Amendement N° COM-140 2ème rectif. (Rejeté)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Immigration et intégration

Déposé le 15 mars 2023 par : MM. Tabarot, Bascher, Mme Laure Darcos, M. Meignen, Mme Belrhiti, MM. Charon, Courtial, Regnard, Mme Valérie Boyer, MM. Sido, Paccaud, Mme Puissat, M. Savin, Mmes Lassarade, Deseyne, Pluchet, MM. Klinger, Allizard, Mmes Dumont, Demas, Goy-Chavent, MM. Somon, Bouchet, Meurant, Mme Bourrat.

Photo de Philippe Tabarot Photo de Jérôme Bascher Photo de Laure Darcos Photo de Thierry Meignen Photo de Catherine Belrhiti Photo de Pierre Charon Photo de Édouard Courtial Photo de Damien Regnard Photo de Valérie Boyer Photo de Bruno Sido Photo de Olivier Paccaud Photo de Frédérique Puissat 
Photo de Michel Savin Photo de Florence Lassarade Photo de Chantal Deseyne Photo de Kristina Pluchet Photo de Christian Klinger Photo de Pascal Allizard Photo de Françoise Dumont Photo de Patricia Demas Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Laurent Somon Photo de Gilbert Bouchet Photo de Sébastien Meurant Photo de Toine Bourrat 

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« 5° Le second alinéa de l’article L. 222-6 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Une caution de 200 euros est instaurée pour les demandeurs d’asile déboutés qui font appel. Cette caution est remboursée en cas de décision favorable. Cette caution sera remboursée en cas de décision favorable. »

Exposé Sommaire :

La cour des comptes a chiffré en 2015 le coût moyen d’un débouté qui repartait à 5528 euros et celui d’un demandeur d’asile à 13724 euros.

L’objet du présent amendement est d’instaurer une caution de 200 euros pour les demandeurs d’asile déboutés qui font appel, remboursée en cas de décision favorable.

Plus de 80% des recours étant rejetés, la diminution probable du nombre de demandeurs, soit directement, soit via les associations qui financeraient cette caution, générerait plus de 60 millions d’euros. Sans compter l’incidence de la réduction du délai pour les véritables demandes d’asile et des places libérées dans les centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA), les centres de rétention administrative (CRA) et les hébergements d’urgence où les déboutés séjournent faute de places disponibles alors qu’elles sont réservées aux demandeurs en attente, aux primo-arrivants et aux SDF.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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