Les amendements de Patrick Kanner pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, l’épidémie qui nous frappe si durement depuis presque un an aujourd’hui nous impose humilité et responsabilité : humilité devant un virus évolutif, qui nous oblige à nous adapter en permanence ; responsabilité pour soutenir les politiques sanitaires, tant qu’elles nous sont présentées sur la base d’informations obj...

Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons de l’anticipation : des vaccins stockés et non injectés, c’est du reconfinement assuré, avec ses dramatiques problèmes sociaux et économiques.

Le 9 janvier dernier, à Tarbes, vous disiez, et vous aviez raison, qu’une politique sanitaire est une politique d’État. Monsieur le Premier ministre, votre responsabilité est immense devant les Français.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, la crise que nous sommes en train de vivre est grave. Elle sera longue et elle affecte déjà fortement, vous le savez, la vie de nombre de nos concitoyens. Ce constat, nous le faisons collectivement depuis de nombreux mois, et il vient malheureusement d’être confirmé par ...

M. Patrick Kanner . Monsieur le Premier ministre, votre réponse ne définit pas une politique, c’est un slogan ! J’ai le sentiment que, quand les Français tombent, les plus riches de nos concitoyens peuvent dormir tranquillement : le Gouvernement veille sur eux.

Je le regrette. Aujourd’hui, ce qu’il nous faut, ce n’est pas de l’égalité, c’est de l’équité : demander un effort supplémentaire à ceux qui ont tant obtenu depuis le début de ce quinquennat n’aurait pas été scandaleux. Vous vous y refusez : je tiens à vous dire que les Français sauront vous juger.

Monsieur le Premier ministre, au début du quinquennat, j’avais adressé mes vœux républicains de réussite à votre prédécesseur. J’aurais tendance à avoir le même message pour vous. Mais, il faut bien le reconnaître, un fossé s’est creusé entre-temps entre la politique menée par le Président de la République et les Français. Le chef de l’État a ...

Le passif est lourd : réforme des retraites, tentative de privatisation d’Aéroports de Paris, loi immigration, assurance chômage dégradée, suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), crise des gilets jaunes… C’est un bilan qui fragmente notre pays, dans un climat anxiogène. Les plus faibles devraient être mieux protégés, particu...

Certes, vous êtes, semble-t-il, aujourd’hui encarté dans un parti centriste… De la part d’un gaulliste social, j’aurais aimé entendre certains mots : « redistribution », « pouvoir d’achat », « services publics », « planification ». Je pense que cela aurait même parlé à une partie de la droite de l’hémicycle. Or cela n’a pas été le cas. Votre r...

Monsieur le Premier ministre, 89 décès supplémentaires, doublement des cas infectieux en vingt-quatre heures : nous devons aborder les questions liées à cette épidémie dans un esprit de responsabilité. Rien n’est plus remarquable que l’attitude de nos soignants qui, en dépit d’un danger possible, et même presque certain, n’en continuent pas mo...

Depuis le début, avant même que ne soit entamé le parcours législatif du projet de loi, le Gouvernement a enchaîné les faux pas, les erreurs, les coups de menton… C’est peut-être cela, l’amateurisme que vous revendiquez. Nous pouvons désormais le dire, nous assistons à un naufrage, sur le fond comme sur la forme.

Aujourd’hui, je traiterai de la forme, car, actuellement, elle nous empêche d’aborder sereinement le fond. On ne peut aborder de cette façon une réforme systémique, d’une ampleur telle qu’elle engage le sort de la totalité des Français et concerne 14 % du PIB ! L’argument de l’urgence ne tient pas. Quelle urgence y a-t-il à voter un texte don...

Elle s’installe quand, ce matin, vos troupes rejettent sans fondement, arbitrairement, la demande de commission d’enquête sur la sincérité de l’étude d’impact demandée par nos collègues députés du groupe socialiste et apparentés, dans le cadre de leur droit de tirage. Qu’avez-vous à cacher, monsieur le Premier ministre ? Ma question est simple...

Monsieur le Premier ministre, j’espère que vous allez bien ! Vous allez sûrement mieux que les 1, 4 million de Français qui vont tomber dans la trappe à pauvreté de votre nouveau système d’assurance chômage. Vous allez sûrement mieux que les salariés au SMIC, qui n’auront pas de « coup de pouce » en janvier. Vous allez sûrement mieux que les...

Monsieur le Premier ministre, vous avez fait référence à la réforme de Marisol Touraine. Je vous concède volontiers qu’elle n’avait pas mis la France dans la rue ! En revanche, votre système fera que, dans toutes les hypothèses, les Français devront travailler plus s’ils ne veulent pas gagner moins !

M. Patrick Kanner. Ce n’était pas le cas dans la réforme de Mme Touraine. Dans ce cadre, vous voulez encore une fois avoir raison, seul contre tout le monde ! C’est cela que les Français vous reprochent ; ils vous le diront très prochainement !

Monsieur le Premier ministre, je vais y aller franchement, directement : à quoi joue le Président de la République ? Que cherche-t-il en stigmatisant, il y a une semaine, de manière frontale, le droit d’asile dans notre pays ? Quel est ce préjugé qui voudrait que les classes populaires soient obligatoirement anti-migrants ? D’ailleurs, quelle e...

Enfin, et de manière plus circonstancielle, cette nouvelle offensive du Président sur les flux migratoires signifie-t-elle que la loi du 10 septembre 2018, dite loi Asile et immigration, dont l’encre est à peine sèche, était mal faite, monsieur le Premier ministre, comme nous le dénoncions à l’époque ?

Nous vous demandons des explications, monsieur le Premier ministre, car il est de plus en plus inquiétant que le Président tienne un double discours, qui dénonce les populismes et extrémismes au niveau international, tout en embrayant sur des idées différentes sur le plan national. Parler le langage de son adversaire, c’est un jour prendre le r...

Monsieur le Premier ministre, il n’y a pas d’angélisme de notre part, rassurez-vous, mais pas d’amalgame non plus. Nous serons toujours du côté de ceux qui pensent que la solidarité internationale est non pas une charge mais un devoir pour un pays comme la France, que la fraternité n’est pas un principe de notre devise républicaine qu’il faut p...