Interventions sur "médecin"

91 interventions trouvées.

Photo de Philippe MouillerPhilippe Mouiller :

La prise en charge hors des murs hospitaliers est une demande des patients. Dans le cadre d’une chimiothérapie, une hospitalisation à domicile (HAD) est parfois possible. Elle se fait alors sur proposition du médecin oncologue, avec l’accord du patient. Toutefois, les structures d’hospitalisation à domicile n’ont souvent pas en leur sein les capacités d’assurer la prise en charge en cancérologie. La montée en compétences des équipes paramédicales concernées est une nécessité. Celle-ci passe par des partenariats entre les établissements prescripteurs et les structures d’HAD. Il s’agit de permettre aux hôpitau...

Photo de Silvana SILVANISilvana SILVANI :

...as depuis 1946 ; l’année 2020 avait aussi été marquée par un taux de natalité très faible. Cette baisse semble s’être poursuivie au cours de l’année 2023. Plusieurs facteurs pourraient l’expliquer. S’il en est un qu’il faut évoquer, au-delà des difficultés économiques et de la peur de l’avenir, c’est la peur du présent. Il est difficile de devenir parent dans des conditions sereines : manque de médecins spécialisés et de pédiatres, difficultés à obtenir des places en crèche dans certaines villes et dans certains départements, fermetures temporaires ou définitives de nombreuses maternités, etc. Autant de raisons de s’inquiéter d’un taux de natalité qui pourrait ne pas remonter de sitôt ! La Drees a publié en juillet 2021, dans sa revue Étude & Résultats, un article intitulé « La part des...

Photo de Anne SOUYRISAnne SOUYRIS :

À l'aune de la progression de la télémédecine en santé, le budget de la sécurité sociale doit suivre les avancées technologiques de notre système de santé. Vous le savez, mes chers collègues, la question des silos entre ville et hôpital se pose toujours dans notre système de soins. Il est très important de la résoudre. Favoriser ce parcours de soins numérique est un sujet absolument essentiel, et les propositions du Gouvernement ne sont pa...

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

...des cystites. Il convient bien entendu de limiter la prescription d’antibiotiques, en se fondant sur les résultats du Trod. Le pharmacien, qui aura été formé en ce sens, pourra ainsi délivrer des médicaments sans ordonnance. Tel sera le cas pour des cystites sans fièvre et pour des angines, notamment chez les enfants, sans altération de l’état général. Sinon, ces patients devront être vus par un médecin. Sans doute l’âge minimum des enfants susceptibles de bénéficier de ce dispositif doit-il être fixé en concertation avec les pédiatres. Sur le principe, je suis très favorable à une telle extension des compétences des pharmaciens, surtout en milieu rural. En effet, ils sont souvent les seuls à être ouverts le samedi après-midi et, parfois aussi, le samedi matin. Ils permettront ainsi à ceux qui,...

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

..., de prescrire un antibiotique. Par ailleurs, la réalisation d’un Trod par une personne inconnue et non rompue à cette pratique est liée à son acceptabilité par l’enfant. C’est pourquoi nous proposons que la mesure ne concerne que des patients âgés de plus de 10 ans. Je veux également rappeler l’importance de la réalisation de ces Trod, non pas uniquement par les pharmaciens, mais aussi par les médecins, que nous souhaiterions tant voir effectuer ces tests dans le cadre de leurs consultations. Cette technique est aujourd’hui très fiable. J’ai fait partie des médecins qui, voilà quelques décennies, ont testé leur fiabilité. On le sait donc depuis très longtemps, ces Trod sont très efficaces. Une telle aide au diagnostic est très importante. Il est du ressort du médecin généraliste de consacrer...

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

...lème en ce qui concerne la réalisation des Trod. En effet, alors que 9 millions d’angines sont diagnostiquées dans notre pays, seulement un million de Trod sont réalisés. Cherchez l’erreur ! Ensuite, une fois que le diagnostic est établi, il convient de délivrer un traitement, et donc de choisir un antibiotique. Certes, il existe des référentiels, que les pharmaciens sauront appliquer, comme les médecins – j’en suis d’accord –, mais il faudra qu’ils aient connaissance d’éventuelles interactions et contre-indications, ce qui commence à devenir plus compliqué. Par ailleurs, qui s’occupera de l’arrêt de travail, si celui-ci s’avère nécessaire ? Quand vous diagnostiquez une angine, vous prescrivez un arrêt de travail. Sur le logiciel du médecin apparaît la durée que l’assurance maladie recommande. ...

Photo de Nathalie GouletNathalie Goulet :

Il s'agit d'un amendement déposé par notre collègue Michel Canévet. L'article 72 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 a habilité les partenaires conventionnels, dans le cadre de la convention médicale, à négocier les modalités de versement d'une aide financière complémentaire aux médecins interrompant leur activité pour cause de maternité ou de paternité, afin de les aider à faire face, pendant cette période, aux charges inhérentes à la gestion de leur cabinet médical. Cet amendement vise à permettre la négociation de cet avantage dans le champ conventionnel des différentes professions de santé, afin d'instaurer une égalité de traitement.

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

Je souhaite insister sur la nécessité d'une égalité entre les médecins et les autres professionnels de santé en matière de congés de maternité et de paternité. Il s'agit d'un sujet important, notamment pour les femmes, dont la part augmente dans ces professions. Il est nécessaire de les accompagner par une aide leur permettant de mieux gérer leur cabinet. J'ai ainsi rencontré une jeune femme chirurgien-dentiste qui peinait à rembourser ses emprunts après avoir cré...

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

... Bernard Jomier, je rappelle que le pharmacien peut prévenir, grâce à cela, d’éventuelles interactions médicamenteuses. Je vous rejoins, monsieur le ministre, sur le fait que nous sommes là dans le cadre de traitements ponctuels permettant d’éviter que les patients soient obligés d’aller aux urgences pour une cystite ou une angine. Si, le lundi, il y a des problèmes, ils pourront aller voir leur médecin. Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour rappeler que deux cent cinquante pharmacies ferment chaque année. Il convient d’être vigilant en la matière, en veillant à les conserver, en particulier en milieu rural.

Photo de Sylvie VermeilletSylvie Vermeillet :

L'article 72 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 a habilité les partenaires conventionnels, dans le cadre de la convention médicale, à négocier les modalités et le versement d'une aide financière complémentaire aux médecins interrompant leur activité pour cause de maternité ou de paternité, afin de les aider durant cette période. Mon amendement visait à demander un rapport sur cette question, mais, compte tenu de l'adoption des amendements identiques précédents, je le retire, monsieur le président.

Photo de Nathalie GouletNathalie Goulet :

Cet amendement, déposé par notre collègue Franck Menonville, concerne le parcours d’accès simplifié pour les patients en cas d’angine ou de cystite. Il vise à apporter la précision selon laquelle cette mesure s’applique en l’absence de médecin traitant ou de médecin régulateur.

Photo de Anne SOUYRISAnne SOUYRIS :

...ue la Ville de Paris soutienne ce type de modèle, et nous avons mis en place le dispositif Paris Med' à cette fin. Ces centres sont un maillon essentiel d'une nouvelle organisation de l'offre de soins, plus décentralisée, que nous saluons. Ils ont une autre qualité majeure : en plus d'être publics et, évidemment, en secteur 1, ils permettent un exercice regroupé, de plus en plus demandé, par les médecins et les professionnels de santé comme par les usagers. Alors que l'hôpital rencontre de nombreux problèmes, il est très important que ces centres puissent être des soutiens effectifs pour lutter contre la désertification médicale et pour contourner l'effet de silo et l'engorgement propres à l'hôpital public.

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

... santé, qui jouent un rôle clé contre la désertification médicale, bien que je convienne avec vous, monsieur le ministre, qu'il en existe différentes catégories. Il me paraît essentiel de porter une attention particulière au soutien de ceux que gèrent les communes, les intercommunalités ou les régions, comme c'est le cas dans mon territoire, où l'Occitanie en développe beaucoup, en salariant les médecins, une forme d'exercice qui attire plus qu'auparavant les jeunes médecins.

Photo de Olivier HennoOlivier Henno :

La situation des territoires en souffrance au regard de la problématique médicale est communément admise. L’inégal accès à la santé a des répercussions sur l’installation et le maintien des habitants dans les zones sous-dotées, en particulier pour les communes enclavées. Les médecins propharmaciens ont la possibilité de délivrer les médicaments qu’ils prescrivent à leurs patients. Or un certain nombre de médicaments et dispositifs médicaux innovants leur sont refusés, notamment en termes d’approvisionnement, par les fournisseurs pour le motif qu’ils ne sont pas inscrits en tant que propharmaciens sur la liste des officines habilitées. Cet amendement a donc pour objet d’insc...

Photo de Philippe MouillerPhilippe Mouiller :

Cet amendement vise à assouplir les conditions d’autorisation d’exercice des médecins propharmaciens exerçant dans une commune dépourvue d’officine autorisée à délivrer directement des médicaments. La commission est très favorable à ce statut, qui rend d’ailleurs de nombreux services sur les territoires. Toutefois, considérant que l’assouplissement prévu est trop important, elle a émis un avis défavorable.

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

...t amendement vise donc à garantir que la délivrance de dispositifs médicaux ne peut excéder les besoins effectifs du patient en termes de soins. Je pense aux patients, auxquels on prescrit, après une intervention, des dispositifs médicaux très importants. Je le rappelle, les infirmiers peuvent prescrire des compléments de dispositifs médicaux, et il n’est pas nécessaire d’avoir une ordonnance du médecin dans ce cas. Si le fait de délivrer des médicaments à l’unité ne me paraît pas valable, il me semble qu’on peut avancer dans cette voie pour lutter contre le gaspillage des dispositifs médicaux.

Photo de Aymeric DUROXAymeric DUROX :

...t de réduire le risque d’erreur médicamenteuse, la confusion ou l’oubli de doses par les patients. Elle favorise la bonne prise et l’efficacité des thérapeutiques. C’est aussi un enjeu environnemental et économique, la distribution à l’unité permettant d’éviter le gaspillage. Cet amendement offre sécurité et efficacité à nos concitoyens et permet d’éviter la pénurie, en corrélant prescription du médecin et délivrance du médicament.

Photo de Jocelyne GuidezJocelyne Guidez :

Cet amendement est également rédactionnel. Il vise à préciser que la faculté d'adressage s'inscrit dans une logique de parcours de soins coordonnés, avec une coopération étroite entre, d'une part, les médecins et les personnels de santé scolaires, et, d'autre part, les professionnels de santé scolaire et les professionnels de santé de ville.

Photo de Alain MilonAlain Milon :

...présente 1, 03 milliard d’euros de dépenses remboursées au premier semestre 2023, soit plus de 8 % des dépenses remboursées de l’ensemble des médicaments en ville sur la même période. Il convient donc dès maintenant de prévoir une possibilité de substitution de tous les biosimilaires. En effet, la possibilité pour le pharmacien de substituer un médicament biologique de référence prescrit par un médecin par son biosimilaire, lorsque certaines conditions sont remplies, apparaît comme un levier efficace pour contribuer à accroître la pénétration des biosimilaires. Une telle mesure permettrait également de gagner en lisibilité tant pour les professionnels de santé que pour les patients, en mettant en place un dispositif de substitution clair et simple.

Photo de Marion CANALÈSMarion CANALÈS :

...s arguments, monsieur le ministre – du dispositif, afin de réorienter les financements de manière plus efficace. J'ajoute que les maires rencontrent des difficultés croissantes dans le cadre des procédures d'urgence ou d'hospitalisation sans consentement qu'ils doivent engager. Au parcours administratif, qui est complexe, s'ajoute en effet le conditionnement de la procédure à l'intervention d'un médecin, ce qui complique encore les choses. Les élus, en particulier les maires, sont en première ligne face à tous les désespoirs. Il nous faut donc bâtir des dispositifs de santé mentale adaptés.