Les amendements de Éric Kerrouche pour ce dossier
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Je ne suis pas étonné que notre collègue Bruno Retailleau ne veuille pas franchir la ligne rouge. Je n’en ai jamais douté. Sur le fond, on peut dire qu’avec cet amendement, s’il est voté, les choses seront « moins pires ». Cependant, l’égalité entre les femmes et les hommes est un principe fondamental de notre droit, y compris au moment de la ...
Monsieur le président, mes chers collègues du groupe Les Républicains, a priori, nous savons encore tous lire même si j’imagine que vous en doutez.
Vous comprendrez que l’on a besoin d’une explication, puisque, encore une fois, les amendements de suppression au titre de l’article 46 bis de notre règlement sont considérés comme prioritaires. La question est donc toute simple : dans quelle mesure l’amendement dont l’examen a été appelé en priorité par Mme la présidente de la commissi...
Monsieur Karoutchi, si vous avez la réponse, j’en suis content : cela veut dire que l’on pourrait nous la donner. C’est aussi simple que cela. Laissez-moi juste vous donner un conseil : ce n’est pas parce que vous êtes juridiquement majoritaires que vous avez politiquement raison !
M. Éric Kerrouche. Mes chers collègues, nous sommes frontalement, structurellement, en opposition sur ce texte. Il y a une division forte entre la droite et la majorité gouvernementale, qui n’appartiennent plus maintenant qu’à un même groupe
Je m’étonne toutefois que vous vous étonniez, mes chers collègues. Vous recourez à l’ensemble des procédures de parlementarisme rationalisé pour réduire notre temps de parole, …
… et vous vous étonnez que nous réagissions par tous les moyens disponibles. Nous mettrons en œuvre tous les moyens dont nous disposons, …
M. Éric Kerrouche. Hier, Hervé Marseille a dit que les mouches avaient changé d’âne. Je rappellerai pour ma part cette citation latine : Asinum asinus fricat – l’âne fréquente l’âne. À médiocrité, médiocrité et demie !
Je mesure l’effort qui est fait par M. le rapporteur, mais nous sommes structurellement opposés à la nature même de cette réforme. Nous sommes là dans la politique du « moins pire ». Celle-ci ne peut pas nous convenir, parce qu’elle ne remet pas en cause la brutalité du décalage de l’âge de départ à la retraite. Mes chers collègues, je ne sai...
J’interviens moi aussi sur la base de l’article 44 bis de notre règlement. Tout à l’heure, Alain Richard nous a dit que le droit était une logique. Ce n’est pas vrai ! C’est en politiste que je vous le dis : le droit est simplement un outil, que vous avez décidé d’utiliser ce soir contre la minorité de gauche de cet hémicycle, ce qui es...
Mais si nous avons déposé tous ces sous-amendements, c’est parce que vous aviez supprimé tous nos amendements de suppression. Je vous le dis très tranquillement, c’est l’équilibre de la terreur : chaque fois que vous chercherez à nous marcher dessus et à nous brutaliser, nous trouverons des moyens pour nous exprimer. Et franchement, cela ne no...
Nous, ici, nous sommes leurs représentants pour vous dire non ! (Applaudissements sur les travées des groupes SER, CRCE et GEST.)
Monsieur le rapporteur, vous avez dit quelque chose d’éminemment faux en prétendant que votre choix était de reporter globalement l’âge de la retraite en demandant le même effort à tout le monde.
Nous sommes là au cœur de l’un des problèmes fondamentaux de cette réforme. Ce qui compte, comme l’apprennent en général les étudiants de première année, c’est non pas la moyenne, mais l’écart par rapport à la moyenne. Vous faites comme si passer de 62 à 64 ans, c’était la même chose pour tout le monde. Or on sait très bien que l’espérance de...
M. Éric Kerrouche. En l’espèce, que s’est-il passé ? Nous voulions simplement dénoncer le coup de force parlementaire que vous avez perpétré hier soir en faisant tomber des milliers d’amendements, qui concernaient la vie quotidienne des Français.
Nous voulions vous montrer, par le biais de ces sous-amendements – comme par le biais de ceux que nous avions déposés sur celui de M. Vanlerenberghe –, que nous pouvions faire comme vous et nous jeter dans la procédure pour ne jamais traiter du fond.
M. Éric Kerrouche. Ces sous-amendements n’avaient pas vocation à être défendus, mais ils montrent le ridicule de la situation dans laquelle vous nous avez mis.
M. Éric Kerrouche. Mes chers collègues, il ne restera qu’une seule image de cette soirée : vous, qui vous êtes radicalisés contre les Françaises et les Français !
Monsieur le rapporteur, vous nous avez dit que nous nous étions ridiculisés. C’est votre avis. Mon avis, ce soir, est que vous vous êtes déshonorés.
Monsieur le ministre, ce soir, nous tous, sur les travées de gauche, nous faisons l’écho de ceux qui, cet après-midi, se sont réunis par centaines de milliers, par millions. Cette réforme aura certes révélé l’opposition, au sein de cette assemblée, d’un bloc de gauche et d’un seul bloc de droite. Pour autant – nous n’avons eu de cesse de le r...