Amendement N° 47 2ème rectif. (Retiré)

Discuté en séance le 14 mai 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 14 mai 2024 par : M. Reichardt, Mme Muller-Bronn, MM. Burgoa, Rapin, Mmes Lassarade, Dumont, MM. Daubresse, Belin, Paccaud, Lefèvre, Houpert, Kern, Mme Micouleau, MM. Panunzi, Laménie, Mme Aeschlimann, MM. Naturel, Khalifé, Mme Marie Mercier, M. Mizzon, Mme Schalck, M. Genet, Mme Imbert, M. Klinger, Mme Drexler.

Photo de André Reichardt Photo de Laurence Muller-Bronn Photo de Laurent Burgoa Photo de Jean-François Rapin Photo de Florence Lassarade Photo de Françoise Dumont Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Bruno Belin Photo de Olivier Paccaud Photo de Antoine Lefèvre Photo de Alain Houpert Photo de Claude Kern 
Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Marc Laménie Photo de Marie-Do AESCHLIMANN Photo de Georges NATUREL Photo de Khalifé KHALIFÉ Photo de Marie Mercier Photo de Jean-Marie Mizzon Photo de Elsa Schalck Photo de Fabien Genet Photo de Corinne Imbert Photo de Christian Klinger Photo de Sabine Drexler 

Texte de loi N° 20232024-585

Article 4

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement a pour objectif d’attirer l’attention sur les conséquences d’un assouplissement des communications d’informations à des autorités étrangères de contrôle et de régulation, à deux égards.

En premier lieu, l’objectif de la loi semble essentiellement dirigé vers l’attractivité des entreprises françaises et de la bourse de Paris. Or, l’exposé des motifs de cet article affirme qu’il trouve son origine dans le fait que « plusieurs autorités de supervision étrangères ont refusé l’agrément demandé par des sociétés de gestion française pour opérer sur leurs marchés et collecter l’épargne d’investisseur locaux ». Il semble donc que ces dispositions comportent le risque d’effets de bord, « contre-attractifs », en ce qui concerne l’assouplissement des conditions de développement et d’investissement, non « à l’international » mais, au cas présent, « à l’étranger ».

En second lieu et en tout état de cause, l’exposé des motifs concernant cet article promet que « Cette mesure est bien sans impact sur l’article 1erde la loi de blocage qui proscrit la communication d’information "de nature à porter atteinte à la souveraineté, à la sécurité, aux intérêts économiques essentiels de la France ou à l’ordre public" et qui restera bien applicable aux sociétés de gestion comme à toute personne physique ou morale résidant ou établie en France ». Les autorités françaises travaillent en coopération avec le Service de l’information stratégique et de la sécurité économique (SISSE) sur ce point.

Il paraît donc important d’insister sur l’importance du filtrage et des moyens dont doivent disposer ces autorités, car l’extension considérable des demandes et des échanges que la loi propose ne semble pas prévoir les moyens nécessaires à leur traitement par nos autorités. C’est un point de vigilance que l’absence d’avis du Conseil d’État (quant aux dispositions) et l’absence d’étude d’impact (quant aux moyens) ne permettent pas de résoudre, mais qu’il est nécessaire de sécuriser.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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