11 interventions trouvées.
...icains ne se détournent de la destination France me semble relever d’une conception paternaliste quelque peu datée, qui ne prend pas en compte les évolutions économiques et sociologiques récentes du continent africain. Madame la ministre, afin de faire taire cette crainte, quelles actions concrètes comptez-vous mettre en place pour permettre aux étudiants étrangers, africains ou non, d’accéder à l’enseignement supérieur français, quelles que soient leurs ressources ? Cette question devrait vous permettre de répondre davantage à la précédente
...du statut d’autonomie de la Polynésie française, le gouvernement du pays exerce sa compétence dans un cadre conventionnel avec l’État, fixant les modalités de collaboration et de prise en charge du fonctionnement du système éducatif de la Polynésie. Ainsi, nous souhaitons préciser par cet amendement le caractère conventionnel pour ce qui concerne les filières professionnelles du premier cycle de l’enseignement supérieur, afin de tenir compte de la compétence du pays à ce titre.
...ir deux mesures. Elle préconise, d’une part, que l’Union européenne et les États membres retiennent un objectif de 2 % du PIB pour les dépenses d’enseignement supérieur à l’horizon 2025 et, d’autre part, que les dépenses publiques d’enseignement supérieur ne soient pas prises en compte dans le calcul des déficits publics des États membres. Le texte exprime la crainte de voir le développement de l’enseignement supérieur reposer de plus en plus sur les étudiants et leurs familles. Il en conclut que seul un financement essentiellement public pourrait garantir une véritable autonomie intellectuelle des universités et la poursuite d’une réelle démocratisation de l’enseignement supérieur. Assurément, ce texte est rempli de bons sentiments, avec lesquels il serait difficile d’être en désaccord. L’enseigneme...
...alcul des déficits publics. C’est également le cas du Gouvernement, qui a déposé un amendement en ce sens pour retirer de la proposition de résolution la disposition en vertu de laquelle les dépenses publiques d’enseignement supérieur ne seraient plus prises en compte dans le calcul des déficits publics des États membres au sens du traité de Maastricht. En effet, l’effort budgétaire en faveur de l’enseignement supérieur peut d’ores et déjà être relevé par la Commission européenne dans le cadre de son application flexible du pacte. Depuis la communication du 13 janvier 2015, la Commission européenne a décidé de prendre en compte de nouveaux facteurs pouvant permettre aux États de s’affranchir relativement des objectifs du pacte. De fait, on a depuis assisté à la multiplication des clauses de flexibili...
...nformation dont nous examinons les conclusions ce soir. Les douze recommandations formulées visent à « insuffler une nouvelle ambition à l’orientation scolaire, celle d’une orientation réussie pour tous les élèves ». Sans revenir sur chacune des recommandations que je partage pleinement et que je soutiens avec force, je tiens à évoquer plus particulièrement le rapport de notre système éducatif à l’enseignement professionnel et à l’apprentissage. Soyons clairs, madame la ministre, les filières technologiques et professionnelles font l’objet d’une dévalorisation – pour ne pas dire d’un dédain – généralisée. Si les discours politiques ont quelque peu évolué, les pratiques les contredisent largement. Pourtant, la réalité, c’est que l’apprentissage est la voie de la réussite ! Il faut en finir avec cette ...
...t que, arrivés au collège, nombre d’élèves ne maîtrisent toujours pas la lecture et l’écriture. Le présent budget s’inscrit dans cette tendance. Ces contreperformances deviennent caricaturales après le bac, avec la difficulté qu’éprouvent nombre de bacheliers à s’insérer dans le supérieur et, surtout, dans la vie professionnelle. Ainsi, à travers les différents budgets de l’éducation nationale, l’enseignement professionnel ne peut plus être dispensé comme avant. Certes, quels que soient les efforts réalisés par les uns et les autres, nous n’atteindrons jamais une adéquation entre la formation et l’emploi. L’éducation nationale n’est pas, et ne sera jamais, assez réactive face à des besoins des entreprises qui varient très rapidement. Pour remédier à cette absence de souplesse du système, il nous faut...
Pour améliorer la qualité de l’enseignement dans notre pays, j’ai évoqué la réallocation des moyens entre primaire et secondaire, ainsi qu’une meilleure articulation avec le monde du travail. Un troisième aspect ne peut toutefois être négligé, à savoir la faible attractivité des carrières des enseignants. C’est un problème majeur, qui affecte nécessairement les performances du système. L’un des points négatifs est la rémunération des ense...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les orateurs qui m’ont précédé l’ont rappelé avec force, nous examinons ici un budget important, celui de la mission éducative de l’État, qui doit répondre à notre ambition partagée de réussite de tous les enfants de la République. Avec un budget pour 2015 en hausse, malgré le contexte général de baisse des dépenses, l’enseignement scolaire redevient le premier poste de dépenses de la nation. En tant qu’enseignant de formation et de profession, je ne peux que me réjouir de cette marque d’un engagement politique !
...n ne peut les pourvoir avec des candidats de qualité ? Madame la ministre, il ne s’agit pas seulement d’un problème de formation : une vraie revalorisation s’impose sur les plans tant financier que sociétal. Il est un autre problème structurel de notre école de la République : la dévalorisation généralisée des filières technologiques ou professionnelles, qui limite fortement le développement de l’enseignement professionnel et de l’apprentissage. Il faut en finir avec cette vision archaïque et dépassée de la professionnalisation, systématiquement dénigrée. Ces filières ne sont en aucune façon des « voies de garage » qui seraient réservées aux cancres ! De plus en plus de voix s’élèvent contre ce modèle de la scolarité qui privilégie la prétendue voie « royale » de l’enseignement général. Cependant, ce...
...e vous manquiez d’ambition pour notre école de la République, madame la ministre. Reconnaissons-le, mes chers collègues, la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République ainsi que ce budget comportent de bonnes orientations : le rétablissement d’une véritable formation initiale des enseignants, la refondation de l’école prioritaire et la priorité accordée à l’enseignement primaire. Cependant, l’approche mériterait, me semble-t-il, d’être retravaillée. À titre d’exemple, le dispositif « plus de maîtres que de classes » dans l’enseignement primaire est une bonne initiative, mais nous devons être attentifs à ses effets pervers et assurer un bon accompagnement des enseignants. La réduction du nombre d’élèves par classe ne serait-elle pas une réponse plus appropriée ?...
Je pourrais soulever ici d’autres sujets d’interrogation, notamment ceux du statut des directeurs d’école ou encore du taux de remplacement, en baisse constante... Mais le temps risquerait de me manquer. Je n’évoquerai pas non plus les crédits de l’enseignement agricole, brillamment rapportés pour avis par notre collègue Françoise Férat, qui porte très clairement la voix du groupe UDI-UC sur ce sujet. Messieurs les rapporteurs, je ne vous oublie pas et je salue également, bien entendu, la qualité de vos travaux. Je terminerai mon intervention par une question qui préoccupe non seulement tous les élus, mais aussi les parents, et qui ne vous surprendra ...