Amendement N° COM-889 rectifié (Adopté)

Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable

Convocation du parlement en session extraordinaire


( amendement identique : )

Déposé le 28 mai 2021 par : Mme Puissat, MM. Charon, de Legge, Vogel, Daniel Laurent, Bascher, Mme Belrhiti, M. Brisson, Mme Estrosi Sassone, MM. Sautarel, Genet, Mme Delmont-Koropoulis, MM. Rojouan, Piednoir, Duplomb, de Nicolay, Mmes Gruny, Marie Mercier, M. Laménie, Mme Imbert, MM. Bouchet, Houpert, Mme Garriaud-Maylam, MM. Burgoa, Mandelli, Mouiller, Savin.

Photo de Frédérique Puissat Photo de Pierre Charon Photo de Dominique de Legge Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Daniel Laurent Photo de Jérôme Bascher Photo de Catherine Belrhiti Photo de Max Brisson Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de Stéphane Sautarel Photo de Fabien Genet Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Bruno Rojouan 
Photo de Stéphane Piednoir Photo de Laurent Duplomb Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Pascale Gruny Photo de Marie Mercier Photo de Marc Laménie Photo de Corinne Imbert Photo de Gilbert Bouchet Photo de Alain Houpert Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Laurent Burgoa Photo de Didier Mandelli Photo de Philippe Mouiller Photo de Michel Savin 

Alinéas 4 à 17

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

L’article 16 vise à renforcer la prise en compte de l’impact environnemental de l’activité des entreprises dans le dialogue social.

Si la prise en compte des enjeux environnementaux par les partenaires sociaux, notamment au niveau des branches, peut contribuer à une prise de conscience globale, une partie des dispositions adoptées par l’Assemblée nationale semble problématique.

Premièrement, la nouvelle rédaction proposée de l’article L. 2312-8 du code du travail, confierait au comité social et économique la mission « d'assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l'évolution économique et financière de l'entreprise, ainsi qu’à la prise en compte de leurs conséquences environnementales ». Au-delà du fait que cette rédaction ne semble guère intelligible, on peut s’interroger sur la capacité des CSE, qui représentent les salariés, à émettre des avis pertinents sur des sujets qui dépassent le cadre de l’entreprise elle-même.

Deuxièmement, cet ajout semble contradictoire avec la dynamique engagée sous le quinquennat précédent et poursuivie sous le quinquennat actuel consistant à réduire les carcans législatifs et règlementaires du dialogue social pour laisser les acteurs s’emparer des sujets de leur choix. À défaut, une procédure d’information-consultation imposée pourrait s’avérer purement formelle et donc dépourvue d’intérêt.

Enfin, les obligations d’information et de consultation créées par cet article semblent excessives et irréalistes, d’autant qu’elles s’appliqueraient aux entreprises dès 50 salariés.

En effet, les conséquences environnementales des décisions prises par l’employeur, qui peuvent être très indirectes, peuvent être difficiles à mesurer. Imposer une information et une consultation systématique du CSE sur ces conséquences, au risque pour l’employeur de se rendre coupable de délit d’entrave, ne semble donc pas pertinent.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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