Amendement N° 61 rectifié (Rejeté)

Sécurité globale

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 85 146 178 178 282 282 )

Déposé le 12 mars 2021 par : M. Lafon, Mmes Morin-Desailly, de La Provôté, MM. Lefèvre, Moga, Mmes Gruny, Dumont, Doineau, Billon, MM. Détraigne, Delahaye, Levi, Delcros, Mme Drexler, M. Favreau, Mme Guidez, MM. Cuypers, Longeot, Savin, Mme de Cidrac, M. Wattebled, Mme Saint-Pé, M. Laménie, Mme Laure Darcos.

Photo de Laurent Lafon Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Sonia de La Provôté Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Pascale Gruny Photo de Françoise Dumont Photo de Elisabeth Doineau Photo de Annick Billon Photo de Yves Détraigne Photo de Vincent Delahaye Photo de Pierre-Antoine Levi 
Photo de Bernard Delcros Photo de Sabine Drexler Photo de Gilbert Favreau Photo de Jocelyne Guidez Photo de Pierre Cuypers Photo de Jean-François Longeot Photo de Michel Savin Photo de Marta de Cidrac Photo de Dany Wattebled Photo de Denise Saint-Pé Photo de Marc Laménie Photo de Laure Darcos 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

L'article 25 dispose que les policiers et les gendarmes ne pourront se voir opposer un refus d'accès aux établissements recevant du public alors même qu'ils portent leur arme en dehors de leurs heures de service. Cette autorisation de port d'armes hors service dans un établissement recevant du public pose davantage de questions qu'elle n'apporte de réponses. La présence d'un individu portant une arme de manière visible peut profondément perturber et inquiéter ceux qui se trouveraient confrontés à une telle situation. Elle peut déstabiliser et créer des réactions chez tous ceux d'entre nous qui n'auraient pas connaissance de la raison pour laquelle un inconnu leur faisant face porte subitement une arme dans un lieu et une situation donnée où le monopole de la violence légitime n'a pas vocation à s'exercer. Il est à noter que cette autorisation à portée générale et universelle s'appliquera à tous les établissements recevant du public, y compris les lieux de culte, les pouponnières, les maisons de retraite, ou même les écoles primaires, lieux dans lesquels le port d'une arme peut éveiller une forte incompréhension chez nos concitoyens. L'absence de garde-fous clairs fixés par le législateur sur la nécessaire discrétion de l'arme qui ne saurait être portée de manière visible justifie cet amendement de suppression.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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