Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

ou par les expérimentations conduisant à des organismes chimériques comprenant des cellules humaines

Exposé Sommaire :

Selon les termes de l’article L1412-1 du Code de la santé publique, « le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé a pour mission de donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevées par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé. » Le projet de loi relatif à la bioéthique prévoit d’élargir le périmètre de ses missions aux questions et problèmes de santé résultant de progrès scientifiques et technologiques dans d’autres domaines que ceux de la biologie, de la médecine et de la santé (développement de l’intelligence artificielle, environnement).

Cet amendement vise à souligner l’importance d’inclure dans ces missions la réflexion éthique sur les évolutions en matière d’expérimentations sur les chimères animaux-hommes.

Ces expérimentations, destinées en particulier à développer des organes « humanisés » chez des animaux comme le porc ou le mouton, sont déjà engagées dans le monde, ainsi qu’en France (par exemple introduction de précurseurs neuronaux issus de cellules souches pluripotentes induites humaines dans le cortex de souris nouveau-nés, afin d’étudier le développement de ces neurones humains dans le cerveau de la souris adulte * ). Elles posent de multiples questions éthiques quant aux risques de développer des êtres hybrides comportant des traits humains, à l’interface entre éthique humaine et éthique animale.

* Vitrac et al. A chimeric mouse model to study human iPSC-derived neurons: the case of a truncating SHANK3 mutation, Scientific Reports 2020, 10:13315

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion