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L'exposé de Mme Gonthier-Maurin reflète bien l'esprit de la proposition de loi. J'ai voulu mettre l'accent sur le rôle fondamental de l'école maternelle dans le parcours scolaire et éducatif. Un texte législatif est nécessaire pour le mettre en valeur et le sanctuariser. Au cours de sa dernière audition devant notre commission, le ministre de l...

Dans l'article L. 113-1 du code de l'éducation réécrit par la rapporteure, je propose de remplacer au deuxième alinéa « doit pouvoir être accueilli », qui me paraît trop impératif, par « peut être accueilli ». Je souhaite plus de souplesse.

Dans la même optique par rapport à ce distinguo entre enfants de deux ans propres ou non propres, l'expression « si sa famille en fait la demande » pose problème.

Je veux juste rappeler que dans la loi, il y a : « la scolarisation doit être possible dès deux ans ».

Je trouve un motif de satisfaction dans votre exposé, mais je ne retrouve pas l'école maternelle dans laquelle j'ai enseigné. Ma satisfaction réside en ce que l'intérêt porté par des laboratoires de recherche participe à la reconnaissance du rôle essentiel de l'école maternelle. Cela m'encourage encore à défendre la proposition de loi que j'ai ...

Je n'arrive pas à identifier ce que veut dire la qualité d'une oeuvre. Ce peut être une émotion. Pour l'art contemporain ou l'art conceptuel, c'est une idée qui est véhiculée par une oeuvre. Lors de ma visite à la Biennale de Venise, je n'aurais pas pu m'exprimer sur la qualité d'une oeuvre alors que j'ai été sensible à des concepts, à des idée...

On doit pouvoir faire circuler les oeuvres des FRAC dans tout le réseau régional, déjà dans les lycées, pour qu'elles soient accessibles au plus grand nombre.

Il est important de répondre à l'appétence des Argentins pour la culture française. Ils connaissent mieux Derrida que nous ! Et l'un des invités d'honneur à la Feria del libro était un Français, François Dubet. En raison de la présence passée de la France, les Argentins ne demandent qu'à nous accueillir, si nous voulons être plus présents. Cela...

Monsieur le ministre, vous avez récemment déclaré la « guerre » au décrochage scolaire. Il s’agit d’une urgence évidente, qui nécessite en effet un véritable plan de bataille. Malheureusement, une fois de plus, ce n’était qu’une opération de communication.

Que constatons-nous ? L’enseignement primaire, terrain pertinent d’intervention pour prévenir l’échec scolaire, est aujourd’hui sinistré, avec la fermeture de 1 500 classes à la rentrée prochaine. Combien de postes auront été supprimés à la fin du mandat présidentiel, au nom de la seule logique comptable : 50 000, 60 000 ou davantage encore ? ...

Ces écoles entendent ainsi, explique le directeur de l’enseignement diocésain, répondre à « l’attente des parents et aux besoins qui ne sont plus pris en compte par l’éducation nationale ».

Mme Françoise Cartron. On croit rêver : c’est l’enseignement catholique qui, s’émouvant que les jeunes enfants ne soient plus pris en compte par l’éducation nationale, entreprend de répondre aux besoins. La privatisation de la préscolarisation est en marche ! Qu’en pensez-vous, monsieur le ministre ?

Monsieur le ministre, je suis au regret de vous dire que vos propos ne correspondent pas à la réalité. En effet, les enfants de deux ans qui sont accueillis à l’école ne sont pas comptabilisés ! Ce ne sont pas des syndicats d’enseignants qui l’affirment, c’est le directeur de l’enseignement diocésain. S’agissant du décrochage scolaire, ce prob...