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Cet amendement vise à financer l'ouverture de nouvelles haltes soins addictions (HSA), des espaces de consommation supervisée contribuant à la disparition des scènes ouvertes d'usage de drogues dans le cadre de la politique de réduction des risques. À ce jour, seules deux HSA existent en France – l'une à Paris, l'autre à Strasbourg –, alors que notre pays compte 67, 2 millions d'habitants. Bientôt, une ...
Le présent amendement vise à créer un fonds pour la réduction des risques des usages de drogues. Je l'avais déposé l'année dernière à la fois sur les crédits de la mission « Santé » et sur ceux de la mission « Culture », le sujet ayant une dimension interministérielle. La ministre de la culture m'avait alors fait part de son envie d'évoquer cette question avec le ministre de la santé. Or celui-ci a été remplac...
J'abonderai dans le sens des propos qu'a tenus mon collègue Thomas Dossus. Le sujet sur lequel il vous a interpellés au travers de son amendement ne semble pas avoir retenu votre intérêt, puisque vous n'avez pas vraiment donné de réponse. Le chemsex est un sujet de plus en plus important et notre hémicycle – cela a été dit – n'est pas à l'abri. Les pouvoirs publics doivent s'en emparer dans une approche de santé publique, non sous l'angle de la répression ou de la morale, mais en réduisant les risques et les dommages liés à ...
Nous sommes tout à fait favorables à ce type d'amendement, qui met l'accent sur la nécessité de lutter contre les maladies vectorielles, les zoonoses étant de plus en plus fréquentes. En revanche, nous n'acceptons pas que cette mesure financière soit gagée sur l'AME. Pour voter en faveur de cet amendement, je demande au Gouvernement de lever ce gage. Sinon, nous nous abstiendrons.
Si vous le permettez, monsieur le président, je présenterai en même temps l'amendement n° II-553 rectifié.
Avec ces deux amendements, je propose d'augmenter les crédits en faveur de la prévention et de la recherche sur deux sujets distincts. L'amendement n° II-551 rectifié s'intéresse à l'antibiorésistance. D'après l'OMS, ce phénomène pourrait être la cause de plus de 10 millions de décès par an dans le monde d'ici à 2050. Il s'agit d'une véritable pandémie silencieuse. Au-delà des mesures inscrites en loi de financem...
S'agissant du premier amendement, je réponds à Mme Imbert que les actions contre l'antibiorésistance sont principalement financées par la mission « Recherche et enseignement supérieur » ou par l'assurance maladie, et non par la mission « Santé ». Pour ne pas encourager les doublons, je demande le retrait de cet amendement, faute de quoi l'avis sera défavorable. Sur le second amendement, la commission s'en remet à la sage...
Nous sommes, pour notre part, favorables à l'ensemble des amendements qui viennent d'être examinés, que ce soit sur le sida, les IST, les zoonoses, l'antibiorésistance ou la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie terrible qui laisse un espoir de survie extrêmement courte aux patients. La recherche est essentielle dans tous ces domaines, mais la commission des finances et le Gouvernement repoussent toutes ces propositions au motif qu'elles relèv...
Je vais retirer l'amendement n° II-551 rectifié sur l'antibiorésistance. Néanmoins, je tiens à souligner, madame la ministre, que nous espérons qu'il y aura moins de pénuries d'antibiotiques à l'avenir… §
En revanche, je maintiens l'amendement n° II-553 rectifié sur la maladie de Charcot.
Mes chers collègues, avec cet amendement, nous proposons de mettre en place une grande campagne sur les risques de l'alcool, ses dommages et la nécessité d'en réduire sa consommation, en espérant qu'elle ne soit pas – comme les autres... – censurée.
La commission demande le retrait de cet amendement ; sinon, l'avis serait défavorable.
Avec cet amendement, nous proposons d'augmenter les crédits consacrés à la santé mentale. Il en a été dramatiquement question ces jours derniers et nombre de professionnels se sont émus des propos, qu'ils ont trouvés particulièrement injustes, du ministre de l'intérieur. Ils en ont profité pour nous alerter une nouvelle fois sur l'état absolument dramatique dans lequel se trouve le secteur de la psychiatrie ...
Vous avec choisi, madame la ministre, de distinguer santé mentale et psychiatrie. Soit ! Mais comme l'a dit Céline Brulin, ce n'est jamais le moment de parler de santé mentale. Il n'y avait pas grand-chose dans le PLFSS, et ne me dites pas que ce sont des référents formés sur le tas qui vont faire de la prévention et remplacer psychologues ou psychiatres. Il s'agit de professions très spécialisées, qui nécessitent des f...
La pénurie est dramatique. Nous pouvons tous le constater dans les centres médico-psychologiques de nos territoires. On a beau ouvrir des maisons de l'adolescent, essayer de faire de la prévention, la situation ne s'améliore pas. La question a déjà été éludée lors de l'examen du PLFSS et repoussée à l'année prochaine. Vous nous dites maintenant que cela ne relève pas de la mission « Santé ». Il faut pourtant bien en parler à un moment ou à un autre !
La commission demande le retrait de cet amendement ; sinon, l'avis serait défavorable.
Cet amendement vise à développer le soutien aux associations de santé communautaire des travailleuses et travailleurs du sexe. Les effets de la loi de 2016 sur la pénalisation des clients se font ressentir sur la sécurité, la santé et les conditions de vie en général de ces personnes. Dans une société qui les rejette et les précarise toujours plus, ils sont en contact direct avec les associations, qui l...
Cet amendement tend à l'élaboration d'un plan national d'action pour la santé des personnes trans. L'état des lieux est consternant. Les discours essentialistes prennent de l'ampleur dans le débat public. La rhétorique s'appuie sur un supposé complot d'un lobby trans. Les droits des personnes trans reculent et laissent place à un climat transphobe et réactionnaire, ce qui fait craindre pour la santé de ...
Les articles 5 et 6 de la loi du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 ont permis, dans le contexte de l'urgence sanitaire, l'application du taux réduit de TVA de 5, 5 % pour les ventes de masques, tenues de protection et produits destinés à l'hygiène corporelle adaptés à la lutte contre la propagation du virus de la covid-19. Par le présent amendement, nous demandons au Gouvernement de réfléchir à un dispositif permettant de maintenir un prix accessible pour l'ensemble de ces produits. À cette fin, nous proposons de créer au sein de cette mission un nouveau programme nommé « Accès aux dispositifs de protection médicale destinés à la lutte contre la propagation du virus de la covid-19 », où figurerait une action intitulée « Aide à l'ach...
Je demande le retrait de cet amendement ; à défaut, l'avis serait défavorable.