Les amendements de Patrick Kanner pour ce dossier
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Madame la Première ministre, je suis désolé, mais vous ne m’avez pas répondu. J’entends bien toutes les mesures que vous évoquez, qui coûtent d’ailleurs très cher au budget de l’État. À un moment donné, il faudra savoir comment nous réglons la dette en résultant pour la France. Ma question était simple : quel effort demandez-vous aux employeur...
Monsieur le président, je tiens d’abord à m’associer à l’éloge funèbre que vous avez rendu à notre collègue Olivier Léonhardt. Monsieur le Premier ministre, en ayant une pensée particulière pour le brigadier Alexandre Martin, décédé le 22 janvier dernier, je veux rendre hommage aux 57 autres militaires français morts au Sahel depuis 2013. La ...
Monsieur le Premier ministre, le Président de la République et votre gouvernement n’ont manifestement aucune responsabilité dans ce qui se passe au Mali. Nous étions dans ce pays en responsabilité depuis 2013. Aujourd’hui, la situation se dégrade, mais vous ne voulez pas constater le double échec, diplomatique mais aussi militaire, du Président...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, « déserts médicaux » : cette expression est devenue le symbole d’un sentiment profond de relégation – en secteur rural, mais aussi en ville. La question s’était imposée dans le grand débat alors que cette urgence n’avait pas été jugée prioritaire par le Président de la R...
Renforcée par la crise sanitaire, l’inégalité d’accès aux soins fait aujourd’hui partie des premières préoccupations de nos concitoyens. Cette inégalité n’est pas du seul fait de votre gouvernement, monsieur Castex. C’est certain.
Je salue les nombreux élus locaux présents dans ces tribunes à l’occasion du Congrès des maires. Ils sont, chaque jour, sur le terrain et luttent contre une telle désertification. Grâce au Sénat, voilà deux ans et demi, a été voté un dispositif qui affecte les internes en fin de cursus, pour six mois, en zone sous-dense. Certes, ce n’est pas u...
Monsieur le Premier ministre, au printemps prochain cela fera presque trois ans depuis la promulgation de la loi. Nous serons patients. Nous voulons un parlementarisme rationalisé, et non dévitalisé. Nous ne voulons pas que le Gouvernement s’érige en veto de l’action du Parlement. C’était aussi cela, le sens de ma question, monsieur le ...
Monsieur le Premier ministre, votre gouvernement et le Président de la République affrontent une séquence calamiteuse, marquée par un triple fiasco. Le fiasco de la propagande électorale : la commission d’enquête sénatoriale fera son travail. Le fiasco démocratique : avec 20 points de participation en moins par rapport aux élections de 2015, ...
Enfin, c’est un fiasco électoral pour La République En Marche, ce parti « virtuel » composé de « cliqueurs », comme le qualifie le président Patriat, et donc pour le Président de la République lui-même, qui était, malgré ses dénégations, la véritable tête de liste de ces élections. §Je vous renvoie à son tour de France ou aux candidatures du ti...
(Exclamations ironiques sur les travées du groupe Les Républicains.) Nous sommes les représentants de la Nation. Nous avons des choses à vous dire sur l’état de la France et sur votre bilan.
Alors, monsieur le Premier ministre, pour tirer les conclusions de ce triple fiasco, et plutôt que de relancer une réforme des retraites injuste et totalement décalée en cette période, je vous fais une proposition, qui, d’ailleurs, aurait le mérite de satisfaire un engagement présidentiel, une parole donnée en 2017 : débattez ! Débattez avec le...
Monsieur le Premier ministre, je voudrais d’abord vous féliciter : j’ai appris, par un organe de presse hebdomadaire, que vous étiez confirmé dans vos fonctions ! Vous restez donc notre interlocuteur. Je vous ai fait une proposition ; je n’ai pas entendu un mot de vous à son propos. J’aimerais simplement que vous rappeliez à M. le Président de...
Monsieur le Premier ministre, après votre réponse à la question précédente, je tiens à saluer votre sens du dialogue. Je ne doute pas un seul instant que, ni de près ni de loin, ni philosophiquement ni politiquement, vous ayez la moindre sympathie pour le Front national. Toutefois, au lendemain d’élections législatives partielles, à quelques ...
Et encore, ce n’est pas le scénario le plus pessimiste… Vous n’êtes pas les seuls responsables de cette évolution politique.
M. Patrick Kanner. Mais votre majorité présidentielle porte depuis quatre ans le destin du pays. La sombre perspective que je viens d’évoquer est-elle pour vous une fatalité ou, au contraire, pensez-vous utiliser les dix prochains mois pour nous éviter ce naufrage ?
En tout cas, monsieur le Premier ministre, les Français ne l’entendent pas ainsi. Vous me répondez « mesures », vous nous répondez « programme de gouvernement » : de notre point de vue, je vous l’accorde, c’est peut-être, effectivement, la meilleure façon de mener la bataille sur le terrain ; pour autant, permettez-moi de m’inquiéter de votre s...
Le résultat, malheureusement, on le connaît, on le voit dans les sondages. Vous courez de manière désordonnée après la thématique sécuritaire, et vous avez également sous-estimé la colère sociale de nos concitoyens, que l’exercice du grand débat n’a pas suffi, malheureusement, à calmer. Aujourd’hui, le danger est à nos portes, l’extrême droite...
Le 17 mars 2020, devant l’explosion inexorable de l’épidémie, le confinement était mis en place après l’improbable premier tour des élections municipales. Un an après, je commencerai mon propos, comme vous l’avez fait, monsieur le président, par une pensée pour les 91 000 disparus, les millions de malades touchés par la covid-19 et les innombr...
Vous n’avez pas évoqué le conseil de défense. Depuis un an, ce conseil, dont aucun compte rendu n’est public, est devenu une instance de décision au service d’un pouvoir de plus en plus vertical. Ce conseil de défense, au fonctionnement bunkerisé, est finalement un esquif ballotté au gré des circonstances. Je veux en prendre un exemple assez é...
Finalement, le Président de la République a décidé, seul, de faire le pari inverse. Pas de débat parlementaire, pas de discussion organisée ! La parole du Président de la République a suffi, alors que cette décision allait affecter toute la suite de notre stratégie sanitaire, comme nous le voyons aujourd’hui. Pour l’exécutif, le triptyque BFM...