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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, comme cela a été indiqué précédemment, les crédits de la mission « Santé » sont principalement consacrés au financement de l’aide médicale de l’État. Comme elle le fait depuis de nombreuses années, la commission des finances proposera, en cohérence avec la position du Sénat, un amendement de réduction des dépenses. Dans le budget présenté par le Gouvernement, 1, 2 milliard d’euros sont prévus pour les dépenses de l’AME en 2024, soit une augmentation de 19 % par rapport à l’exécution budgétaire de 2022. Comme notre collèg...
...Améliorer les choses suppose toutefois d’avoir du personnel, qui ait du temps à consacrer aux patients. Or la bureaucratie des directions d’établissement et des agences régionales de santé éloigne les soignants de leur cœur de métier, le soin, les obligeant à passer plus de temps devant leur ordinateur et moins de temps auprès de leurs patients. Nous défendrons nous aussi un amendement relatif à l’aide médicale de l’État, dont l’augmentation continue du nombre de bénéficiaires, conséquence d’une immigration non contrôlée, emporte des dépenses croissantes, qui n’auront de cesse de peser sur nos finances. Nous avons voté, avec la majorité sénatoriale, la fin de l’AME et son remplacement par une aide médicale d’urgence, un dispositif permettant de conjuguer humanité et pragmatisme budgétaire.
...llion d’euros pour les acteurs du champ associatif de la santé mentale et d’à peine 300 000 euros pour la lutte contre les maladies neurodégénératives et liées au vieillissement. Je tiens toutefois à rappeler que la prévention fait l’objet d’un chapitre entier dans le PLFSS, qui, lui, nous paraît plutôt satisfaisant. Le troisième programme, dont les crédits contribuent très largement à financer l’aide médicale de l’État, prévoit 1, 2 milliard d’euros pour la protection maladie. L’AME représente plus de la moitié de l’ensemble des crédits alloués à la mission pour l’année prochaine, et cette part pourrait dépasser les 60 % les années suivantes. Nous ne souhaitons pas refaire le débat que nous avons mené au sujet de l’AME lors du récent examen du projet de loi sur l’immigration. Compte tenu de ...
Lors de l’examen du projet de loi sur l’immigration, nous avons voté, avec la majorité sénatoriale, le remplacement de l’aide médicale de l’État par une aide médicale d’urgence, conformément à la proposition que nous défendions durant la campagne présidentielle.
Rappelons encore une fois que l’aide médicale de l’État a représenté un coût de 1, 2 milliard d’euros en 2022. Au moment même où nous discutons de ce texte, près d’un tiers des Français a déjà renoncé à se soigner pour des raisons financières. Entre 2004 et la fin de l’année 2022, on a enregistré une augmentation de 165 % du nombre de bénéficiaires. De fait, l’aide médicale de l’État constitue un appel d’air pour l’immigration §et ...
La gauche bien-pensante et la minorité présidentielle détricotent à l’Assemblée nationale ce que nous avons voté ici. L’aide médicale d’urgence est déjà appliquée en Allemagne, où l’État ne prend en charge les traitements pour les migrants que s’ils sont indispensables à leur survie. Le but n’est pas de laisser mourir des gens sur le trottoir, comme ne cesse de le crier la gauche, mais de réduire le panel de soins qui est aujourd’hui bien trop généreux.
Il y a un impératif humanitaire et un impératif budgétaire, et l’aide médicale d’urgence nous paraît une réponse équilibrée face à ces deux objectifs. Nous vous appelons, mes chers collègues, à voter de nouveau le remplacement de l’AME par l’aide médicale d’urgence.
Cet amendement relatif à l’aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales, créé grâce à la proposition de loi de notre ancienne collègue Valérie Létard, permet, d’un côté, d’exonérer de remboursement les ayants droit du ou de la bénéficiaire en cas de décès de ce dernier ou de cette dernière et, de l’autre, de mieux récupérer le remboursement de cette aide par l’auteur des violences, si celui-ci est condam...