Amendement N° 24 rectifié (Rejeté)

Programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 39 75 75 )

Déposé le 2 novembre 2022 par : M. Bazin, Mme Eustache-Brinio, MM. Courtial, Laménie, Chatillon, Savary, Belin, Cambon, Daniel Laurent, Mme Borchio Fontimp, MM. Houpert, Charon, Jean-Baptiste Blanc, Favreau, Mme Marie Mercier, MM. Bouchet, Babary, Bouloux, Cadec, Perrin, Rietmann, Brisson, Mme Bellurot, MM. Sido, Sol, Frassa, Pointereau, Lefèvre, Mmes Gruny, Berthet, Gosselin, Belrhiti, MM. Saury, Darnaud, Mme Joseph.

Photo de Arnaud Bazin Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Édouard Courtial Photo de Marc Laménie Photo de Alain Chatillon Photo de René-Paul Savary Photo de Bruno Belin Photo de Christian Cambon Photo de Daniel Laurent Photo de Alexandra Borchio Fontimp Photo de Alain Houpert 
Photo de Pierre Charon Photo de Jean-Baptiste Blanc Photo de Gilbert Favreau Photo de Marie Mercier Photo de Gilbert Bouchet Photo de Serge Babary Photo de Yves Bouloux Photo de Alain Cadec Photo de Cédric Perrin Photo de Olivier Rietmann Photo de Max Brisson 
Photo de Nadine Bellurot Photo de Bruno Sido Photo de Jean Sol Photo de Christophe-André Frassa Photo de Rémy Pointereau Photo de Antoine Lefèvre Photo de Pascale Gruny Photo de Martine Berthet Photo de Béatrice Gosselin Photo de Catherine Belrhiti Photo de Hugues Saury 
Photo de Mathieu Darnaud Photo de Else Joseph 

Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Pour l’application du III, les dépenses réelles de fonctionnement sont retraitées des dépenses exposées :

1° Au titre du revenu de solidarité active, de l’allocation personnalisée d’autonomie et de la prestation de compensation du handicap, définies respectivement aux articles L. 262-24, L. 232-1 et L. 245-1 du code de l’action sociale et des familles ;

2° Au titre des dispositifs contractuels entre l’État et les collectivités précitées ;

3° Au titre des dépenses décidées par l’État en 2022.

Les modalités de retraitement de ces dépenses sont précisées par décret.

Exposé Sommaire :

Le projet de loi prévoit que les collectivités locales participent à l’effort de redressement des finances publiques via l’atteinte d’un objectif de réduction de leurs dépenses réelles de fonctionnement (DRF) à hauteur de -0, 5 % par an par rapport à l’inflation prévisionnelle.

Les Départements entendent prendre leur responsabilité et participer à l’effort de redressement des comptes publics de l’État. Encore faut-il que les objectifs fixés soient justes et atteignables.

Il s’agit notamment de ne retenir pour l’imposition de l’objectif de diminution des dépenses réelles de fonctionnement que des dépenses « pilotables », ce qui revient à retraiter trois catégories :

- Conformément aux discussions menées avec le Gouvernement en amont des débats parlementaires, le présent amendement prévoit de retraiter les allocations individuelles de solidarités (AIS) du périmètre retenu.

En l’état actuel du texte, les AIS versées par les Départements (revenu de solidarité active (RSA), allocation personnalisée d’autonomie (APA) et prestation de compensation du handicap (PCH)) seraient intégralement dans le champ de ces dépenses réelles de fonctionnement, alors qu’elles ne peuvent par définition être maîtrisées par les Départements, ni en termes de montant de l’allocation versée, ni en termes de nombre de bénéficiaires. Elles représentent pour autant environ 30 % du budget de fonctionnement des Départements.

De même, les dépenses contractualisées entre l’État et les Départements doivent être écartées, par pure cohérence. Il s’agit d’un effort partagé entre les deux parties qui, si elles sont contraintes, risquent de faire l’objet d’un désengagement. Or, ces contractualisations interviennent le plus souvent dans le champ du social (plan pauvreté par exemple).

- Enfin, un nombre important de dépenses – pour la plupart décidées unilatéralement par l’État avec peu ou pas de compensations – s’accumulent en 2022 (avenant 43, hausse du point d’indice, revalorisation des métiers du médico-social, primes de feu, revalorisation des minima sociaux, etc.), auxquelles il faut ajouter l’augmentation de certains postes de dépenses sous l’effet de la conjoncture économique.

À titre d’exemple, pour certaines collectivités départementales, l’augmentation de leurs dépenses réelles de fonctionnement, sous l’effet des décisions prises par l’État, pourrait atteindre 3 à 4 % en année pleine (2023), soit à elles seules l’objectif demandé dans ce projet de loi.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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