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Interventions sur "lycée" d'Annick Billon


9 interventions trouvées.

...ixité sociale à l’école. Il permet aux élèves de bénéficier d’un total de 6 heures de cours supplémentaires par semaine – 2 heures d’histoire-géographie ou de mathématiques dans la langue de la section, ainsi que 4 heures de lettres étrangères. Monsieur le ministre, mercredi dernier, vous avez affirmé votre volonté de multiplier les ouvertures de sections internationales dans les collèges et les lycées défavorisés. Pour assurer ces 6 heures de cours hebdomadaires, les professeurs en poste devront être mobilisés et de nouveaux professeurs embauchés dans certaines académies. Or les enseignants n’ont jamais été aussi nombreux à quitter leurs fonctions. Les partants représentent ainsi près de 3, 5 % des effectifs actuellement, contre 0, 05 % en 2008. S’y ajoutent les démissions qu’un certain nom...

...Monsieur le ministre, nous partageons avec vous l’ambition de bâtir une société plus égalitaire, sans violences : les cours d’éducation à la sexualité dès l’école primaire en sont l’une des clés ; nous comptons sur votre détermination à les mettre en œuvre, sur l’ensemble du territoire et dans tous les établissements, comme le prévoit la loi, tout simplement. Parlons aussi égalité. La réforme du lycée a provoqué une chute drastique de la proportion de filles dans les filières scientifiques. Les mathématiques doivent faire leur retour dans les programmes, et non pas seulement à hauteur d’une heure et demie par semaine. Cette orientation stéréotypée se retrouve également dans l’enseignement agricole, où les jeunes filles s’orientent principalement vers les cursus de services à la personne, alor...

Je me félicite des réponses qui ont été données par le ministre de l’agriculture, ainsi que de sa présence ce soir. Je me suis permis, dans la discussion générale, de vous faire part d’un cas particulier dans un lycée vendéen, parce qu’il dénote un problème important dans la manière de gérer les ressources humaines du ministère. Vous avez répondu à mon interpellation – je vous en remercie. Ayant obtenu des réponses à mes questions, même si celle sur les horaires consacrés à l’enseignement civique mérite d’être creusée, je retire mes deux amendements.

Je m’associe aux remerciements adressés au groupe Les Républicains pour avoir demandé ce débat, et remercie en particulier notre collègue Max Brisson. Lors de sa visite courant septembre au lycée Éric-Tabarly – avec vous, madame la ministre – aux Sables-d’Olonne, en Vendée, le président Emmanuel Macron a reconnu qu’il fallait informer les collégiens « plus tôt » et « mieux » sur les formations professionnelles. Les établissements vendéens avec lesquels j’ai pu échanger partagent le même constat : faute d’information, les débouchés multiples des lycées professionnels ne sont absolument pa...

...pte tenu de la nécessité d'acquérir de nombreux savoirs pour pouvoir s'adapter dans sa vie professionnelle future, une réflexion est sans doute nécessaire sur la durée obligatoire de formation. Le binôme ministériel Jean-Michel Blanquer/Frédérique Vidal n'a pas fonctionné : les difficultés d'orientation auxquelles sont confrontés les élèves sont le reflet d'une méconnaissance par le collège et le lycée des pré-requis pour accéder aux filières du supérieur. Enfin, nous n'avons pas abordé la question du numérique, car cela concerne le contenu des programmes.

...jouter dans vos établissements pour améliorer leur attractivité ? Le « camion du vivant » est à l'arrêt. La communication est pilotée de manière nationale. Or, le recrutement ne se fait pas à cette échelle mais au niveau régional ou départemental. Est-ce alors le bon outil pour recruter les futurs élèves ? Par ailleurs, certains établissements ont mis en avant un nom qui n'a rien à voir avec le lycée agricole, comme « campus agro » ou « lycée nature ». Le terme « agricole » est-il pertinent pour communiquer et rendre cette formation attractive, car il peut apparaître réducteur au regard des formations que vous proposez ? Pouvez-vous nous éclairer sur les enjeux concernant les personnels pendant la crise de la covid ? Le personnel des établissements possède différents statuts et le directeur...

La baisse du nombre d’enseignants dans les collèges et lycées agricoles se poursuit – 80 équivalents temps plein supprimés l’année prochaine –, alors même que le nombre d’élèves est en hausse, pour la première fois depuis une décennie. Cela fragilisera davantage encore une filière déjà touchée les années précédentes. Les maisons familiales rurales (MFR) n’ont bénéficié d’aucune augmentation de leur dotation. Or elles ont subi la crise de plein fouet, avec...

...ent à terme poser une difficulté. Les enseignants n'ont ainsi pas la capacité statutaire d'enseigner devant ces apprentis. Faudra-t-il s'atteler à créer un nouveau statut ? Par ailleurs, l'attractivité des filières agricoles ne semble pas constituer un sujet de préoccupation. La réforme du bac est en cours, avec le regroupement des filières générales et les 12 enseignements proposés. Or pour les lycées agricoles, seuls trois enseignements sont proposés, tandis que nous constatons la nécessaire montée en compétences pour les agriculteurs. Disposer de seulement trois spécialités dans les lycées agricoles - les mathématiques, la physique-chimie et la biologie-écologie - est-ce suffisant ? La moitié des lycéens ne savent pas quels métiers ils souhaitent faire. Limiter ainsi le nombre de spécialité...

Nous avons participé à une table ronde à l'Assemblée nationale avec Cédric Villani sur le numérique dont il ressort que l'enseignement des sciences et de l'informatique intervient trop tardivement au stade du collège et du lycée. Par ailleurs, l'informatique est envisagé davantage sous l'angle des équipements et des outils que sous l'aspect de l'enseignement. Comment fonctionnent les passerelles entre spécialités ?