Amendement N° 46 2ème rectif. (Retiré)

Mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 28 juillet 2022 par : MM. Duplomb, Jean-Marc Boyer, Daniel Laurent, Bonnus, Chasseing, Levi, Bacci, Étienne Blanc, Mme Imbert, M. Hingray, Mmes Pluchet, Chauvin, M. Daubresse, Mmes Joseph, Marie Mercier, MM. Belin, Longeot, Cuypers, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Henri Leroy, Somon.

Photo de Laurent Duplomb Photo de Jean-Marc Boyer Photo de Daniel Laurent Photo de Michel Bonnus Photo de Daniel Chasseing Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Jean Bacci Photo de Étienne Blanc Photo de Corinne Imbert Photo de Jean Hingray 
Photo de Kristina Pluchet Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Else Joseph Photo de Marie Mercier Photo de Bruno Belin Photo de Jean-François Longeot Photo de Pierre Cuypers Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Henri Leroy Photo de Laurent Somon 

Alinéa 12 à 18

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Le projet de loi prévoit d’augmenter les peines d’emprisonnement pour toute pratique commerciale trompeuse ou agressive, c’est-à-dire les « pratiques commerciales déloyales », et le délit de tromperie.

Or, il n’y a aucun lien, même indirect, entre l’aggravation de peines d’emprisonnement et la protection du pouvoir d’achat.

De plus, les pratiques commerciales déloyales sont déjà très sévèrement réprimées : outre la peine d’emprisonnement, les contrevenants encourent une amende pénale dont le montant peut être porté à 10 % du chiffre d’affaires annuel. Des peines complémentaires d’interdictions sont prévues pour les personnes physiques. Les personnes morales encourent aussi des peines spécifiques (interdictions, confiscation, etc.). L’inobservation d’une décision judiciaire ordonnant la cessation de la pratique déloyale est elle-même punie d’un emprisonnement de 2 ans et d’une amende de 300 000 euros.

Enfin, le Gouvernement vient de légiférer au sujet des pratiques commerciales déloyales : dans le cadre du projet de loi de ratification n° 474 déposé au Sénat le 9 février 2022, le Parlement n’a même pas encore examiné les dispositions de l’Ordonnance « Omnibus » n° 2021-1734 du 22 décembre 2021, précitée. Dans ce cadre, si le Gouvernement a introduit de nouvelles dispositions (les infractions de grande ampleur et l’amende civile : articles 5 et 8, 1° de l’Ordonnance) ou augmenté le montant des amendes administratives (art. 8, 2° ; 9, 6° et 9, 7° de l’Ordonnance) dans l’Ordonnance n° 2021-1734 du 22 décembre 2021, il n’a en revanche pas estimé nécessaire d’aggraver les peines d’emprisonnement pour les pratiques commerciales déloyales.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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