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...nsidérée comme une loi de « redressement » ; mais la réalité de ce dernier fait encore débat. À l'évidence, une impulsion a été donnée ; elle devrait permettre de sauvegarder les programmes d'intérêt majeur et de développer des capacités dans de nouveaux champs de conflictualité. Toutefois, trois questions ne sont pas encore pleinement résolues à ce stade. Je pense tout d'abord à notre modèle d'armée. Il a été repensé, mais le volume retenu ne permettra pas à la France de retrouver le poids qu'elle avait jusque dans les années 1990 dans la défense de l'Europe. Malgré les sommes en jeu, la nouvelle LPM acte une forme de déclassement de notre pays…
...t de l'effort capacitaire. Pour aller plus loin, nous avons émis sept recommandations dans notre rapport. Elles ont toutes le même but : permettre à notre pays de basculer véritablement en économie de guerre. Pour ce qui concerne, par exemple, les obus de 155 millimètres, les livraisons totales devraient être de 20 000 unités en 2024, soit l'équivalent d'à peine quatre jours de consommation des armées ukrainiennes.
On peut dresser le même constat pour le soutien à l'Arménie et aux autres démocraties issues de l'ex-URSS, qui attendent notre aide. Ne répétons pas les erreurs commises avec l'Ukraine, en livrant tardivement des équipements nécessaires dès aujourd'hui ou en réduisant dangereusement les stocks dont disposent nos propres armées. Je m'arrêterai un instant sur deux programmes majeurs conduits avec nos partenaires allemands, concernant le char et l'avion de combat du futur. Nous ne remettons évidemment pas en cause l'intérêt de telles coopérations avec l'Allemagne ; mais force est de constater que l'absence de synchronisation des calendriers de renouvellement de ces équipements, les divergences stratégiques persistantes...
...nsidérée comme une loi de « redressement » ; mais la réalité de ce dernier fait encore débat. À l’évidence, une impulsion a été donnée ; elle devrait permettre de sauvegarder les programmes d’intérêt majeur et de développer des capacités dans de nouveaux champs de conflictualité. Toutefois, trois questions ne sont pas encore pleinement résolues à ce stade. Je pense tout d’abord à notre modèle d’armée. Il a été repensé, mais le volume retenu ne permettra pas à la France de retrouver le poids qu’elle avait jusque dans les années 1990 dans la défense de l’Europe. Malgré les sommes en jeu, la nouvelle LPM acte une forme de déclassement de notre pays…
...t de l’effort capacitaire. Pour aller plus loin, nous avons émis sept recommandations dans notre rapport. Elles ont toutes le même but : permettre à notre pays de basculer véritablement en économie de guerre. Pour ce qui concerne, par exemple, les obus de 155 millimètres, les livraisons totales devraient être de 20 000 unités en 2024, soit l’équivalent d’à peine quatre jours de consommation des armées ukrainiennes.
On peut dresser le même constat pour le soutien à l’Arménie et aux autres démocraties issues de l’ex-URSS, qui attendent notre aide. Ne répétons pas les erreurs commises avec l’Ukraine, en livrant tardivement des équipements nécessaires dès aujourd’hui ou en réduisant dangereusement les stocks dont disposent nos propres armées. Je m’arrêterai un instant sur deux programmes majeurs conduits avec nos partenaires allemands, concernant le char et l’avion de combat du futur. Nous ne remettons évidemment pas en cause l’intérêt de telles coopérations avec l’Allemagne ; mais force est de constater que l’absence de synchronisation des calendriers de renouvellement de ces équipements, les divergences stratégiques persistantes...
La France est reconnue sur la scène internationale pour la qualité de l'armement et de l'équipement de ses forces armées. Et la liste des nouveaux matériels livrables en 2023 est importante. La question du coût du maintien en condition opérationnelle est une préoccupation essentielle. Comment amoindrir à l'avenir le coût du maintien en condition opérationnelle au regard du coût unitaire de chaque matériel ?
L'armée de Terre réalise un effort de commande militaire avec 18 chars LECLERC rénovés en 2023. Des véhicules blindés de combat de l'infanterie (VBCI) et un escadron de chars LECLERC de Mourmelon sont en cours de déploiement en Roumanie, et le 12e régiment de cuirassiers d'Olivet s'apprête à vivre une année peu ordinaire. Combien de chars LECLERC lui seront-ils confiés et quelle sera la participation du ...
Vous avez parlé de la résilience de la Nation, sujet que l'on perçoit sous un jour nouveau compte tenu du conflit ukrainien. Dans son discours de l'hôtel de Brienne, le Président Macron a fait plusieurs annonces, dont le doublement des effectifs de la réserve opérationnelle. Pourquoi une telle augmentation ? Sommes-nous à l'aube d'un changement de modèle de l'armée française ? Par ailleurs, il a annoncé la généralisation du SNU. Quel est le calendrier prévu, et quels sont les moyens envisagés ?
Alors qu'il semblerait que la Chine ait procédé à un tir de missile nucléaire depuis un planeur orbital, plus modestement et plus pacifiquement en 2022 trois nouveaux satellites de notre armée seront mis en orbite. Outre le premier de la famille Syracuse 4, les engins CERES et CSO/MUSIS entreront bientôt en service. Pouvez-vous nous préciser les différentes missions auxquelles participent les satellites déployés par nos forces armées et plus largement comment ils participent à la stratégie de l'armée de l'air et de l'espace. Général d'armée aérienne Stéphane Mille.- Je vais tout d'ab...
Je souhaite vous interroger sur le point 9 de l'actualisation de la revue stratégique relatif à la résilience de la Nation. En dépit de l'épidémie de Covid-19, nos soldats ont poursuivi l'essentiel de leurs missions. Dans quelle mesure le retour d'expérience des effets de cette pandémie sur nos armées est-il pris en compte dans l'actualisation ? En outre, vous avez annoncé la mise en oeuvre d'une fonction stratégique de résilience devant concourir à reconstituer des stocks dits « d'épaisseur organique », la défense étant mise à contribution pour fournir 5 millions de masques. Ces stocks ont-ils été reconstitués ? Quand on voit les conséquences dramatiques de cette pandémie sur notre jeunesse,...
...l’opération Barkhane, qui permettrait le retrait de nos troupes ? Pour faire face à la menace terroriste, nos alliés africains ne peuvent faire l’économie des défis institutionnels, économiques, éducatifs et sanitaires qui s’imposent à eux. Nos victoires militaires doivent aller de pair avec le déploiement de services publics stables, l’avènement d’une économie plus saine, la formation de forces armées et de sécurité performantes, le développement d’entreprises et d’écoles. Cette vision est au cœur de l’approche « 3D », pour diplomatie, défense et développement. Aujourd’hui, force est de constater que le troisième « D », celui du développement, fait défaut. J’ai bien entendu vos propos, monsieur le ministre, mais les chiffres publiés par l’OCDE sont éloquents : les pays du Sahel sont fléchés ...
Je m'associe à l'hommage rendu à nos soldats. Les accusations portées contre les forces françaises à la suite des frappes qui auraient tué des civils lors d'un mariage près de Douentza au Mali le 3 janvier dernier ont mis en exergue l'impopularité de notre armée dans l'opinion publique locale et nous confirment l'existence d'une guerre de désinformation qui pèse sur l'opération Barkhane. Si nous rencontrons des succès militaires, je ne suis pas certain que nous gagnions la bataille de l'information. La présence des soldats français est perçue par une partie de la population locale comme une occupation de territoire, cette perception défavorable étant ali...
L'une des priorités affichées par le ministère des armées porte sur le soutien des soldats et de leurs familles. L'effort budgétaire prévu à cet effet dans la LPM représentait 0,5 milliard d'euros entre 2018 et 2025. Le projet de loi de finances est conforme à cette trajectoire. Pouvez-vous décliner les mesures prévues ? Si l'aide à la reconversion apparaît en effet prioritaire pour accompagner les militaires, quelles mesures concrètes seront adoptées ...
La prévision du niveau de réalisation des contrats de la marine serait inférieure en 2021 par rapport à 2020, ce que nous pouvons comprendre. En revanche, la cible quant au niveau de réalisation des contrats en 2023 concernant l'armée de Terre et l'armée de l'Air est de 100 % contre 80 % pour la marine. Pourriez-vous nous expliquer ces décalages et leurs conséquences budgétaires ?
... Quels éléments géopolitiques justifient pour vous ce changement radical ? Général Thierry Burkhard.- Monsieur le sénateur Allizard, concernant le programme P144, il me paraît prioritaire de concentrer l'effort d'innovation vers la prise en compte des nouvelles menaces. Je songe notamment à la lutte anti-drone, ou à la défense antiaérienne. Les éléments majeurs du programme 144 qui concernent l'armée de Terre sont le développement du MGCS et les études concernant le segment de décision : successeur du Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) ; successeur du camion équipé d'un système d'artillerie (CAESAR). Monsieur le sénateur Yung, nous aurons besoin de moyens lourds dans les combats futurs. Mais, principale rupture, nous aurons surtout à mieux synchroniser nos actions dans les champs...
... à découvrir ce pays complexe. L'image internationale de la Colombie est très associée à celle du narcotrafic et des FARC. Après l'accord de paix, celles-ci ont évolué vers une représentation démocratique et leurs membres se sont présentés aux différentes élections. Quel est leur devenir ? Assiste-t-on à un processus de disparition de ce mouvement créé il y a 55 ans, qui n'existe plus comme force armée et n'a pas trouvé sa place comme force démocratique ? Le niveau de violence est très important dans ce pays depuis toujours. Il avait tendance à décroître depuis 2012, mais on a vu en 2018 une forte augmentation du nombre d'homicides. Pourquoi ce sursaut ?
...ion porte sur l'intelligence artificielle qui a un rôle immense à jouer dans l'innovation de la défense. Dans plusieurs interviews, vous avez indiqué que l'intelligence artificielle dans le domaine militaire devait servir trois objectifs : faire mieux et plus vite que l'homme, faire à la place de l'homme et faire à l'appui de l'homme. Pourriez-vous nous dire quel est l'objectif prioritaire pour l'armée française et nous donner des exemples concrets de mise en oeuvre ? Plus globalement, sommes-nous engagés dans une stratégie qui tend vers l'assistance de l'homme ou son remplacement ?
Le SSA intervient aussi en matière de sécurité civile. Je suis sénateur du Loiret et la pharmacie centrale des armées est située dans mon territoire. Elle fabrique les comprimés d'iodure de potassium destinés à saturer la thyroïde et à prévenir l'accumulation d'iode radioactif, en cas d'accident nucléaire. Si la logique reste la prévention, le risque zéro n'existe pas. Quelle serait la capacité de réponse de cette unité en cas d'accident très grave qui toucherait une population importante ?