Déposé le 16 mars 2021 par : Mme Borchio Fontimp, M. Henri Leroy, Mme Demas, M. Tabarot, Mmes Garnier, Schalck, M. Le Rudulier, Mme Pluchet, MM. Genet, Le Gleut, Bascher, Mmes Bellurot, Belrhiti, M. Jean-Baptiste Blanc, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Bonhomme, Bonne, Bonnus, Bouloux, Mme Valérie Boyer, MM. Brisson, Burgoa, Charon, Courtial, Mmes de Cidrac, Delmont-Koropoulis, Deroche, Deromedi, Dumont, M. Bernard Fournier, Mmes Gruny, Joseph, MM. Laménie, Lefèvre, Mandelli, Mme Micouleau, M. Piednoir, Mme Raimond-Pavero, MM. Segouin, Somon, Mme Thomas.
Après l'article 1er
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
À titre expérimental, pour une durée de cinq ans à compter de l’entrée en vigueur des mesures d’application prévues au présent article, les agents de police municipale individuellement désignés et habilités par le représentant de l’État dans le département, sur proposition du maire de la commune, peuvent avoir accès, pour les besoins exclusifs des missions qui leur sont confiées et dans la limite du besoin d’en connaître, aux données à caractère personnel et informations enregistrées dans les fichiers suivants :
1° Le fichier national des immatriculations ;
2° Le système d’immatriculation des véhicules ;
3° Le fichier des véhicules volés ainsi que le fichier des objets et véhicules signalés ;
4° Le fichier des personnes recherchées ;
5° Le système national des permis de conduire.
Un décret en Conseil d’État détermine les conditions d’application du présent paragraphe.
Amendement de repli de l’amendement précédent. Il s’agit cette fois d’expérimenter pour une durée de cinq ans, la possibilité pour les agents de police municipale d’accéder, de façon encadrée, aux fichiers susvisés.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.