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Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous avons eu, voilà moins d’un mois, un débat riche et constructif sur l’avenir de l’enseignement agricole. Nous avons pu constater, à cette occasion, l’attachement de tous nos groupes politiques à cet enseignement, véritable « pépite » pour la formation de nos jeunes, selon les mots de Didier Guillaume, ministre de l’agriculture. Dans ce budget, 1, 47 milliard d’euros sont consacrés à l’enseignement agricole, soit une augmentation de 7, 15 millions d’euros. Celle-ci est due au protocole PPC...
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, à quoi ressemblera le lycée agricole de 2040 ? En tant que rapporteur sur les crédits de l’enseignement technique agricole, je remercie mes collègues du CRCE de nous inviter à nous pencher sur cette question. Permettez-moi tout d’abord de porter un regard positif. Fruit d’une longue tradition, l’enseignement agricole n’a plus et ne pourrait plus avoir la même vocation qu’hier : il est devenu un enseignement en prise avec les défis émergents. De l’information donnée au consommateur à la question du...
Il est sans nul doute une école de la deuxième chance incroyable, mais il est aussi et surtout une filière d’excellence. Les raisons de ce manque d’attractivité sont connues : l’implantation traditionnelle de l’enseignement agricole dans des régions enregistrant une baisse démographique, et a contrario, la sous-représentation où la demande existe ; et surtout, le défaut de notoriété auprès de nos jeunes. Combien de collégiens savent que l’on peut devenir ingénieur en intégrant une classe de première technologique agricole ?
Combien savent qu’un élève de terminale professionnelle agricole a 59 % de chances de trouver un emploi, contre 42 % pour son homologue de l’enseignement général ? Je parle en connaissance de cause, pour avoir observé ce fait dans mon territoire, la Guyane. Pour répondre à cette problématique, vous avez lancé, monsieur le ministre, la campagne de promotion L’Aventure du vivant à l’occasion du dernier salon de l’agriculture. Peut-être pourrez-vous nous dire quelques mots sur les résultats attendus de cette campagne, ainsi que sur la manière de mie...
L’un de mes amendements ayant été jugé irrecevable, je veux profiter de l’examen de cet article 6 bis, relatif à l’enseignement des langues régionales, pour évoquer la nécessaire prise en compte du plurilinguisme dans les outre-mer. Depuis 1996, les recommandations de La Haye concernant les droits des minorités nationales à l’éducation préconisent l’emploi de la langue maternelle de l’enfant comme vecteur idéal de l’enseignement au niveau de l’école primaire. En Guyane, dans la plupart des villages riverains du Maroni, ...
...de la période de formulation des vœux sur Parcoursup. À cette occasion, et un an après l’application du dispositif, nos collègues du groupe CRCE nous proposent d’en dresser le bilan. Qu’ils en soient remerciés. Avant toute chose, je voudrais saluer l’engagement de l’ensemble des acteurs, qui ont fourni un très bon travail pour organiser, avec les contraintes que nous connaissons, le passage vers l’enseignement supérieur de nos bacheliers. Nous le savons, Parcoursup est venu remplacer un système Admission post-bac largement défaillant : c’est le moins que l’on puisse dire. Par-delà la honteuse sélection par l’échec qu’il induisait, APB a provoqué, avec le recours au tirage au sort, des décisions non seulement opaques, mais illégales. Face à ce constat, et – il faut bien le dire – dans une forme d’urge...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le budget de l’enseignement agricole pour 2019 est globalement stable, dans un contexte de baisse des effectifs d’élèves et de nombreuses réformes de fond. Il prévoit la suppression de 50 emplois. Cette réduction, parallèle à celle constatée dans le second degré de l’éducation nationale, est relativement minime, surtout au regard de la baisse continue des effectifs d’élèves et des faibles effectifs par classe. L’augmentat...
Lorsqu’il m’a été proposé de devenir rapporteur pour avis pour l’enseignement technique agricole au nom de la commission de la culture, j’ai accepté avec beaucoup d’enthousiasme et humilité. M. le ministre le sait, j’ai fait construire l’un des plus beaux lycées agricoles de France en Guyane et deux maisons familiales rurales. J’ai toujours combattu l’idée que l’enseignement agricole était une voie de garage. J’ai donc considéré qu’il fallait franchir le saut qualitatif. ...
...s collègues, nous nous retrouvons ce soir pour examiner les crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Domaine hautement stratégique pour la France, la recherche conditionne la compétitivité de nos entreprises et la performance de notre économie. Je le dis régulièrement, elle constitue également un formidable levier de développement économique et social pour nos territoires. L’enseignement supérieur est quant à lui cette porte ouverte sur le monde pour nos jeunes, ce guide chargé de les accompagner vers la réussite. Plus largement, il constitue le socle de la diffusion du savoir et, bien sûr, in fine, de la recherche. On peut donc se satisfaire que la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur » soit l’une des mieux préservées de ce budget 2019. Par-de...
...arde pertinente de notre rapporteur. Là encore, placer la barre trop haut risquerait, nous le savons tous, de reporter une partie des projets d’école vers l’instruction à domicile et les écoles clandestines. C’est pourquoi il nous faut avoir un discours clair vis-à-vis des écoles privées hors contrat ; il n’est pas question d’empêcher leur création. S’il nous faut permettre aux enfants l’accès à l’enseignement dispensé dans ces établissements, il est indispensable de les maintenir dans un cadre déclaré et contrôlé. Pour ces raisons, nous sommes favorables à ce que ce régime déclaratif évolue vers un dispositif plus opérationnel et sécurisant pour les porteurs de projet comme pour les autorités concernées. Ce texte prévoit par ailleurs de mieux contrôler les écoles privées hors contrat. §Si un contrôl...
Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, avec ce projet de loi dont nous achevons l’examen, nous allons répondre à l’attente insoutenable de 800 000 jeunes qui préparent actuellement leur entrée dans l’enseignement supérieur. Nous l’avons dit, le contexte était unique. Néanmoins, nous avons su apporter, avec responsabilité et dans une forme d’urgence – il faut bien le reconnaître –, une réponse juste et efficace. Nous avons tous reconnu ici l’injustice que créait aussi bien le dispositif APB que cette honteuse sélection par l’échec qui prévaut malheureusement dans nos universités. Nous avons tous mesuré l...
...gmatique à une situation, devenue insupportable, dont nous sommes collectivement responsables. La première ambition de ce projet de loi est de replacer de l’humain et de la justice au bon endroit, par un accompagnement personnalisé vers la réussite. En maintenant le principe de liberté de choix du candidat, nous ne fermons aucune porte à notre jeunesse à ce moment charnière qu’est le passage de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur. Mesurons bien la complexité de ce moment : c’est aussi le passage de l’adolescence à l’âge adulte, celui où nos enfants se construisent et où chacun d’entre eux affirme son identité et ses choix. Il nous faut donc aider chaque lycéen en le considérant comme une personne qui va réussir. Par ailleurs, l’introduction d’attendus consultables sur la nouvelle pla...
...rable pour l’année 2018, avec une hausse de 35 millions d’euros, soit de 2, 5 %. Cette égalité de traitement avec l’éducation nationale témoigne de la priorité accordée par le Gouvernement à l’éducation et à la formation professionnelle. Notons toutefois que ce budget ne prend pas en compte l’évolution probable des subventions aux établissements privés, qui accueillent plus de 60 % des élèves de l’enseignement agricole. Les protocoles actuels qui, par dérogation avec la loi Rocard, plafonnent le montant des subventions versées expireront le 31 décembre prochain. Pour l’enseignement privé du temps plein au moins, les négociations sont en cours, les fédérations exigeant à ce stade une revalorisation substantielle, demande à laquelle le ministère doit apporter une réponse. Je forme le vœu que ces négocia...