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Interventions sur "militaire" de Jean-Louis Carrère


94 interventions trouvées.

...e loi de finances pour 2011 attribue à ce titre 3 5,804 milliards d'euros de crédits de paiement (CP), contre 5,493 milliards en 2010, soit une hausse de 5,7 %, avec + 310,6 millions d'euros, inégalement répartis entre les quatre actions qui composent le titre 3. L'action n° 1 « Emploi des forces » augmente ainsi de 22 %, permettant l'amélioration de l'insertion de la France dans des dispositifs militaires multinationaux, comme la force de réaction rapide de l'Union européenne et la capacité de réaction rapide de l'OTAN « Nato Response Force » (NRF). L'action n° 2 « Préparation et emploi des forces terrestres » recule de 13,1 %, traduisant notamment la contraction des jours d'entraînement de l'armée de terre, dont le général Irastorza, chef d'état-major de l'armée de terre, a analysé les éléments...

C'est à voir... Ne croyez-vous pas que le modèle de défense élaboré il y a quelques années était inadapté ? Les contraintes budgétaires et les réserves de nos partenaires européens le laissent à penser. Que la bosse de 2007 y ait contribué, je ne le conteste pas. Quant à notre engagement militaire en Afghanistan, il a fallu de votre part des trésors d'inventivité pour le justifier. Aucun progrès n'est observable sur le terrain. Faut-il rester, pour quoi faire et avec quels moyens ? A la stratégie militaire ne faudrait-il pas substituer une stratégie civile de développement ? Nous sommes tous d'accord pour dire que l'on ne peut quitter l'Afghanistan du jour au lendemain, mais il faut change...

Comme lors de notre entretien à Washington, j'ai apprécié votre présentation du rôle de l'OTAN et de la place de la France au sein de cette organisation, après la réintégration pleine et entière de notre pays au sein des structures militaires, même si j'étais moi-même hostile à cette décision et qu'il est parfois difficile d'éclairer l'opinion publique française sur ce point. C'est un domaine dans lequel nous avons besoin d'arguments concrets et convaincants. Je vous remercie également d'avoir insisté sur la nécessaire complémentarité entre les opérations militaires et les actions civiles. Lors d'un déplacement en Afghanistan, j'ava...

...e disent et vous le disent ! Manque de concertation aussi avec les gendarmes : ils expriment leur malaise, sans syndicats, avec des moyens bricolés : des associations, des forums sur Internet ou dans une publication connue par sa modération, L’Essor de la gendarmerie nationale, qui est l’organe des retraités de cette arme et qui devient, par la force des choses, le thermomètre de ce corps militaire enfiévré. Monsieur le secrétaire d’État, dans un souci d’efficacité, et dans le cadre de la modernisation de l’action de sécurité, vous auriez dû vous appliquer à réduire, à calmer, la vieille et inutile rivalité entre police et gendarmerie. Au lieu de cela, le Gouvernement, qui préconisait justement de gommer ces aspérités, semble, par la politique qu’il mène, jeter de l’huile sur le feu et att...

...réduit le nombre de patrouilles en véhicules, car les gendarmes ne pouvaient même plus les effectuer. On recourt aux nouvelles technologies pour remplacer les personnels en diminution. L’accroissement des charges opérationnelles et administratives, avec toujours plus de missions et toujours moins d’effectifs, soumet la gendarmerie, mais également la police, à une trop lourde tension. Le statut militaire de la gendarmerie risque de subir rapidement une dégradation progressive qui pourrait lui être fatale. Et, monsieur le secrétaire d’État, vous avez toujours la prétention de faire mieux avec beaucoup moins ! Les chiffres l’infirment. Cette situation est d’autant plus saisissante que, à la révision générale des politiques publiques, déjà à l’origine de coupes dans les moyens humains dont dispose...

Il ne manquerait plus qu’ils perdent leur statut militaire sans obtenir le droit syndical !

Monsieur le secrétaire d’État, n’essayez pas de masquer les réelles difficultés de la gendarmerie par un jargon technocratique. Nous vous demandons de maintenir les effectifs, de garantir le statut militaire, de clarifier les situations, de rendre les gendarmes et leurs familles heureux, pour qu’ils puissent œuvrer sereinement à assurer la sécurité. Au lieu de cela, vous nous assénez une litanie de chiffres, en omettant celui des atteintes aux personnes, qui lui n’évolue pas dans le sens souhaitable ! En matière de lutte contre l’insécurité routière, vous condamnez les gendarmes à pratiquer une poli...

...plus haut niveau de l'Etat, qu'il ne faut pas affaiblir la dissuasion. Le bouclier antimissile vise essentiellement des pays comme la Corée du Nord ou l'Iran. Il aura des retombées technologiques importantes et les Américains proposeront aux Européens de se joindre à eux. Qu'allons-nous répondre ? Par ailleurs, nous nous posons la question des effets bénéfiques de notre retour dans les structures militaires intégrées de l'OTAN.

s'est interrogé, à propos des conséquences du rattachement de la gendarmerie au ministère de l'intérieur, sur le maintien de l'identité et du statut militaire de la gendarmerie. Il a cité à cet égard la fermeture de la moitié des huit écoles de gendarmerie en s'interrogeant sur les conséquences de cette fermeture sur la capacité de formation initiale de la gendarmerie. Il a également fait part de ses doutes au sujet du recours aux nouvelles technologies, au regard des contraintes pesant sur les crédits de fonctionnement ou face à la diminution des e...

...rmerie devrait bénéficier d'une enveloppe de 137 millions d'euros au titre de la LOPPSI 2, ce qui permettra de constituer une flotte spécifique à l'outre-mer composée de neuf hélicoptères légers de type EC145. A l'exception de personnels de soutien supplémentaires, de l'ordre d'une centaine, les effectifs de la gendarmerie outre-mer devraient rester les mêmes qu'actuellement, soit environ 4 000 militaires, même si ces effectifs peuvent être renforcés ponctuellement par des escadrons de gendarmes mobiles, comme cela a été le cas lors du récent conflit social aux Antilles à l'été 2009, durant lequel trente-trois escadrons de métropole ont été déployés sur le terrain.

a fait remarquer que, d'après le livre blanc, la loi de programmation militaire, le budget et la réorganisation territoriale du ministère de la défense en bases de défense, on pouvait s'interroger sur l'adéquation entre le modèle d'armée et les ressources réelles dont dispose la France. Dans ce contexte, l'externalisation peut apparaître comme une manière de cacher le manque de ressources. Elle entraîne par ailleurs une dégradation de la situation des personnels. Le général...

...même exprimé la crainte, devant notre commission, de pertes de compétence ponctuelles, comme en matière de largage de nuit, faute de pratique suffisante. Sans aller jusqu’à préconiser une pratique accrue pour conserver la pertinence, nous relevons néanmoins que cela pose certains problèmes. Ces difficultés notées à l’entraînement reflètent les éléments de faiblesse des matériels, dont les avions militaires de transport sont les plus emblématiques, du fait des retards affectant l’A400M. J’en viens aux difficultés financières et d’organisation suscitées par le maintien en condition opérationnelle de matériels de plus en plus vecteurs de technologies. Un matériel en bonne condition opérationnelle constitue un élément déterminant de la capacité d’action des armées. La maintenance et son coût ne sont...

... industriel d'aéronautique) en 2007, et que le sera la SIMMT (structure interarmées du MCO des matériels terrestres) en 2010. Il a également estimé que la réduction des parcs des divers matériels avait atteint ses limites, car de trop fortes réductions de capacités nuiraient à la réalisation des contrats opérationnels définis dans le Livre blanc. Il a constaté que l'actuelle loi de programmation militaire prévoyait que les coûts des matières premières et des prestations industrielles continueraient à augmenter, mais que le volume des personnels, civils ou militaires, relevant du ministère de la défense, affectés à la maintenance, décroîtrait, ce qui devrait conduire à une stabilité des coûts globaux. Il a précisé qu'une part importante des activités de maintenance devrait être transférée à des st...

a précisé que seules les activités de soutien faisaient l'objet de projets de ce type, et non les forces opérationnelles qui continueraient à relever d'un militaire.

...et planifiée, mais une perspective de sortie confirmée et débattue », voilà, monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, ce que nous aurait proposé Jean-Pierre Bel s’il en avait eu le temps. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, la connivence du régime des talibans avec Al Qaïda constituait, en effet, une grave menace pour la sécurité du monde. Outre ses buts militaires reconnus, le Premier ministre d’alors, Lionel Jospin, avait assorti l’intervention en Afghanistan d’objectifs diplomatiques et politiques précis. Au regard de la situation actuelle, il est essentiel de les rappeler : reconstruire l’Afghanistan sur la base du droit, du dialogue et d’un système représentatif ; apporter une aide matérielle et humanitaire aux nouvelles autorités afin d’asseoir leur ...

J’ai été interrompu, monsieur le président ! La guerre en Afghanistan et, devrais-je ajouter, au Pakistan est en train de changer de nature. Les Américains doublent leurs effectifs et remplacent leurs chefs militaires. Ils changent également les chefs militaires de l’OTAN, et ce unilatéralement, sans concertation avec leurs alliés. Cela m’amène à m’interroger sur les arguments qui ont été avancés pour justifier le retour de notre pays au sein du commandement militaire intégré de l’OTAN. À l’époque, vous étiez nombreux, dans la majorité, à chercher à nous rassurer en affirmant que nous codirigerions l’OTAN. B...

...Mais il y a plus grave. Malgré toutes les déclarations apaisantes, y compris celles du Président de la République, nous constatons avec préoccupation que le nombre de nos soldats engagés en Afghanistan augmente. Ainsi, 150 gendarmes ont été envoyés sur place pour former la gendarmerie afghane. Mais peut-être estimez-vous, chers collègues de la majorité, que les gendarmes ne sont plus sous statut militaire et qu’ils ne doivent donc plus être comptabilisés en tant que soldats ?

...ement du matériel supplémentaire en Afghanistan, notamment des hélicoptères Tigre et Cougar, ainsi que des drones. La mise en œuvre et la maintenance de tous ces équipements requièrent d’ailleurs un personnel nombreux. Ce constat m’amène à poser les quelques questions suivantes au Gouvernement. Nonobstant tous les engagements pris de ne pas accroître notre contingent, quel est le nombre réel de militaires français présents dans cette zone et dans l’océan Indien ? Quel sera ce nombre à l’été ? A-t-il augmenté ou non ? Dans l’affirmative, n’aurait-il pas été séant et nécessaire d’en informer la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, voire le Parlement dans son ensemble ?

Je ne vous ai pas interrogé sur nos unités ! Je vous ai demandé combien il y avait de militaires français sur place !