Photo de Josselin de Rohan

Interventions en hémicycle de Josselin de Rohan


1522 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, je voudrais réagir aux interventions de mes collègues, que j’ai écoutées avec beaucoup d’attention et d’intérêt. Je me concentrerai sur deux d’entre elles, celle de mon ami Jean-Pierre Chevènement et celle de Didier Boulaud, avant d’indiquer la conclusion que m’inspire notre débat. Monsieur Chevènem...

…à la suite d’une intervention qui a été décidée conjointement, sous la cohabitation, par le Premier ministre de l’époque…

…et par le Président de la République, et que d’ailleurs les assemblées ont ratifiée récemment. Je ne voudrais pas, mon cher collègue, déformer votre propos en vous demandant s’il faut en déduire que, ce que vous nous demandez, c’est le retrait de nos troupes de l’Afghanistan ; au fond, cela aurait sa logique ! Mais, si elles y sont, c’est pour...

…et qui est de se battre pour mettre en place un État afghan, pour créer des conditions qui, demain, nous permettront effectivement de nous retirer. La cause que nous défendons là-bas, c’est tout de même celle de la lutte contre le terrorisme, contre le totalitarisme et contre l’obscurantisme rétrograde, soit dit en passant. Les opérations ext...

…à vous rappeler que, s’il y a eu un moment calamiteux, …

Et cet inventaire, je vous le promets, sera fait lors de l’examen de la loi de programmation militaire.

Nous nous livrerons à cet exercice, et nous analyserons comment ont été exécutées les lois de programmation précédentes. Si, aujourd’hui, la « bosse » est assez considérable, c’est que durant cinq ou six années les budgets de la défense ont été laminés et les programmes reportés, si bien que la loi de programmation militaire n’a pu être exécut...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, le 18 août dernier, dix de nos soldats sont tombés en Afghanistan, et vingt et un ont été blessés. Ces hommes appartenaient à la quatrième compagnie du 8e RPIMa de Castres, au régiment de marche du Tchad de Noyon ainsi qu’au 2e régiment étranger d...

Nous nous réjouissons d’apprendre l’instauration d’une unité de commandement. Mais cela signifie aussi que le commandant des forces, s’il est américain, devra tenir compte des conceptions et des remarques de ses alliés. À cet égard, les controverses sémantiques sur le point de savoir si nous sommes en guerre ou non me paraissent accessoires…

Autant il est sûr que nous ne sommes pas juridiquement en guerre contre un État, autant il est évident que l’opération d’assistance à la sécurité à laquelle nous participons emploie les moyens de la guerre pour atteindre ses objectifs au service du peuple afghan et de son gouvernement. Ce faisant, nous défendons très directement dans ce pays lo...

Je ne suis pas d’accord avec la version donnée par M. Badinter des raisons pour lesquelles les Présidents de la République ont été nommés conseillers constitutionnels par les constituants de 1958.

Ce n’est nullement pour leur assurer une retraite ! Le Président Vincent Auriol, qui a longtemps été parlementaire, pouvait très bien vivre de sa retraite de parlementaire. Le Président René Coty avait, lui aussi, été parlementaire avant et après la guerre. Le Conseil constitutionnel de la Ve République n’a donc jamais été considéré comme une m...

Vous avez également indiqué que la science permettrait à un très grand nombre d’anciens Présidents de la République de siéger au sein de cette juridiction. Monsieur Badinter, prenons un cas concret. Imaginons un Président de la République élu une première fois à cinquante-deux ans – vous voyez à qui je peux faire allusion

En l’occurrence, je ne suis pas certain que le Président de la République auquel je pense aille nécessairement siéger au sein de la juridiction constitutionnelle. Et s’il y va, tant mieux ! Il pourra faire bénéficier cette institution de son expérience, comme d’autres l’ont fait avant lui.