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L'article 13 de cette proposition de loi est certainement le plus problématique. Alors que l'Anses est une agence d'expertise scientifique et indépendante, vous choisissez de lui donner un rôle politique, en incluant dans ses missions la réalisation d'« une balance détaillée des bénéfices et des risques sanitaires, environnementaux et économiq...
M. Jean-Claude Tissot. Très sincèrement, mes chers collègues, comment pouvez-vous avoir une telle vision de cette agence indépendante, indispensable pour évaluer scientifiquement un produit phytosanitaire ? Comment pouvez-vous, en tant que parlementaires, souhaiter concentrer autant de pouvoirs dans les mains du ministre ?
J'aurais aussi pu évoquer les délais de grâce pour les pesticides interdits, mais nous aurons l'occasion d'y revenir au cours des débats. Enfin, concernant l'eau, la majorité sénatoriale fait le choix de jeter de l'huile sur le feu, en créant un motif d'intérêt général majeur dont absolument personne n'est capable de nous donner de définition ...
… et nous proposerons logiquement la suppression d'une grande partie de ses articles. Ce premier round est donc particulièrement peu engageant. Mais nous saurons défendre un autre modèle agricole, compétitif, pérenne et respectueux de l'agriculteur, du consommateur et de l'environnement !
La soirée sera longue, monsieur le ministre !
Moi non plus, mais je vous trouve bien vif après seulement dix minutes de débat. Les rôles sont distribués, et le débat va être intéressant. En cohérence avec le propos que j’ai tenu en commission, et avec celui que je vais tenir tout à l’heure dans le cadre de la discussion générale, nous voterons cette motion tendant à opposer la question pr...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous y voilà : alors que les concertations sur le projet de loi d’orientation et d’avenir agricoles viennent à peine de se conclure, la majorité sénatoriale nous propose, avec ce texte, un premier round pour définir notre future politique agricole. Nous commençons à être ...
Nous aurions pu espérer que l’agriculture, qui est au cœur de l’histoire de notre pays, échappe à ces nouveaux calculs politiques et à cette volonté incontrôlée de tout déréglementer, de tout déconstruire dans des logiques purement économiques. La proposition de loi que nous examinons aujourd’hui s’inscrit pourtant dans cette trajectoire. Vou...
Nous ne pouvons pas nier qu’il existe – cette proposition de loi le prouve une nouvelle fois – deux visions de l’agriculture, avec leurs spécificités et leurs valeurs. Toutefois, mes chers collègues – je pense que mon expérience, ayant exercé le métier d’agriculteur, me permet de le dire –, les différences entre ces deux visions ne peuvent pas...
Pour en revenir à la question de la compétitivité, France Stratégie, institution autonome placée auprès de la Première ministre, a publié en 2020 une étude sur la rentabilité des exploitations agricoles en fonction de leur modèle. Après de nombreuses études de terrain, les deux auteurs de ce rapport en sont venus à la conclusion suivante : « L...
Il me semble, sauf erreur de ma part, que proposer une augmentation du plafond pluriannuel de la déduction pour épargne de précaution (DEP), pour le fixer à 200 000 euros, avec une déduction maximale par exercice amenée à près de 60 000 euros, c’est surtout proposer une disposition pour les exploitants agricoles qui ont la chance de faire des b...
En cohérence avec nos positions antérieures, nous soutiendrons cette pérennisation. C’est la raison pour laquelle, au sein de mon groupe, nous sommes profondément surpris par la philosophie des articles 19 et 20 : l’idée latente d’envoyer les personnes éloignées de l’emploi « aux champs » relève d’une vision bien particulière du travail ! C’e...
… on revient de manière incompréhensible sur les conclusions du rapport d’information Pesticides : vers le risque zéro, rédigé par notre collègue Nicole Bonnefoy et adopté à l’unanimité ! La réautorisation des promotions sur les pesticides et la suppression de la séparation du conseil et de la vente pour ces mêmes produits représentent...
L’article 13 de cette proposition de loi est certainement le plus problématique. Alors que l’Anses est une agence d’expertise scientifique et indépendante, vous choisissez de lui donner un rôle politique, en incluant dans ses missions la réalisation d’« une balance détaillée des bénéfices et des risques sanitaires, environnementaux et économiq...
M. Jean-Claude Tissot. Très sincèrement, mes chers collègues, comment pouvez-vous avoir une telle vision de cette agence indépendante, indispensable pour évaluer scientifiquement un produit phytosanitaire ? Comment pouvez-vous, en tant que parlementaires, souhaiter concentrer autant de pouvoirs dans les mains du ministre ?
J’aurais aussi pu évoquer les délais de grâce pour les pesticides interdits, mais nous aurons l’occasion d’y revenir au cours des débats. Enfin, concernant l’eau, la majorité sénatoriale fait le choix de jeter de l’huile sur le feu, en créant un motif d’intérêt général majeur dont absolument personne n’est capable de nous donner de définition ...
… et nous proposerons logiquement la suppression d’une grande partie de ses articles. Ce premier round est donc particulièrement peu engageant. Mais nous saurons défendre un autre modèle agricole, compétitif, pérenne et respectueux de l’agriculteur, du consommateur et de l’environnement !
Cet amendement vise également à supprimer l’article 12 de cette proposition de loi, qui introduit un principe de non-surtransposition des directives européennes en l’absence de motif d’intérêt général. Tout d’abord, nous avons de réels doutes sur la rédaction de cet article. Comme dans d’autres articles de ce texte, la notion d’intérêt général...
Cet article 5 nous amène, à travers la création d'un crédit d'impôt, à aborder la question de la mécanisation en agriculture. Nous ne sommes bien sûr pas favorables à la création d'un nouveau crédit d'impôt. Toutefois, la réécriture du texte par Mme la rapporteure, avec la mise en place d'un plafond, nous paraît un peu plus raisonnable. C'est ...
Cet article 5 nous amène, à travers la création d'un crédit d'impôt, à aborder la question de la mécanisation en agriculture. Nous ne sommes bien sûr pas favorables à la création d'un nouveau crédit d'impôt. Toutefois, la réécriture du texte par Mme la rapporteure, avec la mise en place d'un plafond, nous paraît un peu plus raisonnable. C'est ...