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Les Français anticipent, je parie que, après le 15 octobre, nous n'enregistrerons qu'une vaguelette de vaccinations, rien de plus...
Non, ce n'est pas le bon véhicule. Au sein de la mission d'information, dès le mois d'avril, nous nous sommes déclarés favorables au passe vaccinal pour accéder aux événements culturels. En réalité, si nous en étions restés à la souche originelle, l'immunité collective, qui était de 70 %, serait déjà derrière nous ; il nous faut désormais 90 % de vaccinés, comment va-t-on y parvenir, sachant qu'il n'y a plus grand monde à convaincre ? Sans changer d'outil, il nous faudra des mois pour y parvenir, c'est pourquoi je vous propose l'obligati...
Vous allez poursuivre deux voies pour les vaccins, protéine recombinante et ARN, tout en flaconnant le vaccin ARN de Pfizer : ne pensez-vous pas que votre concurrent sera réticent à vous transférer de la technologie ? On a parlé, ensuite, d'un risque de pénurie pour les ingrédients du vaccin ARN : est-il réel ? Quelles seront vos capacités en la matière ?
Vous allez poursuivre deux voies pour les vaccins, protéine recombinante et ARN, tout en flaconnant le vaccin ARN de Pfizer : ne pensez-vous pas que votre concurrent sera réticent à vous transférer de la technologie ? On a parlé, ensuite, d'un risque de pénurie pour les ingrédients du vaccin ARN : est-il réel ? Quelles seront vos capacités en la matière ?
... hospitalières semblent indiquer que de plus en plus de personnes de moins de 65 ans soient atteintes de formes sévères de la covid-19, voire soient admises en réanimation : la baisse de l'âge moyen des patients de réanimation ne serait donc pas qu'un effet de la diminution du nombre de patients âgés, mais également le produit d'une augmentation du nombre des patients plus jeunes. Or la stratégie vaccinale visait prioritairement les 14 à 15 millions de Français considérés comme vulnérables, dont les personnes âgées de moins de 65 ans ne faisaient pas partie. Ces chiffres modifient-il notre stratégie vaccinale et, surtout, notre capacité à protéger le système hospitalier de la vaccination ? Ma deuxième question porte sur la vaccination des personnes atteintes de pathologies mentales sévères. La ...
La question du calendrier est essentielle. Le 17 décembre dernier, vous avez recueilli un large soutien sur votre stratégie vaccinale, qui consiste à cibler d'abord les personnes vulnérables, celles qui risquent de saturer le système hospitalier, voire de mourir du covid, à la fois pour sauver des vies et permettre à notre société de reprendre ses activités. En novembre et décembre, les documents de la Haute Autorité de santé (HAS) prévoyaient la vaccination de 14 à 15 millions de personnes au premier trimestre ; puis la cam...
..., messieurs les ministres, mes chers collègues, ne vous inquiétez pas : à ce stade du débat, je n’entends pas répéter ce que nombre de nos collègues ont déjà très justement exprimé quant aux conditions de réussite de cette stratégie. Je voudrais plutôt me livrer à un exercice de mémoire. En effet, si le passé ne dicte pas l’avenir, du moins il l’éclaire. Rappelons-nous que notre pays, grâce à la vaccination, a éliminé des maladies violentes : la poliomyélite, la variole, qui a d’ailleurs disparu de la surface de la planète, ou encore la diphtérie. Rappelons-nous d’ailleurs que le vaccin qui a permis l’éradication de la poliomyélite connaissait à l’origine une balance bénéfices-risques assez rude : des enfants ont contracté cette maladie du fait de la vaccination ! Notre époque n’accepte plus u...
Je tiens à ajouter quelques mots, que je déclinerai en trois points. Premièrement, dans cet hémicycle comme dans notre société, l’Union européenne est critiquée. Mais cette union, qui prend des décisions permettant de protéger au mieux nos populations, nous l’aimons, et c’est bien elle que nous appelons à développer, car si nous allons pouvoir commencer aussi vite les vaccinations, c’est en partie grâce à elle ; il est important de le dire. Deuxièmement, nous souhaitons que personne ne soit oublié dans cette campagne de vaccination. Nous pensons à nos compatriotes résidant à l’étranger, pour lesquels il conviendrait qu’un dispositif soit mis en place, afin de leur permettre d’accéder également au vaccin. Nous pensons aussi aux populations les plus précaires, aux i...
La stratégie actuelle, qui consiste à évite un engorgement des hôpitaux, conduit à prendre des mesures restrictives des libertés individuelles. À quelle échéance estimez-vous que la vaccination aura été suffisamment large pour que nous puissions nous passer de ces mesures restrictives ? Pensez-vous qu'il sera possible à terme de passer à une stratégie d'éradication de cette maladie ?
Lorsque je discute avec des personnes qui remettent en cause les vaccins ou l’obligation vaccinale, je leur pose une question, après avoir raconté ce qui s’est passé avec la polio dans notre pays. On a tout de même éliminé la polio avec un vaccin vivant atténué, différent de celui d’aujourd’hui, qui a donné la polio à des enfants. On a utilisé un vaccin, qui a permis d’éradiquer la polio de notre pays, mais certains enfants ont eu, non pas des troubles, mais la polio...
...s, à la concertation nationale qui a eu lieu l’année dernière. Pour ma part, je voudrais au contraire souligner que cette concertation, qui a été longue, s’est déroulée en plusieurs phases avec, d’un côté, un panel de citoyens et, de l’autre côté, des professionnels de santé. Elle a donné lieu à des débats très riches, qui ont abouti à un ensemble de recommandations très cohérentes. L’obligation vaccinale n’est qu’une des recommandations de la concertation nationale, qu’il faut appliquer au moins de façon transitoire, pour rétablir un niveau protecteur pour la collectivité. Parallèlement, il convient aussi – surtout – de mettre en œuvre les autres recommandations. Il est d’ailleurs souligné dans le rapport la nécessité d’une expertise indépendante, d’une information complète et accessible à tou...
Cet amendement déposé par notre collègue Jean-Claude Tissot vise à améliorer l’information des personnes titulaires de l’autorité parentale ou qui assurent la tutelle des mineurs sur les conséquences de l’obligation vaccinale, afin d’éviter que ne se développe un phénomène de défiance.
Cet amendement a pour objet la prise en charge des vaccins obligatoires. Les actes obligatoires, en matière de santé, sont en général pris en charge à 100 % ; c’est le cas, par exemple, des visites médicales obligatoires de l’enfant. C’est bien normal : puisque la collectivité pose une obligation, elle doit assurer sa prise en charge. Madame la ministre, vous avez mis de l’ordre entre vaccins obligatoires, désormais au nombre de onze, et vaccins recom...