cosignée par Alima Boumediene-Thiery, Dominique Voynet, Françoise Cartron, Gisèle Printz, Marie-Christine Blandin, Maryvonne Blondin, Michèle André, Nicole Bricq, Patricia Schillinger, Bernard Angels, Bernard Frimat, Bertrand Auban, Claude Haut, Claude Jeannerot, Daniel Raoul, Didier Guillaume, Edmond Hervé, François Patriat, Gérard Miquel, Jean Desessard, Jean-Claude Frécon, Jean-Jacques Lozach, Jean-Luc Fichet, Jean-Marc Pastor, Jean-Marc Todeschini, Jean-Pierre Demerliat, Jean-Pierre Godefroy, Jean-Pierre Masseret, Jean-Pierre Sueur, Marc Massion, Michel Boutant, Michel Sergent, Pierre-Yves Collombat, Richard Yung, Robert Navarro, Roland Courteau, Ronan Kerdraon, Serge Lagauche, Serge Larcher, Thierry Repentin, Yannick Bodin, Yves Daudigny & Yves Krattinger
Mesdames, Messieurs, 1. - Objet Institué en 1948 en France, l'impôt sur les sociétés (IS) a vocation à déterminer la principale contribution des entreprises aux charges de la République.
Calculé en fonction des bénéfices réalisés chaque année, son taux, longtemps établi à 50 %, est, depuis le 1er janvier 1993, fixé à 33, 33 %. Cette diminution participait, à l'époque, d'une démarche partagée d'harmonisation de l'IS dans l'espace communautaire.
Au cours des années passées, de nombreux pays européens ont procédé à des baisses du taux nominal d'IS, dans le but de renforcer leur attractivité fiscale.
Fin 2010, la moyenne du taux d'imposition légal maximum des pays de l'UE s'établissait ainsi, selon les statistiques européennes disponibles, à 23, 2 %1(). Pour autant, ce taux moyen maximum n'a qu'une valeur indicative limitée car, d'un pays à l'autre, d'énormes différences sont constatées, tant en ce qui concerne l'assiette de l'impôt que les multiples...
1 commentaire :
Le 19/05/2014 à 10:38, L.D. a dit :
Bonjour,
Je réalise actuellement un étude sur le mécénat dans le cadre du spectacle vivant. Je m'étonne de ce que la possible éligibilité ainsi offerte à des SAS nationales n'est pas été étendue à d'autres sociétés à actionnariat exclusivement public. Bien évidemment, je songe ici aux sociétés publiques locales (SPL). L'amendement aurait pu tout à fait rendre facultative l'actionnariat étatique sans, me semble-t-il, modifier foncièrement l'esprit du texte. Je vous saurais donc gré de bien vouloir m'éclairer sur les motifs de ce choix.
Cordialement,
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