Amendement N° 40 (Rejeté)

Protéger les logements contre l'occupation illicite

Discuté en séance le 2 février 2023
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Favorable
( amendements identiques : 16 85 )

Déposé le 30 janvier 2023 par : MM. Benarroche, Breuiller, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon, Mme Mélanie Vogel.

Photo de Guy Benarroche Photo de Daniel Breuiller Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon Photo de Mélanie Vogel 

Alinéa 13

Supprimer cet alinéa.

Exposé Sommaire :

Cet amendement a pour objet de supprimer la réduction du délai laissé au préfet pour mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux, qui passerait ainsi de 24 heures au lieu de 48 heures.

Le délai de 24 heures constitue un délai trop bref pour bénéficier d’une voie de recours à l’encontre de la procédure extrajudiciaire. L’exécution de commandement de quitter les lieux emporte des conséquences graves pour les occupants et la réduction de ces délais ne fera que précipiter l’expulsion sans permettre l’examen d’un parcours d’accès au logement ni d’un diagnostic social des occupants.

L'Observatoire des squats n'a dénombré en 2021 que 170 cas de squats de domicile ayant nécessité l’intervention du préfet, dont la plupart ont été rapidement résolus, la réduction des délais d’expulsion est une manière d’instrumentaliser politiquement le sujet.

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