Les amendements de Didier Guillaume pour ce dossier
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La solidarité est très facile à mettre en place ! Prenons un exemple : les parents d’élèves de l’Ariège, un département pauvre, payent les transports scolaires au prix fort, quand ceux qui se trouvent à un kilomètre de l’autre côté de la limite, en Haute-Garonne, ne les payent pas car ils sont gratuits !
M. Didier Guillaume. La république est une et indivisible ! Elle n’est pas divisée entre les riches, qui s’offrent ce qu’ils désirent, et les pauvres, qui se débrouillent !
C’est pourquoi nous devons inventer de nouvelles solidarités, avec une nouvelle fiscalité locale. Nous devons engager ce travail !
En écoutant ce qui se dit dans toutes les instances, en étant le plus objectif et le plus calme possible, il me semble que, sur ces sujets, il y a mieux à faire que de pleurnicher et de critiquer continuellement.
Quand la droite était au Gouvernement, j’étais membre du bureau de l’assemblée des départements de France et nous passions notre temps à attaquer le Gouvernement, quand vous, cher collègue Savary, passiez le vôtre à le défendre ! Aujourd’hui, nous sommes à front renversé. C’est une chose de débattre à front renversé et d’être un nouveau conver...
Non ! Aujourd’hui, mes chers collègues, en tant que membre d’une assemblée responsable, en tant que sénateurs responsables, nous devons faire mouvement et avancer. Si cette réforme territoriale devait être votée sans l’apport du Sénat, cela pourrait fournir une réponse à ceux qui s’interrogent sur l’utilité de notre assemblée.
Je souhaite que la réforme des collectivités territoriales soit guidée non pas par l’Assemblée nationale, mais par le Sénat. Si aucun texte ne sortait de nos délibérations d’ici à demain, à après-demain ou dans les jours suivants, cela constituerait un échec collectif vis-à-vis de cette réforme et une remise en cause profonde de la légitimité d...
Nous devons nous battre au nom des enjeux du territoire et nous devons être à la hauteur des enjeux de la France.