cosignée par Catherine Tasca, Dominique Voynet, Josette Durrieu, Maryse Bergé-Lavigne, Monique Cerisier-ben Guiga, Nicole Bricq, André Rouvière, André Vantomme, Bernard Angels, Claude Haut, Daniel Percheron, Didier Boulaud, François Marc, Gérard Miquel, Gérard Roujas, Jean-Claude Frécon, Jean-Louis Carrère, Jean-Noël Guérini, Jean-Pierre Demerliat, Jean-Pierre Masseret, Jean-Pierre Plancade, Louis Le Pensec, Louis Mermaz, Marc Massion, Michel Charasse, Michel Moreigne, Michel Sergent, Philippe Madrelle & Pierre Mauroy
Mesdames, Messieurs, Le 3 octobre 2006, le conseil d'administration d'European Aeronautic Defence and Space company (EADS), maison mère d'Airbus, a annoncé un nouveau retard d'un an des livraisons de l'A 380. À cette occasion, a été présenté le plan dit « power 8 », dont l'objet principal serait de réaliser des économies pour faire face aux conséquences de retards de livraison.
Le 13 juin 2006, un premier retard de production de l'A 380 de près d'un an avait déjà été annoncé par la direction du Groupe.
Le titre de la société EADS s'effondrait dès le lendemain de 26 %. Cette première annonce était alors assortie de révélations sur la vente massive, quelques jours auparavant, par Noël Forgeard (à l'époque co-président exécutif), de titres de la société EADS, acquis au moyen d'un plan de souscription d'actions.
Ces retards répétés dans la production et la livraison d'un avion, présenté à juste titre comme une réussite technologique de l'industrie...
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