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Interventions en commissions de Claude Jeannerot


1270 interventions trouvées.

L'amendement n° 276 propose de supprimer les réductions de cotisations patronales en l'absence d'accord sur l'égalité professionnelle ainsi que la possibilité de porter à trois ans la périodicité de cette négociation. Avis défavorable dans la mesure où il existe déjà une pénalité. Même avis pour l'amendement n° 191 rectifié qui en est très proc...

L'amendement n° 284, qui prévoit une majoration des cotisations sociales dues par l'employeur lorsqu'il emploie au moins 25 % de salariés à temps partiel, reprend une initiative de notre collègue Catherine Génisson. Dans la mesure où le projet de loi apporte déjà des réponses aux questions qu'il soulève, je vous propose d'émettre un avis défavo...

Identique aux amendements n° 276 et 191 rectifié, l'amendent n° 274 appelle un avis défavorable.

Je recommande un avis défavorable à l'amendement n° 285 qui propose, à l'occasion du présent texte, de revenir sur la disposition de la loi Aubry II aux termes de laquelle le refus par le salarié de la modification de son contrat en application d'un accord de réduction de la durée du travail constitue un licenciement pour motif personnel.

L'amendement n° 277 appelle un avis défavorable dans la mesure où il propose une modification du champ et du montant de la pénalité pour les entreprises non couvertes par un accord relatif à l'égalité salariale et professionnelle qui sort du cadre de l'Ani.

Je vous propose le même avis pour l'amendement n° 275 qui modifie la hiérarchie des normes entre la loi et les accords collectifs. Le présent projet de loi ne constitue pas le cadre approprié pour une telle remise en cause des principes fondamentaux de la négociation collective.

Quant à l'amendement n° 288, il prévoit de majorer les cotisations sociales des entreprises dont au moins le tiers de l'effectif est employé à temps partiel. Avis défavorable à cette proposition qui excède la cadre de l'accord.

L'amendement n° 286 prévoyant l'engagement de la négociation de branche sur le temps partiel dans les trois mois suivant l'entrée en vigueur de la loi est déjà satisfait par l'alinéa 35 de l'article 8. Je propose donc d'en demander le retrait et d'émettre à défaut un avis défavorable.

En proposant une négociation sur la réduction du nombre de contrats à temps partiel, l'amendement n° 291 change l'objet des négociations dans les branches telles que prévues par l'Ani.

L'amendement n° 278 relatif aux négociations sur la résorption du travail à temps partiel est satisfait par l'article 9 du projet de loi.

L'amendement n° 279 rectifié, qui prévoit une négociation sur le temps partiel à la demande du comité d'entreprise ou du CHSCT, pose un problème d'incohérence juridique dans la mesure où les négociations sur ce sujet auront lieu au niveau de la branche et non de chaque entreprise.

Je vous recommande d'émettre un avis défavorable à l'amendement n° 287 qui propose que la négociation sur le temps partiel traite de la question des inégalités salariales. Outre qu'il est déjà satisfait, cet amendement va en effet au-delà de l'Ani.

Je vous propose d'émettre un avis défavorable à l'amendement n° 289 tendant à supprimer du code du travail certains thèmes de la négociation sur le temps partiel.

Je considère comme étant un amendement d'appel, l'amendement n° 526 visant à porter à quatre jours au minimum le délai de prévenance en cas de modification des horaires de travail d'un salarié à temps partiel. Ce faisant, il propose d'aligner l'ensemble des branches sur celle de l'aide à domicile qui a adopté un accord en ce sens.

L'amendement n° 280 concerne la portée de la négociation sur le temps partiel et son impact sur les droits des salariés.

L'amendement n° 290 propose de qualifier de délit d'entrave le fait de refuser une négociation sur le temps partiel dans les branches où il concerne plus d'un tiers des effectifs. L'extension du délit d'entrave ne se justifie pas, d'autant que la négociation a lieu au niveau de la branche et non de l'entreprise et que d'autres solutions existen...

L'amendement n° 514 vise à exonérer de l'obligation de négociation les branches ayant déjà passé des accords fixant la durée minimale du travail à temps partiel. Il est trop restrictif par rapport au champ de la négociation nouvelle prévue à cet article.

Certes mais le champ de la négociation prévu par l'accord est plus large. Il porte aussi sur l'organisation du temps de travail.

L'amendement n° 589 vise à exclure toute possibilité d'annualisation du temps de travail par accord d'entreprise ou de branche. En ce qu'il est en dehors du champ de l'Ani, il appelle un avis défavorable.

L'amendement n° 292 supprime la possibilité pour un accord de branche de décider qu'un salarié à temps partiel pourra se voir proposer un emploi à temps plein n'entrant pas dans la même catégorie que son activité précédente. Avis défavorable.