Interventions sur "logement"

134 interventions trouvées.

Photo de Jean-Jacques MirassouJean-Jacques Mirassou :

Dans la même logique, cet amendement vise à rendre applicables aux logements meublés la quasi-totalité des articles du premier chapitre de la loi de 1989, dont on voit mal pourquoi ils ne le sont pas. Je pense notamment aux articles 3-2 ou 7, qui concernent respectivement l’information sur les modalités de réception de la télévision et les obligations du locataire. Le présent amendement prévoit également d’étendre aux meublés l’application de la liste des documents qui ...

Photo de Alain RichardAlain Richard :

Je voudrais réagir à un terme que vous avez employé, monsieur le secrétaire d'État. Souvenez-vous que l’objet de ce projet de loi est précisément la consommation, dont vous avez d’ailleurs la charge. Si vous parcourez les dispositions protectrices du locataire que cet amendement vise à transposer, vous constaterez qu’il est parfaitement raisonnable de les appliquer aux locataires de logements meublés. Quelle brutalité y a-t-il à transposer un texte législatif ? De fait, il existe des dispositions semblables pour tous les autres contrats relevant du droit de la consommation. Vous avez souligné, à juste titre, que certaines clientèles du logement meublé présentaient des spécificités. Toutefois, dans la mesure où leur fragilité constitue l’une de ces spécificités, je ne vous trouve pas...

Photo de Nicole BonnefoyNicole Bonnefoy, rapporteure pour avis :

Aux termes du texte transmis par l’Assemblée nationale, le contrat de location devait indiquer « les modalités d’établissement et les finalités de l’état des lieux », le contenu de ces informations devant être « précisé par arrêté du ministre chargé du logement », ainsi que « les modalités de majoration du solde du dépôt de garantie ». Outre l’imprécision de cette rédaction et le renvoi à un simple arrêté ministériel élaboré sans concertation, il ne s’agit que d’une simple reprise, sans réelle portée normative, de certaines dispositions de la loi de 1989. Ce texte comporte d’autres mesures protectrices du locataire qui pourraient être rappelées par le ...

Photo de Yannick VaugrenardYannick Vaugrenard :

...en tenant compte des difficultés croissantes qu’ont les locataires à obtenir un état des lieux lorsqu’ils emménagent. En effet, trop de propriétaires « indélicats » ne font pas l’état des lieux d’entrée ou le font dans des termes très vagues de sorte qu’à la sortie ils n’ont aucun mal, en appliquant une grille d’état des lieux beaucoup plus détaillée qu’à l’entrée, à trouver des dommages dans le logement. En conséquence, les locataires sont privés de leur caution à la sortie alors que leur seul tort est d’avoir été laxistes à l’entrée ou, tout simplement, d’avoir cru dans la bonne foi du propriétaire. Le caractère obligatoire de l’état des lieux ne semble pas dissuader certains bailleurs puisque, chaque année, ils sont plus nombreux à user de ce genre de subterfuge – étape qu’il passe sur la bas...

Photo de Gérard Le CamGérard Le Cam :

...onne congé au locataire est de six mois, tandis que le délai pour le locataire est de trois mois. Plusieurs cas de réduction de trois à un mois du délai de préavis du locataire sont prévus pour tenir compte de situations particulières. Le présent texte prévoit l’institution de délais raccourcis dans un nouveau cas, celui des zones caractérisées par un déséquilibre entre l’offre et la demande de logements locatifs et définies par arrêté du ministre chargé du logement, de manière à fluidifier quelque peu le marché en accélérant la mobilité entre logements. Ce délai avait été initialement porté à deux mois, mais un amendement de Mme la rapporteure pour avis, Nicole Bonnefoy, l’a ramené avec raison à un mois. Pour autant, nous souhaitons raccourcir ces délais pour l’ensemble des locataires. La déf...

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

Cet amendement vise également à éviter que les locataires n’aient à payer deux loyers, situation de plus en plus fréquente, notamment dans les zones où les logements locatifs sociaux manquent – ce qui signifie en fait pratiquement partout – et où les ménages se voient contraints de louer un logement privé en attendant de se voir attribuer un de ces logements. La réduction du délai de préavis de trois à deux mois semble raisonnable dans ces conditions.

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

Par cet amendement, nous souhaitons redonner à Action logement, l'ancien « 1 % logement », la place et le financement qui lui permettraient de se recentrer sur le cœur de sa mission. En effet, depuis sa création légale en 1953, le dispositif du 1 % logement a été sans cesse malmené. Ainsi, en 1992, le taux de contribution des entreprises a été abaissé de 1 % à 0, 45 % de la masse salariale, puis la loi de finances de 2006 a relevé de dix salariés à vingt sa...

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

... à 1 % de la masse salariale la contribution des employeurs à l'effort de construction. Je n'y suis pas favorable, car il ne me paraît pas souhaitable de majorer cette contribution sans avoir engagé une concertation préalable avec les partenaires sociaux. Un véritable débat sur le sujet me semble nécessaire, mais il trouverait plutôt sa place lors de l'examen d'un texte consacré spécifiquement au logement. Par ailleurs, la vraie question porte aujourd'hui sur l'utilisation des ressources d'Action logement. Comme l'indiquait notre collègue Nicole Bricq dans son rapport d'information sur les prélèvements obligatoires, le Gouvernement a mis en place un dispositif par le biais duquel « l'État dépense l'argent des autres ». Sur la période 2009-2011, ce sont ainsi 3, 9 milliards d'euros qui ont été pr...

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

M. le rapporteur a raison de dire qu'il faudrait commencer par cesser de ponctionner les ressources tirées de la contribution des employeurs et faire en sorte que celles-ci soient effectivement utilisées pour construire des logements, conformément à la vocation du dispositif. Ce serait en effet une première étape. Monsieur le secrétaire d'État, vous nous objectez que le présent projet de loi a trait à la consommation, mais comment consommer quand on n'a pas de logement ? Il existe une véritable pénurie en la matière, parce que le Gouvernement a privé la construction de logements de moyens qui lui étaient initialement affect...

Photo de Gérard CornuGérard Cornu :

Ramener à deux mois la durée de préavis de congé dans les zones dites tendues, comme le prévoyait initialement le projet de loi, faciliterait le changement de logement du locataire tout en permettant au bailleur d’organiser la nouvelle location, y compris si d’éventuels travaux doivent être planifiés. À ce propos, je me permets de rappeler que la majorité de notre assemblée voudrait inciter les propriétaires à ne plus réaliser ces travaux eux-mêmes mais à les confier à des professionnels… Réduire ce préavis à un mois serait, en revanche, trop pénalisant pour l...

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

Au travers de cet amendement, nous reprenons sous un autre angle une discussion entamée lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2012, qui prévoyait la création d'une taxe sur les micro-logements. Pour justifier notre opposition à l'instauration d'une telle taxe, nous avions argué que celle-ci ne réglerait en rien le problème du logement indigne et n'engagerait aucunement un processus d'encadrement des loyers, que nous estimons absolument nécessaire du fait de la spéculation financière liée à la pierre, essentiellement dans les zones où la situation du logement est tendue. Dans le même...

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

Le présent amendement, qui vise à ce qu'un rapport soit remis au Parlement sur l'opportunité de réviser le décret de 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent, est intéressant. Ce décret énumère les équipements et les éléments de confort que doit comporter un logement. Il dispose en outre qu'un logement ayant une surface habitable de moins de neuf mètres carrés ne constitue pas un logement décent. Il me semble utile de faire le bilan de l'application de ce décret, en vue de le modifier. L'avis de la commission est très favorable.

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

Certes, de tels logements sont utiles à l'heure actuelle, mais c'est faute d'autres solutions. On ne peut tout de même pas considérer qu'il est normal de devoir vivre dans un logement de neuf mètres carrés !

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

...our améliorer l’effectivité des droits des consommateurs ; enfin, des dispositions fortes relatives au crédit à la consommation, que nous examinerons prochainement. S’agissant des dépenses contraintes, j’ai identifié trois postes de dépenses essentiels pour le pouvoir d’achat des Français, qui mériteraient par conséquent de faire l’objet d’une approche plus volontariste. Le premier poste est le logement. La commission a adopté un amendement visant à freiner la hausse des loyers à la relocation. En effet, cette hausse rend illusoire, notamment dans les « zones tendues », le droit au logement pourtant consacré par la loi. Alertés par les associations de consommateurs sur les « honoraires exorbitants » réclamés par certaines agences, nous avons adopté un amendement tendant à plafonner les frais d’a...

Photo de Marie-Noëlle LienemannMarie-Noëlle Lienemann :

Un logement indécent n'est pas un logement inhabitable : un logement inhabitable, c'est un logement insalubre. Toutefois, le locataire d'un logement indécent peut ester en justice pour obtenir une réduction de son loyer, qui doit obligatoirement faire l'objet d'une décote. Le seuil de neuf mètres carrés retenu à l'époque marquait une première étape. En effet, c'était la première fois que la notion de « log...

Photo de Charles RevetCharles Revet :

Le projet de loi a pour objet exclusif de protéger les consommateurs et, de ce fait, ne peut apporter de réponses qu’aux questions liées à leur logement. Or la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970, dite « loi Hoguet », concerne également l’intermédiation portant sur des locaux commerciaux et sur la transmission d’entreprises, de même qu’elle appréhende la gestion de biens en tout ou partie à usage professionnel ou commercial. Il convient donc de restreindre l’application des nouvelles dispositions aux seuls mandants personnes physiques qui n’agissent p...

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

...e sujet, je rappellerai ici l’effet de « double peine » que subissent les personnes aux revenus les plus modestes et qu’a souligné Martin Hirsch dans un article récent du Monde. Ainsi, en matière de téléphonie, ne pouvant assumer financièrement un forfait, ces personnes ont le plus souvent recours aux cartes prépayées, dont la tarification à la minute est plus chère. De même, en matière de logement, elles ne peuvent occuper que des petites surfaces, dont les loyers sont beaucoup plus chers au mètre carré. Malheureusement, ce schéma se reproduit dans de nombreux autres postes de dépenses contraintes. Finalement, pour reprendre les propos de Martin Hirsch, c’est « comme si les personnes les plus modestes payaient une TVA supplémentaire ». C’est pourquoi, afin que les consommateurs jouissent ...

Photo de Robert TropeanoRobert Tropeano :

... gaz et d’électricité. Cette mesure est d’autant plus importante après la décision récente du Conseil d’État suspendant le gel des tarifs réglementés de gaz, qui menace très directement les budgets d’un grand nombre de foyers déjà en difficulté. M. le rapporteur a insisté, en commission de l’économie, sur trois postes de dépenses qui devaient faire l’objet de mesures encore plus ambitieuses : le logement, l’énergie et la téléphonie mobile. Concernant le logement, comme je l’ai déjà dit, l’essentiel a été fait en commission. Avec certains membres de mon groupe, nous déposerons simplement des amendements visant à apporter de petites améliorations ou des compléments au texte de la commission. Pour l’électricité et le gaz, il nous semble que la commission a déjà adopté des mesures essentielles. En...

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

...s à domicile. Dans sa rédaction issue des travaux de l'Assemblée nationale, il comportait des avancées, mais aussi des difficultés, auxquelles la commission de l'économie du Sénat a heureusement remédié. Parmi ces avancées, il convient de saluer le renforcement des droits des locataires en matière d'état des lieux, la réduction du délai pour la restitution du dépôt de garantie et l'extension aux logements meublés de certaines dispositions de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs. L'article apporte également des réponses à la question de la caution solidaire en cas de colocation, ainsi qu'à un problème soulevé par l'association UFC-Que Choisir, qui estime que près des deux tiers des agences exigent au moins un document ne pouvant être demandé pour la constitution d'un...