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Interventions sur "logement" de Dominique Estrosi Sassone


1034 interventions trouvées.

...e au contraire qu’elle complexifierait la procédure de regroupement. Il faut maintenant se faire à l’idée de ces regroupements et faire confiance aux bailleurs sociaux. En outre, que se passerait-il si le comité régional de l’habitat et de l’hébergement considérait que le projet n’était pas pertinent ? Vous l’avez rappelé, la commission a voulu trouver un équilibre en proposant un seuil à 10 000 logements et un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros pour les sociétés d’économie mixte. Elle n’a pas souhaité prévoir en outre de modulations du nombre de logements. La commission émet donc un avis défavorable sur cet amendement.

Dans le projet de loi, il est bien précisé que tous les logements, y compris évolutifs, auront un séjour accessible, ce qui suppose des parties communes accessibles. Il est également précisé que tous les logements, y compris évolutifs, auront des toilettes accessibles. Je ne vois donc pas la nécessité d’imposer l’installation d’un sanitaire accessible dans les parties communes. Je demande le retrait de l’amendement. À défaut, l’avis sera défavorable.

L’avis est défavorable. Aujourd’hui, tous les logements doivent être accessibles en zone de montagne. Avec le projet de loi, le taux de logements accessibles passera à 30 %, les autres logements devant être évolutifs. Je ne comprends vraiment pas pourquoi les logements ne pourraient pas être évolutifs en zone de montagne.

Nous maintenons la position que nous avons adoptée en commission. Nous sommes partis du principe que les organismes de logements sociaux doivent tous être traités de la même manière, de façon équitable. Or, en raison de leur statut, les OPH ne peuvent appartenir qu’à une société de coordination. Quant aux ESH, ils pourraient appartenir à la fois un groupe et à une SAC. Par principe d’équité et d’égalité entre organismes de logements sociaux, nous avons pensé que la double appartenance ne devait pas être possible. D’autre...

L’avis de la commission est défavorable sur ces deux amendements. Si j’ai bien compris leur objet, l’accessibilité doit être effective pour le séjour, les toilettes et une chambre. Cette modification, selon moi, réduirait considérablement la portée de l’article. En fait, il importe désormais de savoir ce que l’on va inclure dans la notion de « logement évolutif ». Nous devrons donc porter une attention particulière au décret qui sera publié, M. le secrétaire d’État l’a rappelé, au mois d’octobre. Nous devons être associés à son élaboration. Si l’on n’arrive pas à savoir ce que l’on entend par logement évolutif, le reste n’aura pas vraiment d’importance.

Je rappelle aux auteurs de l’amendement n° 497 rectifié que l’alinéa 6 de l’article 18 prévoit que les bailleurs sociaux garantissent la mise en accessibilité des logements, que les travaux sont à leur charge – je ne reviendrai pas sur les questions de financement – et que les délais d’exécution doivent être raisonnables. Concernant les bailleurs privés, il n’est pas possible juridiquement de leur faire porter l’obligation qui est mentionnée dans l’objet de l’amendement. Surtout, celle-ci risquerait d’avoir un effet d’éviction de toute personne présentant un risqu...

Cet amendement vise à améliorer la rédaction relative à l’établissement des comptes combinés par la société de coordination. Les comptes combinés sont élaborés non par la société, mais par l’expert-comptable. Ils sont établis et publiés par la société, qui combine ses comptes avec ceux de ses actionnaires organismes de logements sociaux.

Les dispositions proposées sont contraires à la position de la commission. Elles ne paraissent pas cohérentes avec l’objet des SAC, qui doivent rester spécialisées dans le logement social, et risquent, à terme, de conduire à une remise en cause du statut HLM de cette structure. Une telle faculté accordée aux SEM non agréées de détenir une part, même minoritaire, du capital d’une SAC pourrait exclure cette dernière des avantages attachés aux SIEG, les services d’intérêt économique général. La commission demande donc le retrait de ces amendements identiques, faute de quoi el...

L’amendement n° 377 rectifié bis vise à supprimer toute fixation d’un seuil dans la loi et à renvoyer la définition du seuil à un arrêté du préfet de région, après avis conforme du comité régional de l’habitat et de l’hébergement, le CRHH, tenant compte des spécificités de l’offre et la demande de logements sociaux sur le territoire. Cette proposition est complètement contraire à la position de la commission qui a arrêté un seuil à 10 000 logements et à 25 millions de chiffre d’affaires pour les SEM. La commission ne souhaite pas aller au-delà ni trouver d’autres solutions. Mon avis sur cet amendement est donc défavorable. En ce qui concerne l’amendement n° 1116, qui a été très brièvement, mais b...

Les amendements suivants visent à faire varier les seuils. L’amendement n° 1048 rectifié de M. Requier tend à relever les seuils proposés par la commission à 12 000 logements et 40 millions de chiffre d’affaires. L’avis de la commission est défavorable. L’amendement n° 164 de Mme Cécile Cukierman a pour objet d’abaisser sérieusement le seuil – à 5 000 logements gérés, contre 10 000 dans le texte de la commission. L’avis de la commission est donc naturellement défavorable. L’amendement n° 559 vise à permettre aux préfets de moduler le seuil de 10 000 logements à la ...

Je rappelle que la commission a proposé d’abaisser le seuil de regroupement à 10 000 logements gérés. Nous ne souhaitons pas aller au-delà ni en deçà de ce chiffre, et ne voulons pas non plus d’exonérations supplémentaires. La commission demande donc le retrait de l’amendement, faute de quoi elle émettrait un avis défavorable.

...miner à la fin de cette année. Au total, elle aura duré neuf ans : à ce stade, soit on pérennise le dispositif, soit on y met un terme. Pourquoi vouloir encore la prolonger jusqu’en 2021 ? Les organismes d’HLM recourent donc à la procédure de la conception-réalisation depuis 2009, d’une manière raisonnable et modérée : les opérations réalisées dans ce cadre représentent 15 % des constructions de logements sociaux.

À mon sens, ce dispositif a fait ses preuves. Il n’est pas utilisé de manière disproportionnée au regard de l’ensemble des créations de logements sociaux. Enfin, il permet de gagner du temps, de réduire les coûts et de garantir une gestion contractuelle simplifiée. Il me semble donc important que nous votions aujourd’hui la pérennisation de l’accès au dispositif de conception-réalisation pour les organismes d’HLM. En outre, la commission a voulu étendre aux CROUS la possibilité de recourir à ce dispositif. Vous le savez, le Gouvernement...

Nous avons décidé de fixer le seuil du chiffre d’affaires à 25 millions d’euros et ne souhaitons pas le modifier, de la même façon que nous avons souhaité maintenir le seuil de 10 000 logements gérés précédemment. Par souci de cohérence, dans la mesure où cet amendement vise à étendre l’assiette de calcul, la commission émet donc un avis défavorable.

...ommande publique, tout comme la loi MOP, dépend de la nature juridique de l’acheteur. En ce sens, il y a aujourd’hui des différences selon la nature de l’organisme d’HLM qui construit les ouvrages. Les filiales des offices publics d’HLM sont des sociétés de droit privé, qui ne peuvent être créées et financées qu’à l’aide de fonds extérieurs à l’activité du service d’intérêt économique général du logement social. Elles ne bénéficient donc d’aucune aide publique. Dans ces conditions, il n’y a aucune raison de les soumettre à des règles de marché public, au risque d’introduire une distorsion de concurrence par rapport aux autres sociétés de droit privé.

L’article L. 301-1 du code de la construction et de l’habitation fixe le principe selon lequel « toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’existence, a droit à une aide de la collectivité pour accéder à un logement décent et indépendant ou s’y maintenir ». Cet amendement vise les personnes éprouvant des difficultés particulières en raison de leur handicap, de leur grand âge ou en tant que personnes isolées, tous cas qui me paraissent couverts par la notion de « conditions d’existence ». L’amendement me semble donc satisfait. En conséquence, monsieur Pemezec, je vous suggère de le retirer ; j’y serai défavo...

Il est proposé de subordonner l’octroi d’aides publiques en matière de logement à la réalisation d’une étude ou d’un diagnostic portant sur les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique du logement concerné. Cette mesure ferait peser une charge financière supplémentaire sur les publics en difficulté. Ce ne serait certes pas leur rendre service ! Avis défavorable.

Les amendements identiques n° 208, 650 rectifié et 946 rectifié suppriment cet article, qui décompte pour dix ans les logements vendus, les logements dont le titulaire bénéficie d'un prêt social location-accession (PSLA) ainsi que les logements faisant objet d'un bail réel solidaire et les places d'hébergement d'urgence. Avis défavorable.

L'amendement n° 805 supprime les nouveaux logements décomptés. Avis défavorable.