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Dans ce cas, le problème est de savoir ce qu'il va advenir de ceux qui ne sont sélectionnés nulle part.
La professionnalisation doit permettre d'ouvrir à l'élève un champ plus large de débouchés. Quant à la question de la sélection, il est important d'ajuster l'offre et de s'assurer que tout le monde aura une place.
Le but est d'améliorer la situation dans dix ans. La question est de savoir si, d'ici là, nous sommes capables d'avoir un système d'orientation présentant la réponse diversifiée nécessaire.
Personnellement la sélection ne me gêne pas à partir du moment où cela ne signifie pas le « triage » et l'abandon d'une partie des étudiants. L'orientation active ne me dérange pas, sous réserve de ne pas tomber dans les présupposés et d'enfermer les gens dans leurs prétendus compétences ou manques de compétences. J'ai connu des personnes rejet...
J'ai la même perplexité que vous sur notre travail, notamment face à l'ampleur du champ de notre réflexion. La question est de savoir si nous sommes en mesure de pouvoir sérier quelques enjeux à traiter de manière plus approfondie. Dans le cas contraire, le champ est immense. Parmi les enjeux que nous devons étudier, certains sont purement fra...
Je propose de commencer par les enjeux républicains. Outre la question éducative, j'avais aussi inscrit la question civique. À la réflexion, je pense qu'il faut y inclure l'intégration républicaine. Dans une société où il y a de l'immigration, il s'agit de s'interroger sur la manière dont la France peut réussir le pari de l'intégration républic...
Ainsi que le rôle de l'État et des services publics.
Ce sujet nous ramène à l'éducation.
Tous ces sujets participent d'un grand thème « civisme et citoyenneté ». Êtes-vous d'accord pour regrouper civisme, citoyenneté et intégration ?
mais aussi à donner plus de cohésion au pays ? L'idéal collectif aura-t-il progressé ? C'est également une question. Parallèlement, nous pouvons retenir le grand thème « État, projet collectif, service public ». Enfin, les outre-mer doivent être cités comme un enjeu à part entière.
Pourrions-nous retenir l'idée que, sur les questions éducatives, plusieurs enjeux apparaissent comme évidents ? Je citerai, par exemple, la lutte contre l'échec scolaire, notamment en primaire, l'éducation tout au long de la vie, la mutation des métiers et l'accès aux droits.
En effet, se pose également le problème de l'orientation à tous les niveaux. Pour l'enseignement supérieur, trois points importants se dégagent, qui font évidemment débat : orientation, professionnalisation, sélection. Je propose que chacun d'entre nous rédige une note d'une ou deux pages sur l'un de ces enjeux, avec un parti pris, un point de ...
J'ai encouragé son développement dans le Nord-Pas-de-Calais.
La mixité intergénérationnelle est l'un des outils de la modernisation du système.
En France, nous n'avons pas la culture de la subsidiarité car nous ne sommes pas un État fédéral. En réalité, à y regarder de plus près, chacun s'arrange ici avec la règle générale. Il existe donc une réelle différence, une grande souplesse entre la règle théorique et la règle appliquée. Je plaide pour que nous nous dotions, dans notre Constitu...
Oui, car il s'agit de la Constitution française, ce n'est pas un traité international qui l'impose. Je propose que nous revenions sur la liste de nos enjeux et sur notre deuxième sujet : « civisme, citoyenneté, intégration et récit français ».
Nous devons nous interroger sur les éléments qui construisent la cohésion de notre pays. À ce titre, la France doit bâtir un projet collectif vers l'idéal républicain.
En observant la crise économique qui se développe depuis quelques mois en Bretagne, on est frappé par le manque d'anticipation du patronat. La date de la suppression des subventions européennes à l'exportation des poulets congelés était connue depuis dix ans ! Or, aucun effort d'adaptation n'a été effectué par les chefs d'entreprise. On aurait ...
Ce que je voulais mettre en exergue par mes propos, c'est la résurgence du fait identitaire comme expression de la révolte.
Je n'ai pas la nostalgie de la IIIe République, même en ce qui concerne l'école. Lorsque l'on décrit le passé et l'intégration à cette époque, je me rappelle lors de mon arrivée à Massy, en pleine période des Trente glorieuses, que pour aller à l'école, je traversais trois bidonvilles : un bidonville tunisien, un bidonville turc et un bidonvill...