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Interventions sur "scolaire" de Jean-Claude Carle


35 interventions trouvées.

...tème éducatif guyanais. Une semaine durant, nous avons sillonné ce grand et beau territoire qu'est la Guyane, par sa superficie la deuxième région de France derrière la Nouvelle-Aquitaine. Sur la côte, dans la région de Cayenne et à Kourou ; dans l'Ouest, à Saint-Laurent-du-Maroni et Mana ; sur le fleuve, à Maripasoula, nos déplacements nous ont donné à voir un panorama complet de l'enseignement scolaire, agricole et supérieur en Guyane. Nous avons ainsi pu visiter une dizaine d'établissements - écoles, lycées dont un lycée agricole, internat d'excellence, maison familiale rurale, IUT, école de commerce et de gestion, université de Guyane - et pu rencontrer élus, enseignants, élèves et responsables académiques ainsi que de la chambre de commerce et d'industrie. Le constat que nous vous présenton...

... milliards d'euros, c'est trois fois le budget de la jeunesse, des sports et de la vie associative. Mais les deux tiers de cette augmentation sont dus aux augmentations de salaires et de pensions : seulement 1,2 milliard d'euros sont consacrés aux politiques éducatives, ce qui n'est pas négligeable, je l'admets. Comme l'a dit Gérard Longuet, ce budget ne s'attaque pas à la vraie cause de l'échec scolaire, à savoir l'échec dans le premier segment du primaire - dernière année de maternelle, CP et CE1, ce « premier cycle » prévu par la loi « Jospin » mais jamais appliqué. L'avenir scolaire d'un jeune est quasiment scellé le jour de son septième anniversaire. Sur les 140 000 jeunes qui sortent sans diplôme ni qualification du système scolaire, un sur deux avait soit redoublé le CP, soit connu des dif...

Madame la présidente, mes chers collègues, les crédits de la mission « Enseignement scolaire » augmentent d'un peu plus de 700 millions d'euros en 2016 ; ils atteignent ainsi la somme considérable de 67,1 milliards d'euros, dont 65,7 milliards d'euros au profit des cinq programmes relevant du ministère de l'éducation nationale. Plus que jamais, l'enseignement scolaire constitue le premier budget de la nation. Dans un contexte de maîtrise de la dépense publique, les crédits consacrés à l'...

...er et il incombera aux collectivités territoriales. L'enseignement professionnel coûte cher, car les résultats ne sont pas au rendez-vous et ce, malgré les investissements qui y ont été consacrés. Il faudrait opérer une certaine rationalisation au sein des contrats de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDF). La pérennisation du fonds de soutien aux activités périscolaires est pour le moment du moins assurée, mais ce dernier demeure sous-estimé de 91 millions d'euros. Mais je demeure d'accord avec vous, comme je l'ai prouvé depuis ces dernières années, pour réviser les statuts des médecins scolaires qui débutent à 2000 euros. Le rôle de l'infirmière est également essentiel au bon fonctionnement des établissements.

...s d'enseignant ou de cadre supérieur. Personne n'a le monopole de l'école et nous avons autant d'amour et d'attention pour l'école que qui que ce soit. Je suis d'accord avec David Assouline pour rappeler que la discussion budgétaire ne doit pas fournir le cadre d'un débat sur les principes de l'enseignement. À cet égard, j'ai demandé, depuis plus d'un an, que soit organisé un débat d'orientation scolaire avant que le budget ne soit arrêté. Je regrette également que les rapporteurs pour avis que nous sommes ne disposent que de trois minutes pour présenter un budget aussi important que celui de l'enseignement scolaire en séance publique. Le décrochage scolaire est une réalité. Dans beaucoup de quartiers ou de communes, le nombre des élèves concernés est énorme. Ceux-ci éprouveront d'ailleurs toute...

Cet amendement vise à faire prendre en charge par l'État une partie des manuels scolaires de l'école primaire ; cette prise en charge incombant pour le moment aux communes. Le coût global du renouvellement peut être estimé à 240 millions d'euros, qui seront étalés sur trois ou quatre ans. Je vous propose en conséquence un redéploiement de crédits, à hauteur de 50 millions d'euros pour 2016.

... Le décret Hamon, qui assouplit les conditions d'application, trouve sa limite avec les effectifs des DASEN. Beaucoup d'enseignants sont à temps partiel. Il faudrait ouvrir l'accès des professeurs des écoles aux heures supplémentaires-année (HSA), qui existent pour les enseignants du second degré, afin de répondre aux souhaits des collectivités territoriales. Il est bien de modifier les rythmes scolaires, mais n'oublions pas ce qui prime : les rythmes de la famille, qui ne respectent pas toujours ceux de l'enfant. Il faut rappeler aux parents leurs obligations : modifier trois quarts d'heures de temps scolaire est un peu léger lorsque des élèves sont absents régulièrement une demi-journée ou un jour par semaine. Enfin, la source de l'échec scolaire est à rechercher plus dans le déterminisme soci...

...ssi répondre aux interrogations des élus, des enseignants, des parents. L'objet de la mission est de faire des propositions dont le Gouvernement se saisira ou pas. Il est exact que l'on peut avancer sur le terrain grâce au dialogue et à la concertation. Le DASEN de Haute-Savoie s'emploie à tenir compte des particularités et des aménagements nécessaires aux zones de montagne. Au-delà de la semaine scolaire nous devons aussi évoquer l'organisation générale de l'année scolaire et des vacances.

Tout le monde s'accorde pour considérer que notre organisation des rythmes scolaires n'était pas adaptée. Pourtant, la réforme, loin d'être consensuelle, a provoqué des crispations, des inquiétudes et des blocages qui ne sont toujours pas résolus. N'y aurait-il pas un problème de méthode ? N'aurait-on pas déconnecté les rythmes biologiques des enfants et des enseignants des autres rythmes économiques, sociaux et sociétaux ?

Je vous félicite d'avoir réussi à mettre en place les nouveaux rythmes scolaires dans vos villes. Quels sont les freins à lever pour faire avancer les choses ? Pouvez-vous nous donner le montant des coûts par élève ?

Il y a consensus sur la nécessité de modifier les rythmes scolaires. Pourquoi alors est-ce si difficile à faire ?

Hervé Bazin disait des enfants : tous égaux, tous non pareils. Les difficultés que nous rencontrons ne tiennent-elles pas à la méthode ? Il faut une rupture de méthode, la rue de Grenelle doit passer de la logique de la circulaire à celle de la consultation. Les rythmes scolaires doivent-ils être découplés d'autres rythmes, y compris, en montagne, ceux de la météo ?

Il est choquant que l'on doive rappeler que c'est l'intérêt de l'enfant qui doit primer. Les rythmes scolaires sont-ils le principal facteur d'échec de notre système éducatif ? Notre école, a-t-on remarqué, va bien pour les enfants qui sont doués. L'intérêt de l'enfant peut-il être déconnecté de celui de la famille, des collectivités territoriales ou de l'économie ? Si le retour à 4,5 jours fait consensus, pourquoi un tel tollé ? N'est-ce pas un problème de méthode ? On veut imposer par circulaire les m...

...sont souvent affectés aux postes les plus difficiles, notamment dans les zones d'éducation prioritaire (ZEP), avec une formation insuffisante. L'école ne satisfait pas à l'exigence républicaine, qui est la réussite de tous les élèves. Aujourd'hui, un enfant d'ouvrier a 17 fois moins de chances d'intégrer une grande école qu'un enfant d'enseignant ou de cadre supérieur et la probabilité d'un échec scolaire est quatre fois supérieure. Le creusement des inégalités scolaires, un fait indéniable qui ressort des enquêtes PISA (Programme for International Student Assessment) de 2000 et 2009, est d'origine sociale. Contrairement à d'autres, la France n'a pas su tirer profit du choc salutaire de la première enquête de l'OCDE. Pourtant, dès 2000, la commission du débat national sur l'avenir de l'école prési...

Je vous remercie de votre exposé. Vous avez parlé, en évoquant la mutation de l'école primaire, d'un « marché noir scolaire ». Qui en sont les « clients » ?

Que pensez-vous des internats d'excellence et des établissements de réinsertion scolaire ?

Je suis inquiet du faible taux d'équipement des élèves de primaire. Il existe sans doute plusieurs raisons à cela, comme l'insuffisante sensibilisation des maîtres ou l'incessante modification des programmes. Quelle serait la « rotation » idéale permettant la rentabilité de la production de manuels scolaires et du financement de leur achat par les collectivités locales, voire par les familles ?

Je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation, pour répondre aux questions que notre Commission se pose sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations locales en matière d'éducation.

Je partage le point de vue de Claude Thélot au sujet du rapprochement entre l'école et le monde des employeurs, dont le secteur public fait partie intégrante. Par ailleurs, pour plusieurs intervenants, le partenariat entre le système scolaire et le monde des entreprises est jugé insuffisant. Le PRDF n'est-il pas le lieu où peuvent s'élaborer ces liens ? Il a été également rappelé que la formation n'est pas un objectif en soi. Il conviendrait sans doute de concevoir des parcours plus itératifs entre le cursus de formation et l'entreprise. Enfin, les difficultés relatives à la réforme du baccalauréat professionnel ont été évoquées. Sa...

En s'inspirant du DIMA, serait-il possible de concevoir un cursus comportant une première année de formation scolaire et deux ans d'apprentissage ?