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Interventions en hémicycle de Philippe Dallier


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Merci, monsieur le président ! Je reprends : vous êtes dans l'affichage et le saupoudrage. Le candidat Hollande a effectivement fait des promesses : 60 000 postes, ce n'est pas rien ! Mais vous êtes bien incapables de les créer pour la rentrée de septembre.

Peut-être ne sommes-nous pas assez intelligents de ce côté-ci de l'hémicycle, mais nous n'avons toujours pas compris comment, en recrutant 60 000 fonctionnaires dans l'éducation nationale et en recrutant également dans les ministères que vous dites prioritaires, vous allez pouvoir tenir la ligne budgétaire sans sacrifier d'autres ministères qui...

…mais nous pouvons en discuter. La moitié des économies qui étaient faites était redistribuée aux personnels de l'éducation nationale.

Je vous crois également sensibles au problème de la rémunération. Or, quand on fait des comparaisons de salaires à l'échelle européenne, par exemple avec l'Allemagne, à laquelle on se compare beaucoup, on peut se poser des questions, notamment sur le manque de vocations. Vous faites donc du saupoudrage. Moi, je veux bien transférer ces quarant...

Je n’utiliserai que la moitié de mon temps de parole. Vous nous avez expliqué tout à l’heure que la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et de la TVA sociale figurait dans le programme de François Hollande. Circulez, il n’y a rien à voir, les Français ont voté en toute connaissance de cause ! Vous vous trompez ! Je sui...

Monsieur Domeizel, vous verrez fin septembre ce que ces 9 millions de Français, qui sont des gens modestes, en diront, car avec un salaire moyen de 1 500 euros par mois, ce ne sont pas les riches que vous avez pointés du doigt pendant toute la campagne électorale qui seront concernés ! Ils tomberont de haut, car pour eux cette mesure est deven...

Tout à fait, messieurs, vous êtes en train de revenir sur un acquis social, alors que la gauche nous a rebattu les oreilles durant toute la campagne avec les mesures que nous avions prises dans le passé.

Ces quelques milliards d’euros vous coûteront très cher politiquement ! Enfin, on a aussi beaucoup discuté du slogan « travailler plus pour gagner plus ». Il y a deux manières de le comprendre. Premièrement, effectivement, le gouvernement Fillon a souhaité récompenser ceux qui font l’effort d’accepter les heures supplémentaires, ou qui ont la...

L’avantage majeur de cette mesure est qu’elle permettait d’apporter de la flexibilité et de la souplesse aux entreprises françaises, notamment aux plus petites d’entre elles. Ce n’est pas le moment de le remettre en cause. Pour toutes ces raisons, je voterai la suppression de l’article 2. §

Mes chers collègues, il en va de la TVA sociale comme il en va du ciel : il y a ceux qui y croient, ceux qui n’y croient pas, …

… et, à mon sens, de plus en plus nombreux sont les Français – notamment les parlementaires – qui s’interrogent sérieusement sur la question. Je ne suis pas certain que notre débat d’aujourd’hui permette d’éclairer beaucoup d’entre eux. De fait, on observe aujourd’hui combien la situation est complexe : les plus libéraux d’entre nous ne sont p...

Bref, les avis sont assez partagés. Parmi ceux qui croient en cette mesure figurent nombre de membres de la commission des finances. En effet, cette disposition a été étudiée et discutée de très longue date au sein de cette dernière, bien avant ce funeste soir de juin 2007 qui a de facto enterré le débat. C’est dire si notre pays n’est ...

M. Philippe Dallier. La faute à qui, madame Lienemann ? Nous allons voir de quoi vous êtes capables ! Quoi qu’il en soit, notre pays est victime d’un problème de compétitivité

… et le cas de Peugeot en est tout à fait emblématique. Il va bien falloir trouver des solutions. Quelles solutions avons-nous ? Telle est tout de même la question cruciale ! Certains affirment : « Le problème central, c’est celui du financement de la protection sociale. » Je leur réponds à la fois oui et non : nous devons effectivement finan...

Notre collègue Jean Arthuis nous appelle à provoquer un choc de compétitivité, en opérant un basculement plus radical : pour ma part, j’y suis assez favorable. Néanmoins, étant donné que, dans ce pays, il faut avancer doucement, même en cas d’urgence, nous aurions pu conserver la mesure dans son état actuel et nous donner rendez-vous dans six m...