23 interventions trouvées.
Après avoir auditionné la semaine dernière M. Bruno Foucher, président exécutif de l'Institut français, nous sommes réunis ce matin pour donner un avis sur le projet de contrat d'objectifs et de moyens de l'Institut français pour la période 2017-2019. Le premier contrat d'objectifs et de moyens couvrait la période 2011-2013. L'évaluation de ce précédent contrat a montré que l'Institut français avait réussi à imposer sa marque et à développer ses activités de promotion de la culture franç...
Nous partageons les mêmes analyses. Nous sommes d'accord pour ne pas désavouer par notre vote le personnel de l'Institut français qui poursuit un travail exceptionnel dans des conditions de plus en plus difficiles. Je vous propose donc d'émettre un avis favorable avec d'importantes réserves.
Que change concrètement l'inscription dans la loi relative à la création, à l'architecture et au patrimoine d'une cotutelle de l'Institut français entre le ministère des affaires étrangères et du développement international et le ministère de la culture et de la communication ? Ce projet de contrat d'objectifs et de moyens fixe des « objectifs » ambitieux à l'Institut français mais me semble très déséquilibré côté « moyens » : seul le ministère des affaires étrangères et du développement international s'engage à hauteur de 28,7 M...
Je souhaite commencer par une observation générale pour rappeler les difficultés qui ont présidé à l'adoption de la loi de 2010 créant l'Institut français, compte tenu en particulier des résistances des postes diplomatiques. Il y avait une nécessité à réformer la diplomatie française culturelle et d'influence en mettant en place un réseau décentralisé, mais cette mise en place a été laborieuse. Il a fallu attendre trois ans pour que soit réalisé le rapport d'expérimentation prévu par la loi. Par ailleurs, des problèmes budgétaires sont app...
rapporteur pour avis du programme « action extérieure de l'Etat » pour la commission de la culture, de l'éducation et de la communication- Il s'agit désormais d'envisager un modèle administratif de fonctionnement le mieux à même de remplir les objectifs visés par la loi fondatrice de l'Institut français. La tutelle du ministère des affaires étrangères semble avoir évolué au cours des derniers mois, elle est aujourd'hui moins centralisatrice. Le retour à la situation antérieure à la loi serait pour nous l'aveu d'un échec, alors que les attentes des personnels concernés en matière de formation sont grandes. Elle aurait certainement un effet démobilisateur. Entre une recentralisation et un...
rapporteur pour avis de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, des crédits de l'action culturelle extérieure - Votre argumentation me rappelle le contexte d'élaboration de la loi de 27 juillet 2010 créant l'Institut français. Je ne peux oublier les difficultés rencontrées et d'ailleurs surmontées pour aboutir à la création d'un EPIC sous la tutelle conjointe du ministère des affaires étrangères, mais aussi, grande première à l'époque, du ministère de la culture et de la communication. Trois ans après, l'esprit d'un rattachement administratif à une centrale unique - le ministère de la culture et de la communi...
...générale, la demande d'apprentissage du français à l'étranger est-elle toujours importante ? Observez-vous des évolutions, géographiques par exemple, dans ce domaine ? La loi de finances pour 2013 a acté la diminution de la plupart des financements vous concernant. Ainsi, la dotation pour le financement de l'aide à la scolarité des élèves français du réseau de l'AEFE a-t-elle diminué de 12 %. L'Institut français, quant à lui, a enregistré une baisse de près de 8 millions d'euros de sa subvention. Le montant des subventions versées par le ministère des affaires étrangères et ses ambassades aux alliances en 2013 est également en baisse. Quelles sont les conséquences de ces « coupes » budgétaires sur votre fonctionnement et vos investissements, notamment immobiliers ? Quelles mesures d'économie a...
...t ait compromis autant la bonne conduite de notre travail d'analyse. J'ai assisté hier au premier colloque sur la diplomatie culturelle et d'influence française, qui se déroule au Collège de France. Cette manifestation rencontre un succès certain, avec un très grand nombre de participants, dont des personnalités de très haut niveau. Un tel engouement constitue à coup sûr un premier succès pour l'Institut français. Néanmoins, des améliorations doivent être apportées à la définition de certaines orientations stratégiques, en particulier la coordination avec les collectivités territoriales en matière d'action culturelle extérieure. La mission de l'Institut de collaborer étroitement avec les collectivités territoriales avait été introduite à l'initiative même de notre assemblée. Je voudrais égaleme...
J'indique d'emblée que si la loi du 27 juin 2010 relative à l'action extérieure de l'État, qui portait création des trois établissements publics que sont l'Institut français, Campus France et France Expertise Internationale, les principaux champs de la réforme demeurent en cours d'exécution. Avec des progrès difficiles dans certains domaines, comme pour Campus France, plus manifestes dans d'autres, malgré des retards imputables tant au contexte budgétaire contraint qu'à certaines résistances culturelles persistantes, notamment en cas de cotutelles. Les deux...
...directeurs et les 30 % restants à des chargés de mission. La masse salariale correspondant à ces personnels expatriés s'élevait, en 2010, à 30 millions d'euros. Pour l'avenir, compte tenu de l'objectif de mise en complémentarité, les deux têtes de réseau négocient une convention de partenariat, la première du genre, qui prendra en compte cette question, majeure, des détachements. Et alors que l'Institut français s'implique, pour la première fois, dans la formation des personnels, il ne peut se désintéresser de ceux que l'on détache dans les alliances, alors que 2 millions seront consacrés à la formation professionnelle. Cette convention de partenariat sera rendue publique, j'ose le croire, en janvier prochain, à Paris, à l'occasion de la rencontre annuelle des présidents et directeurs d'allianc...
La conception et l'élaboration de la loi du 27 juillet 2010 a été un exercice compliqué pour diverses raisons. Mais, un an après, on peut se féliciter du chemin parcouru. Aujourd'hui, l'Institut français est en ordre de marche. Parmi les difficultés déjà évoquées, l'une d'entre elle concerne les relations avec les postes diplomatiques. Au-delà des 12 postes concernés par l'expérimentation, l'Institut français parvient-il à nouer des relations étroites et constructives avec les missions diplomatiques ? Et quelles sont les perspectives de la refonte du décret relatif au pouvoir des amba...
La loi du 27 juillet fait du Quai d'Orsay l'unique tutelle de l'Institut mais prévoit une participation importante du ministère de la culture. Quel est son apport, sur le plan financier et en matière de ressources humaines ? Quels efforts consacrez-vous à la diversification des ressources de l'Institut français ? Quelles sera votre ambition en termes de mécénat ? Quelles articulations avec les collectivités territoriales et les organisations de la francophonie ? L'un...
La loi du 27 juillet fait du Quai d'Orsay l'unique tutelle de l'Institut mais prévoit une participation importante du ministère de la culture. Quel est son apport, sur le plan financier et en matière de ressources humaines ? Quels efforts consacrez-vous à la diversification des ressources de l'Institut français ? Quelles sera votre ambition en termes de mécénat ? Quelles articulations avec les collectivités territoriales et les organisations de la francophonie ? L'un...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la littérature du Sénat sur le thème de l’action culturelle extérieure a été prolifique. Elle est surtout très ancienne. Voilà presque dix ans, notre collègue Yves Dauge, alors député, tirait la sonnette d’alarme sur la situation de notre réseau d’instituts et de centres culturels à l’étranger. Ses propos, parce que justes, avaient fait l’effet d’une bombe médiatique amplifiée par la célèbre émission culturelle de l’époque Apostrophes. Depuis, plusieurs rapports d’information et avis budgétaires se sont succédé pour réclamer haut et fort un sursaut de notre diplomatie culturelle, aussi bien en termes de stratégie qu’en termes Car notre pol...
Cela étant dit, compte tenu des résultats de la consultation conduite par le Quai d’Orsay, la commission de la culture a adopté un amendement tendant à préciser la dénomination de l’établissement public pour l’action culturelle extérieure en lui attribuant le nom d’« Institut français ». Nous n’avons d’ailleurs fait que suivre le choix entériné par le ministère des affaires étrangères en mars 2009, qui, en mobilisant des investissements publics, a déposé et sécurisé la marque « Institut français » pour la future agence culturelle.
... nous semble donc très important que la marque « France » – c’est sur ce point que nous nous battons, pacifiquement… – apparaisse dans la nouvelle appellation, car elle a un impact considérable dans le monde. C’était précisément ce à quoi pensait alors le ministère des affaires étrangères : transcrire la mission dont l’objet est d’incarner la culture de la France à l’étranger. La dénomination « Institut français » présente, en outre, un immense avantage sur toutes les autres propositions : elle est simple, moderne, définit bien l’objectif visé et, surtout, grâce à son caractère générique, peut se décliner sans être dénaturée par l’ajout soit d’une appellation locale ancienne ou connue, soit du nom d’un personnage illustre de notre histoire.
On comprendrait mal à l’étranger que les centres culturels et instituts français soient ainsi débaptisés. Comment ceux qui portent le nom de Léopold Sédar Senghor, de Stendhal ou de Baudelaire, pourraient-ils devenir, ipsofacto, des instituts Victor Hugo ?
Ainsi « Institut français » nous paraît-il le nom le plus conforme aux objectifs visés.
L’appellation ne conduit ni à la confusion avec l’existant ni à sa réinterprétation supposée ou réelle. « Institut français » a, enfin, l’avantage de se positionner avec cohérence en complément d’autres actions culturelles comme celles des Alliances françaises, créées à la fin du xixe siècle, en 1883 si j’ai bonne mémoire, …
...s du groupe socialiste ayant fait part de leurs réserves sur le statut d'établissement public à caractère industriel et commercial de la nouvelle agence culturelle. a indiqué que la commission de la culture s'était prononcée en faveur d'une réforme ambitieuse des instruments au service de la diplomatie d'influence. A cet égard, il a estimé que le rattachement à terme du réseau des centres et des instituts culturels à la future agence culturelle, dont le principe a été approuvé à l'unanimité par les deux commissions, constituerait la clef du succès de la réforme. Il a donc souhaité que le report à trois ans de ce rattachement décidé par le ministre soit mis à profit pour préparer l'agence à assurer la gestion de l'ensemble du réseau culturel à l'étranger et il a suggéré de procéder par voie d'exp...