cosignée par Anne Chain-Larché, Anne-Marie Bertrand, Brigitte Lherbier, Brigitte Micouleau, Catherine Deroche, Catherine Dumas, Chantal Deseyne, Christine Bonfanti-Dossat, Christine Lavarde, Claudine Thomas, Corinne Imbert, Dominique Estrosi Sassone, Élisabeth Lamure, Fabienne Keller, Frédérique Puissat, Laure Darcos, Martine Berthet, Pascale Bories, Pascale Gruny, Patricia Morhet-Richaud, Sophie Joissains, Sophie Primas, Vivette Lopez, Viviane Malet, Alain Chatillon, Alain Milon, Alain Schmitz, Antoine Lefèvre, Bernard Bonne, Bernard Fournier, Bruno Retailleau, Bruno Sido, Charles Revet, Christophe Priou, Cyril Pellevat, Damien Regnard, Daniel Laurent, François Bonhomme, François Calvet, François Grosdidier, François Pillet, Gérard Longuet, Hugues Saury, Jean Sol, Jean-François Mayet, Jean-François Rapin, Jean-Marie Morisset, Jean-Pierre Grand, Jean-Raymond Hugonet, Jérôme Bascher, Louis-Jean de Nicolay, Marc Laménie, Marc-Philippe Daubresse, Max Brisson, Michel Raison, Michel Savin, Philippe Mouiller, Pierre Charon, Pierre Cuypers, Rémy Pointereau, Robert del Picchia, Roger Karoutchi & Stéphane Piednoir
Mesdames, Messieurs, Le drame de la rue d'Aubagne à Marseille, avec l'effondrement de plusieurs immeubles en plein centre de la ville, le 5 novembre 2018, est lourd de conséquences humaines et matérielles.
Ce drame a mis en lumière, sur le plan national, 450 000 habitats indignes ou insalubres recensés.
À Marseille, l'habitat indigne et l'insalubrité concernent encore 40 000 logements et les mesures prises ces dernières années mettent en évidence le besoin de faire plus, plus vite, plus efficacement afin que jamais plus une telle catastrophe ne se reproduise.
À la lumière des évènements récents, des améliorations des dispositifs en vigueur s'imposent, d'autres doivent être adaptés à l'évolution des situations.
C'est à cette adaptation que tend la présente proposition de loi qui, à cette fin, envisage trois axes d'action.
Le premier axe, objet du chapitre Ier, consiste à renforcer les capacités de contrôle et d'intervention des collectivités territoriales et...
9 commentaires :
Le 12/10/2018 à 10:19, oudin (universitaire spécialiste de la médiation et praticien de la médiation) a dit :
On ne clarifie pas la distinction entre médiation et conciliation en changeant dans quelques articles un mot par un autre! Pour remplir cet objectif, il convient d'avoir une reflexion beaucoup plus profonde car les incidences sont très importantes. Le conciliateur n'a pas le même statut et la même formation que le médiateur, il ne procède pas non plus de la même façon. Réserver le mode amiable initié par le juge au seul conciliateur marquerait une réelle régression et iirait à l'encontre de la volonté du législateur de développer la résolution amiable.
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Le 12/10/2018 à 11:32, Jacques Salzer a dit :
L’intention de clarification est louable et positive. Sans entrer dans les détails (mais restant à votre disposition ) il est utile de se mettre d’accord et préciser publiquement les méthodes (conciliation et médiation: leurs similarités, leurs différences, leur utilité et leurs usages respectifs (comme évoqué dans le précédent commentaire. Après, on pourra décider de leur utilisation dans le cadre judiciaire ou non judiciaire. Après il sera possible de parler du choix conscient pour le juge comme pour l’usager. Enfn, il pourrait être aussi envisagé un nouveau statut avec formation solide aux deux méthodes, avec double compétence CONCILIATEUR-MÉDIATEUR, choisi et choisissant au cas par cas d’iutiluser l’une ou l’autre des méthodes, ou allant de l’une à l’autre en fonction des besoins.
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Le 14/10/2018 à 08:57, Myriam BACQUÉ (Médiatrice) a dit :
Il est surtout indispensable pour clarifier la distinction entre médiation et conciliation, de prévoir une loi-cadre sur les modes amiables de règlement des différends et d'instaurer un statut professionnel des médiateurs comme l'appel de ses voeux le collectif national MÉDIATION 21 dans la lettre d'orientation de septembre 2018 adressée aux sénateurs. Ces recommandations sont le fruit des Etats Généraux de la Médiation qui ont eu lieu dans les murs de l'Assemblée nationale, le 15 juin 2018 et ont recueilli plus de 1 500 contributions.
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Le 26/11/2018 à 15:55, CLOCHARD Jean-Michel a dit :
A la lecture de l'Amendement N° I-91 rectifié au texte N°20182019-146, je vois une réponse POSITIVE à ma demande.J'espére que le sort "indéfini" se transformera en "Acceptation définitive" pour le bien de tous parents ou entrepreneurs au moment de la transmission au moment de la retraite d'un patrimoine gagné tout au long d'une vie laborieuse comme le font beaucoup de Français de base vivant souvent misérablement pour honorer les dettes causées par par la création d'un capital qui profite plus à l'État qu'au créateur !
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Le 03/12/2018 à 19:12, chauvin a dit :
Bonjour,
Taxe de séjour
Rappel: l'expérience en province prouve que des hébergeurs ne se soumettent pas à la réglementation (par manque d'information mais aussi manque de cohérence des CDC qui ne poursuivent pas les contrevenants). A titre d'exemple, des établissements ne s’inscrivent pas auprès de leur mairie -comme il se doit lorsqu'il ne s'agit pas de la résidence principale- et ne déclarent pas la taxe de séjour. La conséquence est une frustration croissante de ceux qui versent celle-ci. Exemple dans le Ruffecois (Charente) que connaît bien Madame Bonnefoy, certaines mairies sont à peine informées des dispositions à prendre et des établissements exercent ainsi en toute illégalité. Attention à ce que le manque d'égalité devant cette taxe n'incite pas l'ensemble des hébergeurs à ne plus payer en signe de protestation face au laisser aller des pouvoirs publics. D'autant que les hébergeurs ne comprennent pas toujours à quoi sert la taxe de séjour sur leur territoire.
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Le 24/01/2019 à 22:34, PER (Commerce de centre ville) a dit :
Les commerçants attendent ce moment depuis longtemps. C’est une chance unique de revitalisation des centres-villes face à des années de complaisance à l’égard des grandes surfaces de périphérie. C’est un nouvel outil de justice.
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Le 06/03/2019 à 16:29, VELLUTINI a dit :
A la condition que les maires soient dans l'obligation de donner les mêmes moyens de protection et de défense que ceux accordés aux policiers et gendarmes nationaux dans de telles opérations.
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Le 06/03/2019 à 16:33, VELLUTINI a dit :
Toujours plus de prérogatives pour les policiers municipaux qui de fait faute de moyens adaptés et obligatoires se retrouvent particulièrement vulnérables et exposés à des risques majeurs par leurs employeurs publics, mais aucune avancée sociale ne semble être à l'ordre du jour alors que les Policiers Nationaux et Gendarmes viennent d'être gratifiés de 100 euros mensuels d'augmentation de leur traitement pour les uns et de leur solde pour les autres.
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Le 09/08/2019 à 08:07, VELLUTINI a dit :
Certes, mais l'honorable parlementaire semble ignorer que depuis le projet de Loi n°167 de Monsieur Marc BECAM en 1982, les différences de traitements relevées, il y a donc 35 ans sur le plan social entre un gardien de la Paix de la Police Nationale et un Gardien de Police Municipale sont toujours d'actualité, alors qu'il peut être affirmé que leurs missions se sont sans aucun doute sur le terrain considérablement rapprochées.
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