Amendement N° 26 rectifié (Rejeté)

Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 11 mai 2021 par : MM. Canévet, Cadic, Le Nay, Cigolotti, Mme Loisier, MM. Levi, Henno, Pascal Martin, Mmes Guidez, Morin-Desailly, Saint-Pé, M. Delahaye, Mmes Billon, Doineau, Férat, Vérien, MM. Longeot, Moga, Folliot, Chauvet, Mizzon, de Belenet, Mme Jacquemet, M. Loïc Hervé.

Photo de Michel Canevet Photo de Olivier Cadic Photo de Jacques Le Nay Photo de Olivier Cigolotti Photo de Anne-Catherine Loisier Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Olivier Henno Photo de Pascal Martin Photo de Jocelyne Guidez Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Denise Saint-Pé Photo de Vincent Delahaye 
Photo de Annick Billon Photo de Elisabeth Doineau Photo de Françoise Férat Photo de Dominique Vérien Photo de Jean-François Longeot Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Philippe Folliot Photo de Patrick Chauvet Photo de Jean-Marie Mizzon Photo de Arnaud de Belenet Photo de Annick Jacquemet Photo de Loïc Hervé 

I. – Alinéas 1 à 15

Remplacer ces alinéas par quatre alinéas ainsi rédigés :

I. – Il est institué une commission d’évaluation de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. Cette commission conduit des évaluations portant sur la politique de développement, notamment sur son efficacité et son impact. Elle contribue à la redevabilité de cette politique et à la transparence sur les résultats atteints ainsi qu’à l’information du public. Le secrétariat de la commission est assuré par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat.

II. – La commission est constituée de quatre députés et de quatre sénateurs désignés par les commissions permanentes chargées des affaires étrangères et des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat de manière à assurer une représentation pluraliste, et de quatre personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière d’évaluation et de développement, nommées par les présidents de chaque assemblée à raison de deux membres chacun.

III. – Les groupes d’amitié de l’Assemblée nationale et du Sénat contribuent aux travaux de la commission, en évaluant de manière annuelle lapolitique de développement de la France, notamment sur son efficacité et son impact, dans les pays qui les concernent.

IV. – La commission arrête de manière indépendante son programme de travail. L’État et les autres personnes publiques conduisant des actions en faveur du développement sont tenus de répondre à ses demandes d’information et de lui apporter leur concours dans l’exercice de ses missions.

II. – Alinéa 16

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

Elle peut être directement saisie de demandes d’évaluation par le Parlement. Elle lui adresse ses rapports d’évaluation.

Exposé Sommaire :

Conformément aux annonces du Gouvernement lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2021, cet article prévoit la création d’une commission d’évaluation de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. La loi de finances pour 2021 alloue une enveloppe de 3 millions d’euros au budget de fonctionnement de cette commission.

Votant chaque année les crédits alloués à la politique de développement de la France, le Parlement contrôle et évalue, en vertu de son rôle constitutionnel, cette même politique. Le présent article propose ainsi de regrouper et de centraliser les activités parlementaires de contrôle de la politique française de développement, tout en les élargissant, au sein de cette nouvelle commission indépendante. Les différents groupes parlementaires d’amitié, au nombre de 153 à l’Assemblée nationale et 81 au Sénat, sont en particulier associés aux travaux de la commission, en apportant leur éclairage et leur évaluation sur leur zone de compétence. Si l’expertise parlementaire est reconnue, elle sera au sein de cette commission enrichie par la désignation de différentes personnalités qualifiées.

De nombreuses commissions d’évaluation de la politique française d’aide au développement existent actuellement dans la sphère de l’Etat (on peut ainsi citer l’unité d’évaluation des activités de développement de la Direction générale du Trésor, ou encore le Comité des évaluations de l’Agence française de développement). Il convient à ce stade de renforcer la capacité d’évaluation du Parlement en la matière.

Tel est l’objet du présent amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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