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Précisant qu'il fallait quinze ans pour mettre en place un troupeau, M. François Fortassin, rapporteur, a rapporté une expérience menée par un éleveur dans son village, ayant mis en évidence l'influence positive de l'attention particulière portée par ce dernier à son cheptel.
Mettant en avant le fait que les producteurs bovins, confrontés au même problème, avaient su le résoudre, M. François Fortassin, rapporteur, s'est dit optimiste.
Se rapportant à une expérience familiale, M. François Fortassin, rapporteur, a regretté que les signes de qualité ne soient pas davantage valorisés.
A M. François Fortassin, rapporteur, qui remarquait la complexité du dispositif, Mme Marie-Agnès Vibert a indiqué que l'intention du ministère était de faire en sorte que l'exploitant puisse justifier lors d'un contrôle la présence de mares, de haies ou de bosquets dans son exploitation, afin de rendre possible le calcul de l'équivalent en surf...
Rapportant le moral dégradé des éleveurs, M. François Fortassin, rapporteur, a dit craindre qu'ils ne reçoivent mal ces nouvelles directives et ne perçoivent les directions départementales de l'agriculture (DDA) uniquement comme des organismes de contrôle. S'il est toujours intéressant de proposer une prime, a-t-il ajouté, il faut tenir compte ...
a jugé que les éleveurs, déjà démoralisés dans leur activité, risquaient fort de percevoir ces modifications comme des contraintes supplémentaires et être tentés de les refuser.
Observant que les autres primes ne faisaient pas de différences entre ovins et bovins, M. François Fortassin, rapporteur, lui a demandé ce que l'ICHN représentait pour les ovins spécifiquement.
Observant que l'élevage ovin était un élevage environnemental par excellence, M. François Fortassin, rapporteur, a estimé que la Commission européenne devrait y être davantage sensible, en raison de ses préoccupations écologiques.
Notant que l'élevage ovin était la dernière activité avant la friche du fait que les moutons peuvent accéder à des pâturages inaccessibles aux bovins, M. François Fortassin, rapporteur, a insisté sur le fait que l'Etat français comme l'Union européenne devraient davantage en tenir compte.
a rapporté que 80 % des exploitations des Pyrénées élevaient les deux types de troupeaux, ovin et bovin, très peu étant spécialisées dans un seul type de bétail. Il a cependant précisé que ces animaux ne pâturaient pas sur les mêmes espaces.
ayant fait remarquer que son argumentation reposait, non sur l'espèce, mais sur le fait de faire pâturer du bétail sur des zones fragiles, Mme Marie-Agnès Vibert a indiqué qu'il faudrait alors établir un zonage rassemblant de tels espaces fragiles.
a regretté que la suppression des ovins de certaines zones de transhumance dans les Alpes et dans les Pyrénées ne les transforme systématiquement en zones d'avalanche, alors que leur présence permettait, du fait qu'ils y broutaient l'herbe, de favoriser l'adhésion de la neige au sol.
a rapporté que les stations de ski espagnoles rémunéraient les bergers dont l'activité permettait l'entretien des pistes. Il a également souligné la nécessité d'une réflexion sur l'utilisation des contrats Natura 2000.
a souligné l'absence d'effluents en élevage ovin, seuls de la paille et de la litière étant requis. M. Gérard Bailly, rapporteur, a fait remarquer qu'il en résultait un nombre bien moins élevé de mises aux normes.
a indiqué que la plupart des élevages de grande taille avaient déjà réalisé leurs installations, mais ne pratiquaient pas l'élimination des effluents.
Prenant l'exemple de la filière bovine, qui avait été capable de traverser une grave crise en faisant preuve d'imagination, M. François Fortassin, rapporteur, a dit espérer la même issue favorable pour la filière ovine.
s'est dit interloqué par l'absence de prise en compte de la spécificité environnementale de l'élevage ovin. Il a estimé que la production de viande ovine, même diminuant, était en mesure de satisfaire la demande.
a jugé qu'elle ne l'était en rien. Il a souligné que l'abandon par les éleveurs possédant un troupeau bovin et un troupeau ovin de ce dernier, en raison de sa moindre rentabilité, avait des conséquences néfastes sur la préservation des paysages.
s'est dit très sensible au fait que le ministère en charge de l'agriculture prenne conscience de cette réalité. Il a insisté sur l'existence d'un certain nombre d'élevages de plus de 100 brebis, concernant environ 200 personnes par département, dont la pérennité de l'activité se trouve menacée, en provoquant d'importants problèmes sociaux et hu...
a exprimé trois interrogations. Comment redonner le moral aux agriculteurs et faire en sorte qu'ils ne soient pas perçus comme des assistés par l'opinion publique ? Comment éviter que la grande distribution n'appauvrisse les producteurs ? Est-il utile d'être vertueux sur le plan environnemental, dès lors que d'autres s'affranchissent de ces con...