Amendement N° 1648 (Rejeté)

Convocation du parlement en session extraordinaire

Discuté en séance le 22 juin 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 10 juin 2021 par : MM. Jacquin, Joël Bigot, Montaugé, Mme Briquet, M. Kanner, Mme Bonnefoy, MM. Dagbert, Devinaz, Mme Martine Filleul, MM. Gillé, Houllegatte, Mmes Préville, Artigalas, Blatrix Contat, MM. Bouad, Cardon, Mérillou, Michau, Pla, Redon-Sarrazy, Tissot, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Olivier Jacquin Photo de Joël Bigot Photo de Franck Montaugé Photo de Isabelle Briquet Photo de Patrick Kanner Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Michel Dagbert Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Martine Filleul Photo de Hervé Gillé 
Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Angèle Préville Photo de Viviane Artigalas Photo de Florence Blatrix Contat Photo de Denis Bouad Photo de Rémi Cardon Photo de Serge Merillou Photo de Jean-Jacques Michau Photo de Sebastien Pla Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Jean-Claude Tissot 

Après l'article 29 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans les douze mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement présente un rapport au Parlement détaillant les impacts environnementaux des infrastructures autoroutières et les actions des sociétés concessionnaires d’autoroutes visant à les réduire notamment pour préserver la continuité écologique.

Exposé Sommaire :

L’article R3131-4 du code de la commande publique oblige les sociétés autoroutières à publier chaque année un rapport contenant un inventaire précis et actualisé des biens concédés. Cet inventaire exhaustif est absolument nécessaire pour que l’État concédant puisse contrôler la bonne exécution des contrats, les tarifs des péages mais encore pour anticiper au mieux l’état de ces biens à leur expiration.

Alors que le rapport de la commission d’enquête sénatorial de septembre 2020 a mis en évidence que cette obligation n’était pas respectée, implicitement confirmée par le gouvernement lors du débat en séance du 6 mai 2021, les auteurs de l’amendement estiment que la loi climat et résilience est une occasion d’avancer sur le sujet.

En effet, pour que le gouvernement puisse rendre ce rapport au parlement, il sera dans l’obligation d’exiger des sociétés concessionnaires un nombre important de documents et d’informations qui mettront en partie en évidence l’état des infrastructures et les travaux réalisés pour assurer leur bon état.

Ce rapport serait par ailleurs une première étape de précision quant à la définition du « bon état » de l’infrastructure que le gouvernement compte retenir à la fin des contrats de concession : simple état de fonctionnement au niveau de la bande de roulement ou prise en compte large (couches d’assise, grillage, passage de la faune, imperméabilisation des sols environnants…). Car en la matière, ne pas prendre en compte et ni imposer une définition large du bon état de retour de l’ensemble de l’infrastructure serait une faute économique et financière aux impacts environnementaux et écologiques des plus incertains tant les possibles travaux qui s’imposeraient sont émetteurs de GES et porteurs de nuisances pour la faune, la flore et les sols.

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