cosignée par Annie Jarraud-Vergnolle, Catherine Tasca, Claire-Lise Campion, Gisèle Printz, Jacqueline Alquier, Michèle André, Monique Cerisier-ben Guiga, Nicole Bricq, Patricia Schillinger, André Rouvière, Bernard Piras, Charles Gautier, Claude Saunier, François Marc, Jean-François Picheral, Jean-Marc Pastor, Jean-Pierre Sueur, Louis Le Pensec, Michel Dreyfus-Schmidt, Michel Teston, Roland Courteau, Simon Sutour & Yannick Bodin
Mesdames, Messieurs, Les prises d'otages constituent une menace grandissante.
Dans les années 1970 et 1980, elles avaient essentiellement un but politique et étaient, la plupart du temps, en relation avec un conflit national ou un mouvement révolutionnaire armé. Depuis la fin des années 1980, la déstabilisation d'un grand nombre de pays s'est accompagnée du développement des organisations criminelles et de la multiplication des crises ou des guerres internes à des États affaiblis.
Au total, ces évolutions ont eu un impact considérable sur l'évolution du nombre et des caractéristiques des prises d'otages : elles représentent désormais plus de 15 % des actes du terrorisme international et les motivations des preneurs d'otages se rattachent de plus en plus au crime organisé. Ainsi, dans certains pays s'est développé un véritable commerce des otages occidentaux : les membres des organisations non gouvernementales et les salariés des grandes entreprises en sont les...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.