Amendement N° 1721 (Retiré)

Convocation du parlement en session extraordinaire

Discuté en séance le 22 juin 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 10 juin 2021 par : MM. Jacquin, Dagbert, Joël Bigot, Montaugé, Kanner, Mme Bonnefoy, M. Devinaz, Mme Martine Filleul, MM. Gillé, Houllegatte, Mmes Préville, Artigalas, Blatrix Contat, MM. Bouad, Cardon, Mérillou, Michau, Pla, Redon-Sarrazy, Tissot, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Olivier Jacquin Photo de Michel Dagbert Photo de Joël Bigot Photo de Franck Montaugé Photo de Patrick Kanner Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Martine Filleul Photo de Hervé Gillé Photo de Jean-Michel Houllegatte 
Photo de Angèle Préville Photo de Viviane Artigalas Photo de Florence Blatrix Contat Photo de Denis Bouad Photo de Rémi Cardon Photo de Serge Merillou Photo de Jean-Jacques Michau Photo de Sebastien Pla Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Jean-Claude Tissot 

Après l'article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé

Dans un délai de huit mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur son action en faveur du développement des véhicules intermédiaires, entre le vélo classique et la voiture, dont le poids est inférieur à 500 kilogrammes.

Exposé Sommaire :

Dans une tribune intitulée(*) publiée sur le site The conversation, deux économistes chercheurs plaidaient en faveur du du développement de modes de transport qualifiés " intermédiaires" entre le vélo et la voiture comme le « vélomobile ».

Il s'agit par exemple des VAE (vélos à assistance électrique), des speed pedelec, des cargocycles (permettant de transporter des charges jusqu’à 300 kilos, des microvoitures, etc.

Ces auteurs soulignaient que "même allégée, une voiture, qu’elle soit thermique, hybride ou électrique, demeure lourde pour ce qu’elle transporte, soit à plus de 90 % les matériaux qui la constituent et non des personnes ou des charges. Autrement dit, son efficacité énergétique par personne transportée est déplorable, puisqu’elle est 110 fois moindre que celle d’un vélo mobile (tricycle ou quadricycle caréné, pouvant transporter 1 à 2 personnes protégées des intempéries)".

Au contraire, ces nouvelles solutions techniques, hybrides entre le vélo et la voiture, outre qu'elle sont bas carbone, permettent donc de diminuer de manière conséquente le poids des véhicules; elles sont donc d'une grande efficacité énergétique. Utiles pour accélérer la transition énergétique face à l'urgence climatiques, elles devraient donc être encouragées.

A cela s'ajoute le fait que ces modes de déplacements "actifs" contribuent en général à améliorer la santé des personnes qui les utilisent.

Elles génèrent donc des externalités positives importantes pour l'ensemble de la société mais restent néanmoins aujourd'hui encore marginales du fait de la centralité de la voiture dans nos représentations et notre imaginaire. Pour ces mêmes raisons, il est probable que les constructeurs automobile freinent plutôt qu'il n'accélèrent le passage à une production de masse rendue nécessaire pour répondre à l'urgence écologique et sociale.

Les auteurs de l'amendement souhaitent en conséquence connaître les actions que le gouvernement compte mener pour développer ces véhicules hybrides, entre voiture et vélo particulièrement utiles pour une époque aussi troublée que la nôtre par les changements climatiques, notamment.

(*) Des vélomobiles plutôt que des voitures électriques, Frédéric Héran économiste des transports et urbaniste à l’université de Lille, Aurélien Bigo chercheur sur la transition énergétique dans les transports, École polytechnique, Teh conversation, 2 décembre 2020.

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