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M. Michel Vergoz. Monsieur le Premier ministre, au-delà des forces de l’ordre déjà envoyées en renfort, que préconisez-vous pour répondre aux angoisses et à la désespérance de tout un peuple d’une région qui fait partie intégrante de la nation française ?
Et vous n’avez rien fait pour lutter contre cette hausse !
Et plus généralement sur la « vie chère » !
Contre les monopoles et le racket !
C’est de la provocation ! C’est un mensonge !
Vous provoquez la population réunionnaise ! C’est honteux !
Il ne faut pas grand-chose pour vous satisfaire !
Voilà !
Non, depuis 2002 !
Ah ! Voilà la morale !
Vous semblez frileux sur les mesures annoncées, déçu par le taux de 1,6 point et sceptique sur leur application en octobre prochain. Vous vous dites défavorable à une hausse des cotisations sociales. Mais il nous faut plus d'éclairages sur le financement de la protection sociale. Peu d'entre nous croyons à la démondialisation. Vous avez parlé...
Très bien !
Vous êtes bien agressif, monsieur le ministre !
Vous êtes au pouvoir depuis dix ans !
Je ne veux pas croire que c'est le fait d'être à soixante-sept jours de l'élection présidentielle qui explique que certains collègues se comportent d'une façon aussi choquante. J'ai parcouru dix mille kilomètres pour assister à cette réunion, et je trouve l'accueil réservé à cet expert indigne de notre institution !
La TVA sociale s'appliquerait en octobre prochain. J'ai entendu un éminent personnage expliquer qu'en raison de ce délai, on peut en attendre un effet croissance dans l'intervalle. « Une fois la loi votée, cela créera un appel d'air et les Français consommeront, la croissance augmentera dans les semaines qui suivront. » Qu'en pensez-vous ?
Des fois, il l’annonce même au journal de 20 heures !
Permettez-moi de rappeler simplement que, dans cette enceinte, nous sommes tous des passagers. Pour ma part, j’emprunte l’avion presque chaque semaine pour exercer mon mandat, à l’instar de bon nombre de nos collègues. Alors daignons au moins nous respecter nous-mêmes ! J’ai entendu dire que nous nous tirerions deux balles dans le pied.
Serions-nous aussi fous pour nous faire autant de mal ? Nous, socialistes, n’avons aucune propension à l’autoflagellation. Les passagers, c’est aussi notre problème !
J’ajoute, ce que chacun sait, que l’urgence est toujours mauvaise conseillère. Elle est d’autant plus mauvaise conseillère aujourd’hui que cette proposition de loi est – et ce n’est pas un gros mot – électoraliste.